jeudi 13 novembre 2008

Les parents de la CLÉ, seuls face au « monde »

Article intéressant du Nouvel informateur catholique sur le combat titanesque que le David qu'est la CLÉ a engagé contre le Monopole de l'Éducation.

Extraits de l'article :
Pour ma part, ça fait longtemps que je pense qu’on aurait dû cesser les cours d’enseignements religieux. C’est que dans beaucoup de cas, l’enseignement n’avait de religieux que le nom. Je cite un seul exemple: une de mes filles a eu droit à des livres Bouillon de poulet en troisième année du primaire… discours vide et insignifiant pendant qu’on mettait de côté rien de moins que la Parole de Dieu! Il fallait que toutes les histoires d’horreurs vécues par nos enfants cessent de faire leurs ravages. En cela, je suis d’accord avec nos évêques.

Mais, ce que je n’accepte pas, c’est qu’on le remplace par un autre cours qui aura des conséquences probablement encore plus néfastes sur nos enfants parce que considéré neutre, sans l’être! Et c’est là que je suis déçue, blessée de ne pas avoir le soutien de l’AÉCQ. La Coalition CLÉ étant déjà considérée comme une minorité extrémiste par les médias et le milieu scolaire, le message de l’AÉCQ équivaut à confirmer qu’il n’y a là qu’une poignée de gens tellement à droite que même les évêques ne les supportent pas !

Les parents (et leurs enfants) s’en trouvent encore plus isolés, ignorés. Quand ils osent s’élever contre le cours, on leur coupe les jambes en rétorquant que même les évêques catholiques n’y voient pas de problème. Bien que ce ne soit pas tout à fait la teneur de leur déclaration, c’est ça qu’on en a retenu.

Vigilance

Ah! bien sûr, l’AÉCQ peut avoir bonne conscience puisqu’elle nous assure la vigilance… En tout cas, c’est ce que promettait Mgr Pierre Morissette dans une entrevue donnée en octobre dans le cadre de l’émission Focus sur la chaîne télé Sel et Lumière.

Mais dans un même souffle, il ajoutait que les parents devaient aussi être aux aguets (c’est justement ce qu’on fait!), qu’ils étaient les mieux placés pour savoir ce qui se passait dans le cours et que, finalement, c’était à eux qu’il revenait de faire des représentations auprès du ministère de l’Éducation.

Merci pour les encouragements et les instructions à suivre! On aurait quand même préféré des gestes concrets, pas seulement des mots…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Combat titanesque? David contre Goliath? Et quoi encore? La résistance française contre l'occupation nazie? Le combat ultime entre le Mal et le Bien? Luke Skywalker contre Darth Vader?

Sérieusement, lâchez les superlatifs ridicules et votre cause ne sera que mieux entendu.

Pour une école libre a dit…

Eh pourtant. Vous ne saviez donc pas que les gens opposés au merveilleux cours d'ECR ne sont qu'une infime minorité d'extrémistes alors que le cours d'ECR bénéficie d'un très grand soutien dans la société civile ?

Vous avez une idée des moyens en présence : combien d'avocats d'un côté payés à même nos impôts, combien de l'autre payé par ces extrémistes tous à béret blanc bien sûr?

Combien de millions dépensés par l'État pour faire la promotion de cours ? Combien les poches de ces extrémistes sont vides!

Ce qui me fait dire : combien avez-vous donné pour que la liberté de choix en matière de formation morale et religieuse puisse survivre ?

Pour le titanesque, il s'agit d'une attaque de front contre la constitutionalité d'une réforme importante portant sur les droits des parents (pas uniquement à l'école d'ailleurs) et des modifications de l'article 41.

Bref, suggérez d'autres qualificatifs et critiquez 1) l'article d'où l'image "goliath"/"david" est tirée [lisez-le avant de réagir!] 2) chaque fois qu'un article parlera de croisade...et d'un "Un David contre Goliath juridique" (Le Devoir, sur des livres apparemment plagiés...)

http://www.ledevoir.com/2007/07/11/150068.html

Merci de votre objectivité et équanimité, Anonyme.

Anonyme a dit…

Cher Anonyme,
Si vous aviez lu ce que j'ai écris, vous comprendriez que ce n'était pas un texte pour défendre "la cause" auprès des instances gouvernementales ou de la société (j'aurais procédé autrement...), mais pour réclamer l'appui des évêques.
Parce que pour moi, ce qui est véritablement ridicule, c'est qu'une partie de nos pasteurs a abandonné son troupeau, alors qu'il avait justement le plus besoin d'eux. Besoin d'eux pour les défendre, besoin d'eux pour affirmer des droits bafoués, besoin d'eux pour marcher en avant dans le combat plutôt que baisser les bras, trop frileux pour affronter l'adversité.
Ah oui, en passant, je ne fais pas partie des bérêts blancs... je suis une catholique pratiquante tout ce qu'il y a de plus ordinaire qui cherche la cohérence dans cette Église, ce Corps qui malheureusement, souffre souvent dans ses membres! Ce Corps qui ne sait pas toujours qu'il est le corps du Christ!
Sophie Bouchard
www.enlignetoi.com