mardi 11 septembre 2007

La seule solution : privatiser l'école

Tiré d'un site français, ces paragraphes écrits par Michel de Poncins et qui pourraient s'appliquer ailleurs qu'en France :
« L'enseignement nationalisé en Fance est peut-être l'une des toutes dernières grandes administrations soviétiques du monde qui regroupe 1 350 000 fonctionnaires avec un administratif pour trois enseignants ; les « enseignés » sont 14,5 millions. Il est évident qu'un tel ensemble avec les syndicats embusqués partout et véritables maîtres du système est parfaitement ingérable ; il ne peut se bouger que par des nuées de réglementations absurdes et inopérantes au niveau du terrain. À titre d'exemple, un proviseur du lycée ne choisit ni ses enseignements, ni ses élèves ni ses professeurs, même si son autorité s'exerce au moins sur les locaux, les horaires et les femmes de ménage… .

La privatisation de quelque système que ce soit conduit à un progrès de la qualité et, dans le temps, à la réduction de moitié des coûts. La privatisation de l'enseignement en France conduirait à des dizaines de milliards d'euros d'économie avec enfin, grâce aux bienfaits de la concurrence, le retour du pays dans le peloton de tête des nations civilisées.

A quand la vraie rupture ? »

2 commentaires:

Ian Marquette a dit…

Personnellement, je n'ai jamais cru aux solutions magiques.

On dit "La privatisation de quelque système que ce soit conduit à un progrès de la qualité et, dans le temps, à la réduction de moitié des coûts. "

Je trouve que cette affirmation est faite sur un ton de vérité, alors qu'elle me semble en grande partie fondé sur une position idéologique.

Pourriez vous indiquer ce que cela pourrait signifier en terme de baisse de salaire pour les enseignants ? Si vous voulez diminuer les couts de moitié et qu'une grande partie des couts est en terme de salaire vous allez devoir diminuer la salaire. À moins que vous ne vouliez couper dans les immeubles ? Les bibliothèques ?

Pour une école libre a dit…

C'est la position de M. de Poncins.

Vous dites aussi :
"
Pourriez vous indiquer ce que cela pourrait signifier en terme de baisse de salaire pour les enseignants ? Si vous voulez diminuer les couts de moitié et qu'une grande partie des couts est en terme de salaire vous allez devoir diminuer la salaire."

Il y a moyen d'augmenter les salaires des enseignants efficaces (avec d'autres programmes, un environnement plus motivant car plus ciblé, etc.) et de diminuer la masse salariale total (il y a beaucoup d'enseignants et d'administratifs).

Car il existe une constante en France comme au Québec depuis quelques décennies, moins il y a d'élèves (la dénatalité est catastrophique au Québec : voir
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2007/08/qubec-baisse-constante-du-nombre-dlves.html), donc moins il y a d'élèves, plus le nombre d'enseignants et d'administratifs a globalement tendance à progresser pour des résultats qui n'augmentent pas en qualité.

Quelques détails ici
http://www.creer-son-ecole.com/index.php?page=12

Quand nous aurons un peu de temps, nous reviendrons sur ce sujet: baisse du nombre d'élèves, augmentation du nombre d'enseignants et administratifs et des coûts.