mardi 7 novembre 2017

Tuerie dans une église du Texas, détail qui semble avoir échappé à Radio-Canada

Radio-Canada dresse un portrait du tueur de paroissiens texans :




Radio-Canada, comme les autres médias dominants, a surtout parlé d’un différend familial.

Étrangement, ces médias ne se sont pas fort intéressés aux opinions politiques ou religieuses de ce tueur. L’article de Radio-Canada ci-dessus n’en fait pas mention, par exemple.

Or, le Figaro révèle des détails supplémentaires sur les opinions religieuses du tueur
Devin Kelley était un utilisateur régulier des réseaux sociaux où il pouvait exprimer sa frustration et ses colères. Ses diatribes sur Facebook avaient pour cible la religion, l’Église, les croyants. Plusieurs de ses anciens camarades de classe ont relaté avoir pris leurs distances avec ce militant athée, au comportement hostile et aux fréquents accès de violence. La carrière militaire de Devin Kelley a été brève, sans envergure, et marquée par une fin abrupte.

Recruté en 2010 pour travailler comme logisticien dans une base de l’armée de l’air du Nouveau Mexique, État voisin du Texas, il a été traduit deux ans plus tard en cour martiale pour des violences à l’encontre de son épouse et d’un enfant, présenté selon les sources comme celui du couple ou de la femme seulement. Cette dernière a demandé le divorce la même année. Le caporal a été condamné à un an de détention, dégradé et renvoyé des rangs de l’US Air Force. En 2014, il a tenté sans succès d’obtenir en appel une révision de cette condamnation. Il semble que le militaire déchu ait ensuite déménagé, notamment dans le Colorado où son casier judiciaire mentionne des accusations de mauvais traitements envers des animaux.

Notons que Devin Kelley n’aurait jamais dû pouvoir acheter une arme à feu si les autorités gouvernementales avaient respecté la procédure à suivre : signaler les condamnations de Devin Kelley au fichier central.

Selon des informations obtenues par KPRC NBC2 à Houston auprès de la police d’El Paso, le tueur Devin Kelley se serait échappé d’un établissement psychiatrique au Nouveau Mexique en 2012.

Le rapport de police indique que les services de santé Peak Behavioral avaient informé les policiers que Kelley « représentait un danger pour lui-même et pour les autres qui avaient déjà été pris en train de piquer des armes à feu sur la base aérienne de Holloman pour mettre à exécution des menaces de mort que [Kelley] avait proférées à l’encontre de sa chaîne de commandement militaire. »


Aucun commentaire: