lundi 7 décembre 2009

Le Monopole de l'Éducation force les écoles juives orthodoxes à signer une entente

Radio-Canada signale que le Monopole de l'Éducation du Québec aurait « forcé » six écoles juives de Montréal à signer une entente avec la province. Les écoles juives orthodoxes de Montréal contrevenaient au régime pédagogique édicté par le Monopole.

Ces établissements montréalais se seraient engagées à :
  1. respecter les heures d'enseignement prévues par la loi (y compris le cours d'éthique et de culture religieuse donc) ;

  2. enseigner les matières obligatoires (idem) ;

  3. embaucher des professeurs qualifiés (donc quasi automatiquement des personnes qui ne sont pas des juifs orthodoxes...)
Tout cela au nom du pluralisme normatif sans doute : la diversité serait bonne pour autant que ce ne soit que dans le cadre d'un programme scolaire unique, de professeurs formatés et approuvés par le Monopole, d'une pédagogie contrôlée par l'État, d'une instruction morale et de « culture religieuse » dispensée selon la vision du Monopole de l'Éducation.

La ministre du Monopole de l'Éducation, Michelle Courchesne, est déterminée à suivre la situation, afin que l'entente soit respectée par les écoles en question, elle aurait déclaré :« Ça va demander rigueur, suivi, et il y a une chose qu'ils savent: ce n'est pas qu'une menace. S'ils ne répondent pas à l'appel, il n'y aura plus de subventions, et ça, ils ont compris le sérieux des propos. »

Rappelons que toutes les écoles au Québec, qu'elles reçoivent ou non des subventions doivent dispenser le programme que le Monopole décide de nommer obligatoire.







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17 commentaires:

Laïque non suicidaire a dit…

Toujours serrer plus la vis... C'est une tendance de l'État au Québec.

Et certains s'en réjouissent.

Anonyme a dit…

Moi, j'ai des doutes. De sérieux doutes. Que ces écoles acceptent de se conformer au régime pédagogique pour tout le reste, soit. Mais des hassidim qui vont donner chez eux le cours ECR?... Alors que des rabbins se sont payé trois fois des pages complètes dans le Canadian Jewish News et The Gazette depuis le mois de juin de cette année pour bien établir qu'ils refusent ce programme?? Je suis plutôt enclin à supposer que les dirigeants de ces écoles se sont engagés à ne pas se vanter du passe-droit qu'on leur a accordé officieusement, pour ne pas nuire au gouvernement, et que celui-ci, en échange de leur consentement à accepter tout le reste, est prêt à fermer les yeux (ou à tolérer qu'ils "adaptent" le programme, ça au minimum, j'en suis convaincu!). Je fabule? J'aimerais bien qu'un journaliste plus astucieux et assez adroit pour accéder à ces milieux fermés se mette en frais de creuser l'histoire... Évidemment, c'est peu vraisemblable, avec le "consensus" monolithique des médias francophones. N'empêche, je vous fais ma prédiction: on finira par découvrir ce qu'il en est réellement d'ici quelques années. (Après tout, on vient juste d'apprendre que le ministère a financé pendant 20 ans un "CEGEP" juif orthodoxe en lien avec le collège Marie-Victorin!)

En passant, est-ce qu'on pourrait avoir le lien?

Anonyme a dit…

Lisez ce qui suit, notez bien les dates et dites-moi s'il est vraisemblable de croire ou crédible de soutenir que les rabbins et les écoles en question aient pu accepter autre chose, dans les ententes qui viennent d'être signées, que le genre de "compromis" présenté ici.

http://en.wikipedia.org/wiki/Ethics_and_religious_culture

On May 28, 2009, the Canadian Jewish News ran a bilingual full page advertisement (p. 17) announcing the formation of a grassroots organization that calls itself the Council on Jewish Education in Quebec, which "represents a response of Orthodox Judaism to the Ethics and Religious Culture program." The grassroots organization commends and congratulates the Quebec government for championing the cause of universal friendship among human beings, and to that effect describes the Quebec government as completely righteous, honorable and praiseworthy. The organization further applauds the Quebec government on its landmark achievement of identifying "Recognition of Others" and "Pursuit of the Common Good" as values that should be pedagogically communicated to all citizens in a meaningful manner, thereby filling a vacuum that has long existed in human thought worldwide. At the same time, the grassroots organization posits that Orthodox Jews are required according to Torah law to limit their study of theology to the theology of the Torah (…) and that therefore the correct way to formulate the Ethics and Religious Culture program is to feature the Noahide Code as its curriculum, seeing as the Noahide Code is the universal religion for all human beings (other than Jews) that is revealed by the Torah. The identical full page advertisement appeared for the second week in a row in the Canadian Jewish News of June 4, 2009 (p. 19). On the very same day (June 4), the "Hade'ah Vihaddibur" online Orthodox Jewish weekly newspaper reported a comparable sentiment expressed by the Israeli halakhic decisor Yosef Shalom Eliashiv. Consistent with this response, the Montreal Gazette, in an op/ed published on June 6, 2009 (p. B6), noted that Quebec Jewish school curricula are exclusively loyal to the theology of the Torah.

