À quoi servent les vaccins, s'ils ne protègent pas les vaccinés « du risque» , du danger (les formes graves de la maladie) ?
Jeudi 19 août à Calgary
« Vous méritez mieux.
Vous méritez un gouvernement qui continuera de dire « faites-vous vacciner ! »
Et vous savez quoi ?
Si vous ne voulez pas être vacciné, c'est votre choix.
Mais ne croyez pas avoir le droit de monter à bord d'un avion, d'un train à côté de gens vaccinés et les mettre ainsi en danger.»
Justin Trudeau a fait une apparition jeudi soir à un rassemblement à l'association communautaire Whitehorn soutenir George Chahal, candidat libéral de la circonscription de Skyview, au nord-est de Calgary.
La circonscription a été capturée par le libéral Darshan Kang en 2015, mais il a démissionné du parti deux ans plus tard au milieu d'un scandale de harcèlement sexuel et l'avocat Jag Sahota a récupéré la circonscription pour les conservateurs en 2019.
« Quel plaisir d'être ici à côté de votre prochain député extraordinaire, George Chahal », a déclaré Trudeau en soutenant Chahal, qui a passé les quatre dernières années en tant que conseiller municipal de Calgary représentant les quartiers 5 et 10. Avant cela, il a travaillé dans le secteur financier, ainsi que dans la construction et le développement.
La vaccination obligatoire comme plateforme électorale ?
Jean-François Lisée ironise sur l'obsession de Trudeau fils, en panne d'idées, pour la vaccination obligatoire:
Malgré des semaines de remue-méninges, personne n’a encore trouvé l’argument clé, la proposition phare, la question qui tue. Mais dans un coin, un des conseillers, ou peut-être était-ce le concierge – je n’y étais pas, je l’imagine – est plongé dans le Globe and Mail. Eureka ! s’écrie-t-il ! Il vient de lire le texte d’un ancien stratège-clé du ratoureux Jean Chrétien, Peter Donolo. Il en a, lui, une idée: Trudeau devrait faire de l’obligation vaccinale de thème central de son élection. Fichtre, non seulement les Libéraux s’appuieraient sur une super-majorité de gens déjà vaccinés, 80%, mais ils mettraient sur la défensive son adversaire conservateur qui doit composer avec un parti où, résume Donolo, « une minorité très vocale croit que l’obligation vaccinale est la première étape vers le totalitarisme ».
Trudeau avait toujours indiqué que ces questions relevaient des provinces. Pire, en mai, il avait déclaré en entrevue que « nous ne sommes pas un pays qui rend la vaccination obligatoire » car, « que faire des gens qui s’y opposent pour des raisons religieuses ou par conviction » ? Mais pour gagner une élection, il n’est pas à un retournement près. Il se jette sur cette idée, appui sur l’accélérateur et fait pondre une directive sur la vaccination obligatoire des employés fédéraux, des voyageurs de train et d’avion. Il avait mis des semaines à fermer la frontière. Deux jours suffisent pour exiger qu’on pique tous les bras fédéraux.
Sur le parvis de Rideau Hall, Justin prononce un discours complètement vide. Mais l’auditeur averti sort de son assoupissement lorsqu’il entend un argument, un seul, qui aie de la poigne. La vaccination obligatoire annoncée l’avant-veille. « C’est pas tous les partis politiques qui sont d’accord, dit Trudeau, légèrement narquois. Alors, les Canadiens devraient pouvoir exprimer leur point de vue. »
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La BBC ose se demander s'il vaut mieux se faire vacciner (à répétition) à ce stade ou laisser les infections naturelles suivre leur cours.
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