lundi 10 mai 2010

L’Université de Calgary sanctionne des étudiants pro-vie à cause de leurs affiches

Après une série de réunions disciplinaires à huis clos, l’Université de Calgary a sanctionné huit membres du cercle d’étudiants pro-vie de cette université à cause de panneaux anti-avortement qu’ils avaient affichés.

Le vice-principal par intérim de l’Université de Calgary, Meghan Houghton, a déclaré aux étudiants qu’elle leur adressait un « avertissement officiel par écrit » et que s’ils ne se « soumettaient pas à l’avenir aux directives de l’équipe de sécurité de l’université » cela « entraînerait des sanctions plus sévères ». Mme Houghton a dirigé le comité disciplinaire à huis clos où les étudiants n’ont pu être représentés par un avocat, elle est également la seule à avoir décidé de la sanction des étudiants.

« Nous allons contester ce verdict » a déclaré Alanna Campbell, présidente du cercle pro-vie de l’université (CPL). « Nous n’avons enfreint aucun règlement de l’université et nous allons nous défendre en conséquence. Nous ne cesserons pas d’exercer notre droit à la libre expression simplement parce qu’on nous menace. Je préfère être renvoyée pour mes principes plutôt que d’être diplômée et lâche. »

Dans sa décision, Mme Houghton rappelle les demandes de l’université : « Les panneaux qui invitaient les passants et ceux qui vous identifiaient en tant que groupe anti-avortement pouvaient être tournés vers les trottoirs, mais le contenu de votre exposition… devait être tourné dans la direction opposée aux trottoirs et à toute autre zone que les passants ne pourraient éviter. »

« Il s’agit clairement d’une discrimination en fonction du contenu » a répliqué Peter Csillag, vice-président du cercle pro-vie. « Pourquoi est-ce que les gens qui sont en faveur de l’avortement ou les adeptes de Falun Gong n’ont-ils pas du placer leurs panneaux dos aux passants quand ils protestaient sur le campus ? Il ne peut y avoir de débat quand tout le monde est replié sur soi. En ce qui me concerne, ce verdict contre nous, les pro-vie, n’est pas légitime et il démontre que l’Université de Calgary est un institution liberticide et partiale — pas d’enseignement supérieur. »

En 2006 et 2007, pendant les quatre premières expositions anti-avortement sur le campus, l’Université de Calgary avait défendu le droit des étudiants à s’exprimer en vertu de l'article 2 de la Charte canadienne des droits et libertés, mais en 2008 l’université est revenue sur cette décision en invoquant « des raisons de sécurité ».

La Canadian Constitution Foundation (CCF) qui défend les étudiants pro-vie ne prend pas parti dans le débat entourant l’avortement, mais elle défend la liberté d’expression de tous les Canadiens, plus particulièrement des étudiants d’universités subventionnées par les contribuables.

Selon la CCF, aucun étudiant ne devrait craindre de se retrouver devant un tribunal ou d’être expulsé pour avoir exprimé son opinion de manière pacifique à l’université, lieu de débat et de dialogue.







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1 commentaire:

Durandal a dit…

Pendant ce temps, au Cégep de Sherbrooke, le "Comité des femmes" de l'association étudiante a récemment exposé à l'entrée de la bibliothèque pleins de photos géantes de filles complètement nues, en position cochonnes, gros plans sur des sexes féminins, une filles ligotée avec une croix peinturée sur elle ou un gars qui se fait pénétrer avec un crucifix, une autre simulation d'un gars qui se font violer par ses amis, des hommes homosexuels flambant nus qui s'embrassent.

Des messages on ne peu plus clairs étaient affichés : « Les oppresseurs des femmes : la religion et les hommes. » Wow, bravo.

Les membres de ce "comité", dont la légitimité est discutable, dont le nombre de membres se compte sur les doigts de la main et qui sont les mêmes membres que ceux du comité LGBT, devraient être mis à l'ammende pour atteinte à la décence publique et jetés en prison s'ils récidivent. Cela n'arrivera pas, évidemment.

Mais gardez la tête haute. Un jour ce régime infâme tombera.