mardi 21 août 2007

Le porte-parole ignore-t-il la loi ?

Au cours de l'épisode où le Ministère de l'Éducation du Québec « négociait » avec les mennonites de Roxton Falls, le porte-parole François Lefebvre a affirmé au sujet de l'enseignement à domicile :

The community could home-school their children but would have to follow the official curriculum and make arrangements with the local school board, Lefebvre added.

« Kids who are home-schooled have to use the same materials as those in public schools and be evaluated as well, » he said.
(La Gazette de Montréal, jeudi 16 août 2007)
On se demande bien d'où ces obligations sortent, car la Loi sur l'Instruction publique ne précise rien de tel :
§ 15. Est dispensé de l'obligation de fréquenter une école l'enfant qui:
[...]
4° reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d'après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école.
La loi ne parle pas de programme officiel à suivre, ni de manuels identiques à utiliser. Simplement d'une équivalence vague qui peut, d'ailleurs, être jugée différemment selon la commission scolaire qui l'évaluera.

Le porte-parole ignore-il vraiment la loi ou, on se perd en conjectures, ces déclarations visent-elles à décourager une scolarìté à domicile trop originale ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le porte-parole veut simplement faire peur et empêcher les gens de se dire "si c'est permis pour les mennonites à la maison, pourquoi les achaler dans leur petite école".

Sociofacisme quand tu nous tiens!