mardi 8 avril 2014

L’indifférenciation sexuelle à l’école : cause de l’échec des garçons ?

Jean-Louis Auduc, agrégé d'histoire, a enseigné en collège et en lycée en France et a exercé des responsabilités syndicales. Il a été directeur-adjoint de l'IUFM (institut universitaire de formation des maîtres) de Créteil près de Paris, où il a mis en place des formations sur les relations parents-enseignants à partir de 1999. En 2001-2002, il a été chargé de mission sur les problèmes de violence scolaire auprès du ministre délégué à l'Enseignement professionnel. Il a coordonné deux universités d'été interministérielles « Éducation et Politique de la Ville » « Les relations parents-école : un enjeu pour la réussite scolaire des jeunes ». Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le fonctionnement du système éducatif, la violence à l'école, la citoyenneté et la laïcité. Récemment, il a publié Sauvons les garçons.

Dans la vidéo ci-dessous il explique que sa première surprise fut de constater qu'en France, les statistiques sur l'éducation nationale étaient asexuées.

Il observera alors que ce sont les garçons qui manifestent les plus grandes difficultés dans l'actuel système éducatif, dont la méthode mixte de lecture, dite semi-globale, semblerait exacerber ces différences garçons-filles. Fer de lance de l'ABCD de l'égalité défendu par Najat Vallaud-Belkacem, ces données mettent à mal l'idée communément admise que le système éducatif des sociétés dites patriarcales, favoriserait davantage les garçons.

Après un tour d'horizon sur l'analyse de ces nouvelles statistiques et des solutions proposées pour réduire ces écarts significatifs, Jean-Louis Auduc explique l'origine philosophique de cette indifférenciation des sexes en rappelant les écrits utopistes de Barthélemy Prosper Enfantin, chef de file du mouvement saint-simonien.






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