vendredi 27 août 2010

États-Unis — une étudiante menacée d'expulsion en raison de ses convictions chrétiennes sur la sexualité et le genre

L’organisation Public Advocate of the United States  signale le cas de cette étudiante de maîtrise en consultation psychosociale à l’Université d’État d’Augusta (UEA) en Géorgie.



Jennifer Keeton, 24 ans, n'a pas l'intention de renier ses convictions chrétiennes.

Il est reproché à Jennifer Keeton, 24 ans, de croire que le comportement homosexuel est immoral, comme le dit la Bible. La demoiselle refuse d’adhérer à la théorie du genre qui prétend que l'identité sexuelle est une construction sociale et personnelle.

Si Jennifer Keeton ne change pas ses « convictions religieuses sur la nature et les comportements humains », elle sera renvoyée de sa formation à l’UEA. Sans diplôme.

Elle a d’ailleurs reçu en mai dernier l’ordre de suivre un véritable programme de rééducation qui requiert son assistance à une « formation de sensibilisation à la diversité » et d’écrire des rapports décrivant les effets de ce programme sur ses croyances.

Toujours dans le cadre de cette rééducation, il lui sera aussi demandé de « travailler à l’augmentation de la visibilité des populations homosexuelles et de leur interaction » avec la société. Assister au défilé de la « gay pride » d’Augusta serait également requis.

Jennifer Keeton a refusé de céder. La jeune femme a obtenu l’aide de l’Alliance Defense Fund, une organisation qui défend la liberté religieuse. Cette dernière a annoncé le 22 juillet dernier qu’elle attaquait en justice l’UEA.

David French, le directeur juridique de l’Alliance Defense Fund juge qu’« il est difficile d’imaginer plus flagrante violation du droit de Jennifer Keeton à la liberté d’expression et de sa liberté de conscience ». Il prévient : « Une étudiante à l’université publique ne devrait pas être menacée d’expulsion parce qu’elle est chrétienne et qu’elle refuse de renoncer publiquement à sa foi. Or, c’est exactement ce qui se passe en l’espèce […] Renoncer à ses croyances religieuses ne doit pas être une condition requise par l’université publique pour obtenir un diplôme. Cette tolérance zéro gauchiste est en vigueur dans beaucoup trop d’universités et cela doit cesser. Le seul crime de Jennifer est d’avoir les convictions qui sont les siennes. »

« En fait, depuis que le Thought Control a été voté par le Congrès en 2009, nous avons constaté une hausse des pratiques discriminatoires à l’encontre des étudiants pro-famille ». James Dobson, le fondateur de la puissante organisation chrétienne évangélique Focus on the family ne craignait-il pas que la mal nommée Loi pour la prévention des crimes haineux (encore connue sous le nom de Loi Matthew Shepard) ne « musèle les croyants qui osent exprimer leurs préoccupations morales et bibliques sur l’homosexualité » ?

Plus tôt dans l’année, à l’Université d’État du Missouri, un professeur tentait de forcer un étudiant à écrire une lettre en faveur de l’adoption par les homosexuels à la législature du Missouri.

L’étudiant se trouvait menacé d’expulsion s’il ne se conformait pas aux vues de son professeur, l’université a reculé lorsque l’Alliance Defense Fund lui a intenté un procès.

L’UEA semble malheureusement déterminée à forcer Jennifer Keeton à se conformer, au nom sans doute de la « sensibilisation à la diversité ». Tous les mêmes au nom de la diversité !

Public Advocate a également lancé une pétition dont les signatures sont adressées au gouverneur de Géorgie, le Républicain Sonny Perdue, lui-même ancien étudiant de l’UEA.

La pétition demande au gouverneur de menacer de cesser de financer l’UEA lors du vote du prochain budget de l’Etat si elle ne permet pas à une étudiante qualifiée de continuer sa formation.

Rencontre avec Jennifer Keeton :




La plainte de Jennifer Keeton (fichier au format .pdf)







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Romanus a dit…

C'est la fin de l'Occident! On sombre dans la barbarie la plus obscure.