Un texte de Mathieu Bock-Côté paru dans le Journal de Québec :
Le Royaume-Uni est soumis à de graves émeutes anti-immigration. La presse internationale accuse « l’extrême-droite » d’en être responsable.
Massacre de trois fillettes par un fils d'immigrés rwandais
On semble souvent oublier qu’à l’origine de ces émeutes, évidemment condamnables, on trouve le massacre de trois fillettes par un fils d’immigrés rwandais, qui a suscité la colère du pays. Ce crime atroce a été interprété comme un symbole de la radicalisation des tensions interethniques.
Lorsqu’on le mentionne quand même, on affirme, dans un mensonge décomplexé, que ces massacres n’auraient rien à voir avec les présentes émeutes.
Diversité
On oublie aussi de mentionner que la désagrégation de la société britannique ne date pas d’hier. Celle qu’on appelle la «classe ouvrière blanche» en a particulièrement souffert.
L’exploitation sexuelle de jeunes filles britanniques par un gang pakistanais, pendant des années, à Telford, en a donné un bon exemple. Le tout fut révélé en 2018. Les services sociaux de la place connaissaient pourtant la situation depuis longtemps, mais personne n’osait dénoncer la chose, de peur de se faire traiter de raciste.
La question n’était pas de savoir si la situation sociale exploserait, mais quand, d’autant que l’opposition à l’immigration massive au Royaume-Uni ne dispose pas vraiment de véhicule politique, à la différence des pays continentaux.
Évidemment, ces émeutes sont condamnables, car la violence politique est toujours à proscrire. S’en prendre à un foyer de migrants est absolument injustifiable. On tend à l’oublier, mais une société qui se réchauffe politiquement voit remonter à la surface les sentiments les moins honorables, les comportements les plus répréhensibles.
Il ne faudrait toutefois pas oublier que les «Britanniques de souche» ne sont pas les seuls émeutiers. On trouve aussi des milices islamistes armées, qui n’hésitent pas à exercer leur souveraineté sur ce qu’elles considèrent être un territoire conquis. Elles ne sont pas étrangères au racisme antiblanc.
Ces milices sont d’ailleurs protégées par les forces de l’ordre, qui prennent leur parti.
Why aren’t all communities protected in Britain? @Keir_Starmer https://t.co/gldyguysNe
— Elon Musk (@elonmusk) August 6, 2024
Elon Musk se demande si toutes les « communautés » sont protégées en Grande-Bretagne.
Selon le journaliste Andy Ngô à Birmingham, Angleterre, le 5 août - Des membres armés de la "patrouille musulmane" ont encerclé et attaqué un pub après avoir parcouru le quartier à la recherche de Blancs d'extrême droite à attaquer. (La rumeur d'une manifestation d'extrême droite ne s'est jamais concrétisée).
Les émeutiers musulmans ont attaqué des journalistes et découpé le véhicule d'une équipe de Sky News. La @WMPolice a déclaré qu'elle avait mis en place des "plans bien rodés" pour faire face aux manifestations d'extrême droite. Mais elle ne s'est pas présentée au groupe d'environ 300 musulmans qui se sont mobilisés pour une action directe.
Birmingham, England, Aug . 5 — Video recorded inside the Clumsy Swan pub shows the “Muslim patrol” group yell at a white man smoking outside before going over and beating him.
— Andy Ngô 🏳️🌈 (@MrAndyNgo) August 5, 2024
The group was walking around the eastern part of the city seeking targets to attack. @WMPolice stayed… https://t.co/SIvPJiCMLB pic.twitter.com/Pel7DkqYEG
Dans tout cela, le gouvernement travailliste est résolu à faire preuve de la plus grande sévérité. Très bien: on ne fait pas de compromis avec la violence.
La chose étonne toutefois de la part de Keir Starmer, le premier ministre britannique, qui s’était montré très compréhensif au moment des émeutes raciales qui ont suivi la mort de George Floyd, en 2020, aux États-Unis. Elles ont pourtant causé d’immenses ravages – ceux qui parlaient à l’époque de manifestations pacifiques mentaient ouvertement.
Y a-t-il ici deux poids deux mesures?
Violence
Starmer entend aussi profiter de la situation pour restreindre le périmètre de la liberté d’expression, en contrôlant encore plus les réseaux sociaux. On s’en doute, toute remise en question de l’immigration sera assimilée à un propos haineux à interdire.
Fondamentalement, ces émeutes sont la conséquence d’une société transformée autoritairement par cette immense entreprise d’ingénierie sociale qu’a été l’immigration massive depuis 50 ans. Le «vivre-ensemble» entre des populations trop culturellement différentes, de civilisations incompatibles, est une lubie de technocrates et d’idéologues.
Le mythe de la diversité heureuse s’effondre.
Et tous, vraiment tous, en sortent perdants.
🇬🇧 Brit arrested for social media post.
— Lord Bebo (@MyLordBebo) August 6, 2024
Orwellian UK pic.twitter.com/UqLp4gsIOb
Britannique arrêté par la police à son domicile pour contravention à l'article 127 de la Loi sur les communications de 2003 qui prévoit que « Une personne se rend coupable d'une infraction si, dans le but de causer une gêne, un désagrément ou une anxiété inutile à autrui, elle -- utilise de manière persistante un réseau public de communications électroniques. »
Punir ceux qui mettent le feu, évidemment, mais emprisonner ceux qui "tiennent des propos en ligne"? Quel genre de propos exactement?
— Frédéric Lacroix (@nacroix) August 6, 2024
Le gouvernement britannique semble céder à la tentation de l'autoritarisme afin d'éviter toute remise en question du multiculturalisme. https://t.co/fhh3GzFyxe
Yes. Yes, it is.
— Samantha Smith (@SamanthaTaghoy) August 6, 2024
I went on GBNews to discuss Pakistani grooming gangs in Telford.
The next day, officers banged on my door, demanding I speak to them about my interview.
They ignored victims for decades, but tried to intimidate me for exposing their failings on live TV. https://t.co/geOZ3KhCPO pic.twitter.com/Te3wuLftXH
Samantha Smith a participé à une émission sur GBNews pour discuter avec Mark Steyn des gangs pakistanais qui s'adonnaient à la prostitution juvénile de jeunes blanches à Telford. Le lendemain, des policiers ont frappé à sa porte, exigeant qu'elle leur parle de son passage à la télévision. Samantha Smith ajoute : « Ils ont ignoré les victimes pendant des décennies, mais ils ont essayé de m'intimider pour avoir exposé leurs défaillances en direct à la télévision. »
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