(à suivre - le meilleur s'en vient!)

Pour une école libre a dit…

Ce carnet en a déjà parlé...

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009_08_22_archive.html

(la pub reproduite)

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/06/reponse-de-la-communaute-orthodoxe.html

Le CEJQ félicite, habilement, le gouvernement du Québec pour sa promotion de l'amitié universelle entre les peuples et, dans cette optique, décrit le gouvernement québécois comme honorable, juste et digne d'éloges. Toutefois, selon ce mouvement populaire, les juifs orthodoxes doivent limiter l'étude de la religion à la Torah tel que le rappellent des décisions ecclésiastiques comme celles de Chlomo Zalman Auerbach, Joseph Ber Soloveitchik, Avigdor Nebenzahl, Norman Lamm et Moché Feinstein et que la manière orthodoxe de mettre en œuvre le programme d'Éthique et de culture religieuse est d'utiliser le code noachide (ou de Noé) comme base, puisque le code noachide est la religion universelle que tous, juifs et non-juifs, doivent suivre.

Le code noachide représente, selon l'opinion rabbinique, les sept principes moraux auxquels toute l'humanité doit obéir. Il s'agit de lois qui ordonnent l'établissement de tribunaux, et interdisent l’idolâtrie, le blasphème, l’homicide, l’inceste, le vol, et la consommation d’un membre prélevé sur un animal vivant (cruauté envers les animaux). Elles constituent pour les rabbins la fondation de toute moralité. Celles-ci s’étendraient, par des lois dérivant d’elles, à tous les aspects du comportement moral humain.

Le CJN a publié une publicité identique le 4 juin (page 19). Le même jour l'hebdomadaire orthodoxe juif « Hade'ah Vihaddibour » rapportait des sentiments similaires de la part de l'arbitre rabbinique (halakhique) Yosef Chalom EliaChiv.

Pour ce qui est du dialogue autour de sujets éthiques ou religieux, le CEJQ le considère comme absurde :

« Il faut comprendre que le « dialogue » est plus qu'une conversation polie, plus encore qu'une discussion érudite. Elle implique le logos, un engagement plein et entier de la foi. Il s'agit d'une confrontation profonde dans laquelle tout est mis en jeu et dont le résultat est toujours imprévisible, et dont les deux parties sortent rarement indemnes. C'est à cause de la nature unique et intime du logos, de l'incommensurabilité d'une foi par rapport à une autre, que nous considérons que le dialogue théologique est une absurdité...

Non, en ce qui concerne la foi et l'engagement ultime, le seul dialogue authentique est celui entre D_u et l'homme. Débattre de telles matières entre des membres de communautés religieuses représente une distraction et non une contribution au grand dialogue. »

Rabbin Norman Lamm,
chancelier de l'Université Yeshiva

Dans sa constitution, le CEJQ s'insurge contre des passages comme ceux-ci tirés du programme officiel :

«- p. 45 : "Des doctrines: le monothéisme, [sic] le panthéisme, l'animisme, le polythéisme, le déisme, l'agnosticisme, etc. Des critiques et des dénonciations: l'athéisme, l'idée de l'aliénation religieuse du Marc, Freud et Sartre, l'idée de la mort de [sic] Dieu chez Nietzsche, etc."

Le programme requiert donc de l'enseignant qu'il sensibilise l'élève qu'il y a (d'une certaine façon) plusieurs manières de représenter le divin, ainsi que des créatures mythiques et surnaturelles.

