mercredi 24 octobre 2012

France — Parti socialiste veut des cours de sexualité dès le primaire pour lutter contre l'homophobie

« Refonder la République par l'école », entendre changer la société, le ministre socialiste français de l'Éducation, Vincent Peillon, abuse de la formule. Mais, pour le ministre de l'Éducation, il ne s'agit pas de vains mots. Il y a bien, derrière, une idéologie, celle de changer la société par l'école. L'éducation à la sexualité dès la primaire fait partie du programme.

Le ministère français de l'Education nationale s'apprête à lancer un groupe de travail pour rendre effectives les « séances d'éducation à la sexualité », inscrites dans le Code de l'éducation depuis 2001. Un chef d'établissement, deux professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT), un professeur des écoles, une infirmière scolaire, un pédopsychiatre, les fédérations de parents, des associations telles que SOS-homophobie et le planning familial sont les membres de ce groupe. L'article 22 de la loi du 4 juillet 2001 relative à l'avortement précise qu'
« Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles [primaires donc], les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène. »
En 2003, une circulaire précise que cette éducation répond à la fois à des questions de santé publique et à des
« problématiques concernant les relations entre garçons et filles, les violences sexuelles, la pornographie ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes ».
Dans le même ordre d'idée, la France qui contrairement au Québec ne censure approuve pas les manuels scolaires, semble vouloir renouer avec les « heures les plus sombres de son histoire  » (Vichy en l'occurrence) et approuver les manuels pour leur contenu idéologique.

Dans un entretien au magazine homosexuel Têtu, la ministre socialiste française des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Hollande, Najat Belkacem, estime qu’il faut « passer en revue » les manuels scolaires dans lesquels le sujet de l’homosexualité est le plus souvent passé sous silence. Au Québec, le Bureau d'approbation du matériel didactique (le "politburo" pour un chroniqueur du Devoir) s'assure que les préférences idéologiques de la gauche sociale soient présents dans les manuels approuvés par le Monopole de l'Éducation.

Rappel : les élèves français chutent dans les classements internationaux. La lutte contre la prétendue « homophobie » au primaire est-elle vraiment une priorité ?







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