dimanche 26 mai 2013

Des leçons d’antiracisme et de multiculturalisme augmenteraient l’intolérance des élèves et « provoquerait l’animosité envers les autres cultures »

Selon une étude universitaire publiée plus tôt ce mois, les enfants qui reçoivent des cours d’antiracisme à l’école seraient plus susceptibles d’être intolérants à l’extérieur de la classe.

Selon l’étude, accuser les enfants blancs de racisme engendre de l’animosité, et le fait de discuter de questions ethniques sensibles, telles que les crimes d’honneur, donne une mauvaise image des enfants issus des minorités.

L’étude affirme que les enfants habitant dans des quartiers multiethniques démontrent souvent peu d’hostilité envers les autres ethnies. Elle constate toutefois que « lorsque des cours sont consacrés au multiculturalisme, l’effet positif de la mixité décroît et les attitudes xénophobes augmentent. »

L’étude a été réalisée aux Pays-Bas. Elle est publiée dans la revue European Sociological Review. Elle se fonde sur une enquête auprès de 1 444 élèves âgés de 14 et 15 ans dans dix écoles de la ville de Nimègue. Ces adolescents, issus de différentes classes sociales, de différents milieux ethniques et aux résultats scolaires divers, ont été interrogés sur leurs attitudes envers les élèves d’autres origines ethniques et sur l’enseignement multiculturel dans leurs écoles.

Selon cette étude, les garçons tendent à être plus intolérants que les filles, et l’intolérance est plus marquée chez ceux qui ont une forte identité religieuse ou ethnique, chez les jeunes d’origine turque ou marocaine, et ceux qui ont de faibles résultats scolaires.

L’étude conclut toutefois que l’enseignement du multiculturalisme produit des «effets négatifs inattendus», ajoutant que : « l’impact des relations interethniques positives en classe disparaît, et même s’inverse, lorsque le multiculturalisme est enseigné dans les cours. »

Le rapport ajoute que des discussions sur des sujets tels que les crimes d’honneur ou l’excision pouvaient engendrer des sentiments négatifs parmi les groupes minoritaires. Une présentation unilatérale du racisme qui catégorise les gens comme victimes ou racistes peut également susciter l’animosité ».

Ces conclusions de l’étude font écho aux vues de Ray Honeyford, directeur d’une école de Bradford licencié il y a près de 30 ans pour avoir affirmé que l’enseignement multiculturel nuisait aux élèves.

Patricia Morgan, auteur de nombreux ouvrages sur la famille et l’éducation, a déclaré pour sa part au Daily Mail : « Si vous insistez sur le prétendu racisme des enfants, ils le vivent mal. Les élèves sont accusés de choses qu’ils n’ont pas faites ou auxquelles ils n’ont pas pensé. Le multiculturalisme tente de manipuler les pensées, les croyances et les émotions des enfants, ce qui constitue de l’endoctrinement, et ça ne marche pas. C’est contre-productif. »


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Montréal — création d'une réseau de garderies catholiques ?

Le Devoir rapporte que, selon des sources bien au fait du dossier, le diocèse de Montréal évoquerait la possibilité de créer un réseau de garderies catholiques. Mais avant toute chose, il aurait engagé une firme d’ingénieurs pour évaluer l’état des bâtiments dont les réparations s’annoncent chères. Au moins 70 millions seraient dégagés pour restaurer certaines églises, selon ces mêmes sources.

Sans vouloir confirmer le projet de garderie, l’adjoint au vicaire général, Alain Walhin, ne nie toutefois pas les intentions du diocèse de mettre un frein à la « dilapidation » du patrimoine religieux et de revenir aux œuvres catholiques. Ne serait-ce que pour réhabiliter la crédibilité de cette confession, déclare-t-il. « Regardez les nouvelles, on parle d’écoles juives, musulmanes, qui sont obligées de suivre le programme du ministère, mais qui donnent des cours de religion qui dépassent le nombre d’heures permis. Le gouvernement ne fait rien, mais les écoles catholiques, on se fait taper dessus. C’est deux poids, deux mesures », dit M. Walhin.

Depuis 2011, une directive du ministère de la Famille interdit à toute garderie subventionnée de tenir des «&nbs^^activités ayant pour objectif l’apprentissage d’une croyance, d’un dogme ou de la pratique d’une religion spécifique` ». Jusqu’ici, huit plaintes ont été reçues en vertu de cette règle, qui est par ailleurs contestée en cour par une coalition d’organismes notamment juifs et catholiques. Ces garderies seront d'ailleurs en Cour supérieure du Québec en février 2014 pour le maintien de la liberté religieuse dans leurs institutions.

Devant cette directive qui laïcise de force, les CPE n’ont pas leur place dans les églises, conclut M. Walhin. « Les CPE sont subventionnés par le gouvernement, qui est contre les églises. Ils veulent louer les presbytères et les sous-sols d’église, mais il n’est pas question de nommer Jésus, et il faut enlever les crucifix partout. […] D’un autre côté, dans les écoles, on oblige les enfants à ne pas manger de porc parce qu’il y a des musulmans ou des juifs et que c’est contre religion. Et nous, on est les dindons de la farce, a lancé M. Walhin. C’est pas parce qu’on arrête les projets qu’on est contre les CPE. Leur but n’est pas mauvais et c’est important, mais si vous voulez louer nos églises, on n’enlèvera pas le clocher juste pour vous faire plaisir. J’aime mieux perdre un revenu mensuel que de faire rire de nous. »

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