Il s'agit d'une équation relativiste de toutes les doctrines religieuses. Il faut respecter (en quelque sorte) le monothéisme, le polythéisme, l'agnosticisme et l'athéisme tous à la fois. En outre, on doit introduire les élèves à l'idée que D_u peut (pour ainsi dire) mourir. »

Le 5 juin, le Devoir publie enfin un long article informant ses lecteurs que le programme ECR ne se donne pas dans les écoles juives orthodoxes.

Anonyme a dit…

Oui mais, voici: pensez-vous vraiment que ces chefs religieux aient pu complètement changer leur fusil d'épaule après avoir mené une telle discussion sur la place publique pendant les
six derniers mois? Alors que les directives du 28 juillet 2009 énoncent clairement que ces écoles doivent accepter de perdre leurs subventions plutôt que de déroger à leurs principes?

Il semble évident que les ententes qu'elles ont conclues avec le ministère doivent leur permettre de "modifier" ou "reformuler" (ces expressions reviennent 3 fois) le programme ECR de manière à respecter leur foi, c'est-à-dire: pouvoir enseigner "le code moral de Noé" (référence toute biblique) en guise d'éthique universaliste destinée aux non-Juifs. Pas mal comme accommodement pédagogique!

Au fait, n'est-ce pas exactement (du point de vue catholique) ce que demande le collège Loyola?... C'est quoi la différence?

On July 28, 2009, a similar advertisement appeared in the Montreal Gazette (p. A11) inviting all Montrealers to a lecture entitled "Insights of Halakhah on the Ethics and Religious Culture Program: The Noble Quest to Harmonize Humanity". A further advertisement appeared on August 21, 2009 in the Montreal Gazette (p. A3), announcing guidelines of Orthodox Judaism to the Ethics and Religious Culture program, as follows:

"(…) 3. Torah law requires Jews to epistemologically recognize the prophecy of Moses as absolute eternal truth, which cannot be contradicted by any other prophet. Therefore, when a Jewish school class studies a belief that is incompatible with the prophecy of Moses (e.g. atheism), the Jewish teacher is obligated to identify the incompatible belief as being false. For Jews, torah law prohibits neutrality under such circumstances. This is the accepted standard of Orthodox Jewish education worldwide, in all constitutional liberal democracies where religious freedom is cherished. THEREFORE, IN ORDER FOR THE E.R.C. TO BE READY FOR IMPLEMENTATION IN JEWISH SCHOOLS, THE E.R.C. MUST FIRST BE SLIGHTLY MODIFIED TO ALLOW JEWISH TEACHERS THE LIBERTY TO PASS A VALUE JUDGMENT ON THE BELIEFS BEING STUDIED. As an alternate solution, the E.R.C. could be SLIGHTLY REFORMULATED to exclusively survey the Noahide Code (the universal religion of human friendship, spiritual excellence and ethical monotheism, prescribed by the prophecy of Moses, for non-Jews, as per the Talmud in Sanhedrin 56b), whereupon it would become permitted and indeed a great mitzvah, for all Jewish schools to immediately implement the E.R.C.

"4. Assuredly, the honorable and righteous Quebec government is to be gratefully praised and blessed for generously subsidizing Jewish schools. At the same time, there is no duty under the Noahide Code requiring the Quebec government to continue to do so in the future. Jews are permitted by Torah law to earn their own livelihoods and thereby support their own schools (Talmud, Berakhot 35b).

"Moreover, it is a wonderful mitzvah for Jews to philanthropically support the charities of non-Jews (Talmud, Gittin 61a), which Jews have always generously fulfilled since time immemorial, thereby sanctifying the Name of Heaven. Thus, JEWISH SCHOOLS ARE EXPECTED TO FOLLOW PARAGRAPH 3 ABOVE, irrespective of financial considerations. This is itself a marvelous sanctification of the Name of Heaven."

This latest advertisement, in turn, prompted a news article in the Canadian Jewish News of Sept. 3 (p. 8), which noted that the Council on Jewish Education in Quebec represents the consensus of two hundred Quebec rabbis and further operates with the endorsement of J. David Bleich and Norman Lamm. Yet another advertisement appeared in the Montreal Gazette of September 25, 2009 (p. A12), inviting the public to a disquisition the next day (the Sabbath prior to Yom Kippur) on the subject "Why Torah law requires that the Ethics and Religious Culture Program - a most noble, impressive and praiseworthy tour de force curriculum, worthy of universal celebration and emulation - must first be SLIGHTLY MODIFIED FOR QUEBEC JEWISH SCHOOLS".

