Le Chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Shawn A-in-chut Atleo, de même que les Chefs et les délégués des Premières Nations de partout au Canada ont annoncé le lancement d'un nouveau programme complet visant à répondre aux besoins criants des communautés des Premières Nations dans le domaine de l'éducation.
« Il est temps pour nos membres de prendre les devants plutôt que de se fier à des rapports externes. Nous exhortons le gouvernement du Canada à travailler en étroite collaboration avec nous, conformément à son engagement, pour renforcer et réformer l'éducation au sein des Premières Nations. »
Le document rendu public aujourd'hui, Le Contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations 2010, est un plan de changement détaillé. Il reflète l'important point de vue énoncé par les dirigeants et les pédagogues des Premières Nations en 1972 dans le rapport La maîtrise indienne de l'éducation indienne. Depuis le dépôt de ce rapport, le système d'éducation des Premières Nations s'est amélioré : plus de 500 écoles ont été financées par les contribuables canadiens et québécois parmi les communautés des Premières Nations et plus de 40 instituts autochtones d'enseignement supérieur ont été fondés, lesquels ont attribué un diplôme d'études postsecondaires à des milliers d'étudiants des Premières Nations.
« À l'heure actuelle, le système d'éducation se satisfait du statu quo; or, il est temps d'élaborer nos propres programmes d'enseignement et de les mettre en œuvre. Le contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations est un plan de changement visant à ramener l'éducation à l'essentiel, c'est-à-dire enseigner, apprendre et créer des débouchés aux gens de ma génération, aux plus jeunes et à ceux qui nous ont précédés. Nous devons susciter la participation de nos aînés, leur donner voix au chapitre pour qu'ils nous enseignent leurs langues et nous racontent leurs histoires. Les Premières Nations comme l'ensemble des Canadiens en profiteront, et le système d'éducation en sera enrichi pour le bien de tous. »
Rappelons que les autochtones bénéficient déjà de nombreuses libertés par rapport aux parents non autochtones : leurs enseignants ne sont pas soumis aux mêmes critères de sélection et leur régime pédagogique ne comprend pas par exemple le cours d'éthique et de culture religieuse imposé à tous les autres écoliers du Québec.
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