vendredi 13 août 2010

France — la « gratuité » de l'école laïque visait à assécher les écoles privées

Lu en marge d'une étude sur Les instituteurs avant Jules Ferry.

« En réalité la mise en place de la gratuité fut tout sauf un acte gratuit.

Autorisée par une augmentation massive des impôts, elle eut surtout pour but d’assécher financièrement les écoles catholiques en dissuadant les parents d’y inscrire leurs enfants.

Là où les congrégations offraient gratuitement un enseignement aux pauvres et compensaient ce don gracieux par un surcoût d’inscription acquitté par les familles riches, la gratuité officielle de l’enseignement aboutit paradoxalement à charger davantage les familles pauvres et modestes en les contraignant à payer par l’impôt une prestation dont elles bénéficiaient auparavant gratuitement et qui leur était offerte gracieusement par les membres des congrégations. Mgr Freppel fut le premier à dénoncer, dans ses célèbres discours à la Chambre des députés, le mensonge politique et institutionnel que constituait la prétendue gratuité de l’enseignement.

Sur toutes ces questions, on consultera avec profit Frère Pascal du saint-sacrement, Mgr Freppel, t. II, un évêque de combat, éditions CRC, 2002 ainsi que Jacques Jammet, Mgr Freppel de A à Z, éditions de Paris, 2006. »




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L’école contre le savoir

Violence à l’école et recul du niveau de connaissance des jeunes générations sont souvent considérés comme la conséquence de problèmes de société, que l’Éducation nationale française essaierait en vain de combattre.

Éclatement des familles, télévision, chômage, immigration et laxisme des parents, les causes sociales possibles de l’échec scolaire semblent ne pas manquer, en effet. Victime de restrictions budgétaires et de suppressions de postes chaque année renouvelées, le système éducatif n’aurait pas les moyens de compenser et assisterait, impuissant, à son propre naufrage.

Isabelle Stal, professeur à l’IUFM de Nice (l’école des professeurs), et grande connaisseuse de l’Éducation nationale qu’elle pratique depuis 35 ans, conteste cette vision naïve des problèmes scolaires. Selon elle, l’Éducation nationale n’est pas victime, mais responsable de la violence et de l’ignorance des élèves. En effet, l’Éducation nationale a adopté une nouvelle doctrine éducative à partir des années 70 : le néo-pédagogisme.

Le néo-pédagogisme consiste à faire autre chose avec les enfants que ce que faisait l’école traditionnelle.

Lire son étude « L’école contre le savoir ».




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Langue de bois « interculturelle » et participative




Un extrait de la « conférence gesticulée » de Franck Lepage : Inculture(s). 




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