Pour une école libre a dit…

1) Pas la peine de reproduire en anglais tout ce qui a déjà été traduit...

2) Je suis en contact avec l'auteur de ces pubs

3) "Anonyme a dit…

Oui mais, voici: pensez-vous vraiment que ces chefs religieux aient pu complètement changer leur fusil d'épaule après avoir mené une telle discussion sur la place publique pendant les
six derniers mois?"

Rien ne prouve que ce soient les même chefs religieux (le rabbin Spira n'est pas directeur d'école).

4) Les juifs orthodoxes ne peuvent pas donner le cours ECR tels quels, mais des gentils pourraient.

Anonyme a dit…

"Les juifs orthodoxes ne peuvent pas donner le cours ECR tels quels, mais des gentils pourraient."

Ah bon? Des juifs orthodoxes seraient satisfaits du seul fait qu'ils n'auraient pas à donner le cours ECR, mais leurs enfants suivraient ce cours et ce serait pour eux un compromis valable? J'ai du mal à croire que vous disiez cela sérieusement.

De toute manière, je suppose qu'on peut compter sur vous pour nous retrouver cet autre article oû il était mentionné, il y a un an, que le gouvernement accordait un délai de quelque 4 ou 5 années à ces écoles avant d'introduire le programme ECR dans leur curriculum (et on sait qu'il arrive que des accords temporaires se prolongent); si l'État québécois devait remettre cet arrangement en question, je doute que les organismes de défense de leurs communautés laisseraient passer ça (et quel gouvernement occidental a envie d'une mauvaise presse sur ce chapitre?...). Cela renforce mon impression qu'ils doivent avoir accepté les autres conditions posées par le ministère dans la mesure oû cet aspect demeure hors de cause.

Du côté des intérêts de ce carnet, je comprends que vous soyez déçu d'un tel développement car les écoles de la communauté juive sont en quelque sorte à vos yeux la tête de pont d'une remise en cause du monopole scolaire de l'État, et là elles semblent vouloir se ranger. Mais c'est qu'elles ont sans doute fait un choix en fonction de ce qui leur paraît le plus essentiel. Du moins est-ce ainsi que je perçois les choses à distance.

Pour une école libre a dit…

"De toute manière, je suppose qu'on peut compter sur vous pour nous retrouver cet autre article oû il était mentionné, il y a un an, que le gouvernement accordait un délai de quelque 4 ou 5 années à ces écoles avant d'introduire le programme ECR dans leur curriculum (et on sait qu'il arrive que des accords temporaires se prolongent);"

Pourquoi ne cherchez vous pas ?

Pour une école libre a dit…

"Du côté des intérêts de ce carnet, je comprends que vous soyez déçu d'un tel développement car les écoles de la communauté juive sont en quelque sorte à vos yeux la tête de pont d'une remise en cause du monopole scolaire de l'État, et là elles semblent vouloir se ranger. Mais c'est qu'elles ont sans doute fait un choix en fonction de ce qui leur paraît le plus essentiel. Du moins est-ce ainsi que je perçois les choses à distance."

Je ne vous comprends plus, elles acceptent d'enseigner le cours ECR selon vous, oui ou non ?

Qu'est-ce qui est essentiel selon eux pour vous, ô anonyme ?

Anonyme a dit…

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Le Monopole de l'Éducation force les écoles juives..." :

"Pourquoi ne cherchez vous pas ?"

Euh... J'avais cru comprendre (aujourd'hui et à d'autres occasions auparavant) que cela vous irritait quelque peu qu'on répète ici des informations que vous aviez déjà postées, et je m'ajustais à votre précédent mouvement d'humeur. Mais bon, d'accord, à l'avenir je m'informerai d'abord de votre état d'esprit d'une minute à l'autre...

"Je ne vous comprends plus, elles acceptent d'enseigner le cours ECR selon vous, oui ou non ?"

Très franchement, j'ai du mal à croire que vous ne faites pas du mauvais esprit.

Troc (supposé) entre les écoles et le ministère: elles acceptent le reste du régime pédagogique contre une tolérance expresse ou tacite de ne pas donner le cours ECR ou de n'en donner qu'une "légère reformulation". Je crois que pour elles ce serait sans doute l'essentiel. Pas vous?

Bonne nuit!

Pour une école libre a dit…

Anonyme a écrit :

>> "Pourquoi ne cherchez vous pas
>>?"
>
>> Euh... J'avais cru comprendre >(aujourd'hui et à d'autres >occasions auparavant) que cela >vous irritait quelque peu qu'on >répète ici des informations que >vous aviez déjà postées,

Ce n'est pas de cela que je me plaignais : mais de poster de larges extraits en anglais plutôt que des courts pointeurs vers ces longs textes ou de courts extraits en français. D'autant plus que tout existait sur le site en français.

D'où mes pointeurs vers les articles.

Pour ce qui est de "je suppose qu'on peut compter sur vous pour nous retrouver cet autre article", rien ne vous obligeait à ce sarcasme, un simple pointeur ou un extrait aurait suffi.


>
>> "Je ne vous comprends plus,
>>elles acceptent d'enseigner le
>>cours ECR selon vous, oui ou
>>non?"

>
> Très franchement, j'ai du mal à >croire que vous ne faites pas du
>mauvais esprit.


Non, je pense que la pression est très grande sur ces écoles juives, il n'est pas sûr qu'elles
aient le moindre atout et puisse négocier quoi que ce soit. En tout cas, on ne parle d'aucune concession du gouvernement.

>
> Troc (supposé) entre les écoles >et le ministère: elles acceptent >le reste du régime pédagogique >contre une tolérance expresse ou >tacite de ne pas donner le cours >ECR ou de n'en donner qu'une >"légère reformulation".


Qu'est-ce qui vous permet de croire cela ? Le programme ECR (qui comprend sa formulation "neutre") est obligatoire... Vous voulez dire que le Monopole nous mentirait quand il dit, selon Radio-Canada, que ces écoles doivent respecter le programme obligatoire ? Je ne dit pas que c'est impossible, notez.

Vous voulez dire que le MELS aurait concédé (secrètement ?) à ces écoles ce qu'il refuse à Loyola ?

J'aimerais le croire, ce serait très intéressant. Mais j'aimerais avoir des preuves ou des éléments plus probants.

Pour ce qui est de l'essentiel, pour moi c'est simplement d'avoir des écoles privées (si possible subventionnées). Je ne sais pas si pour ces écoles le cours ECR est un obstacle.

À nouveau, l'association qui publie ces publicités (il y en aura une nouvelle jeudi dans le Canadian Jewsih News) n'est pas nécessairement liée à ces écoles. J'essaie de me renseigner.

Julie-Anne a dit…

Un article que je viens de lire a ce sujet est ici.

http://actualites.ca.msn.com/galeriedephotos.aspx?cp-documentid=22787150

SG a dit…

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi Anonyme semble se réjouir de la mainmise de plus en plus grande du Monopole de la Rééducation ?

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi le monopole de l'rééducation au Québec est une bonne chose ?

En passant que vous receviez des subventions ou non (voir l'école mennonite de Roxton Falls) ce monopole est imposé à toutes les écoles.

Vous trouvez tellement bon la non concurrence dans le domaine scolaire ? Quels résultats ?

Perpétue a dit…

Je n'aime pas du tout ce qui se passe. Les vis se resserrent de partout autour des Juifs: leur camp de vacances confisqué, une garderie- école qui risque la même chose (on leur enlève leur statut confessionnel et ensuite on les condamne pour non-paiement de taxes), et maintenant cette histoire à propos de leurs écoles.

C'est comme si on cherchait à les faire partir du Québec, ce qu'ils ne manqueront pas de faire si on les empêche de de transmettre leur foi et de vivre conformément à celle-ci. Les Mennonites aussi ont dû partir...et je le regrette infiniment. Qu'on ne dise plus que le Québec est une société ouverte, tolérante et accueillante. Ça sent le nettoyage religieux. Les prochaines cibles, c'est qui? Les cathos et protestants qui refusent de se soumettre?

La fin est proche a dit…

L'immigration crispe le Québec.

On a peur de l'islam militant (à raison) et on serre la vis des Juifs...

N. Cohen a dit…

Ils y a sans aucun doute une crispation identitaire au Québec, laquelle est le résultat d'un gouvernement fort malhabile qui se donne sans cesse des droits et les abroge à ses citoyens!

Faites ceci, faites cela, pensez ainsi (ECR), assimilez vous comme cela, etc...

Ça rapelle des pages noir de l'histoire!

Romanus a dit…

... tout ceux qui se sont comporté comma ca, ca leur a pété dans la gueule... tôt ou tard... un jour, ca va être leur tour. Et ils vont continuer jusqu'à ce que le ressort pète.