vendredi 11 mai 2012

Les suites du métro de Montréal paralysé par des bombes fumigènes, plusieurs étudiants suspects

Un sondage Léger-Marketing réalisé à la demande du Journal de Montréal dévoile ces résultats quelques heures après la paralysie du métro montréalais, et la semaine suivant les violentes manifestations à Victoriaville.

La tendance est sans équivoque. Le gouvernement gagne encore un peu plus les faveurs des Québécois sur la hausse des frais de scolarité, puisque 60 % des sondés soutiennent l’augmentation.

En revanche, le gel demandé par les étudiants fait de moins en moins d’adeptes. Leurs appuis sont en recul de 4 points par rapport au dernier sondage effectué le 4 mai, et descendent à 34 %.

« Sur le fond, le soutien aux étudiants continue de reculer, constate Christian Bourque, vice-président chez Léger-Marketing. Mais tout n’est pas rose non plus pour le gouvernement », nuance-t-il.

Entretemps, on en apprend davantage sur les auteurs présumés des incidents au gaz fumigène qui ont bloqué le métro montréalais.


Les suspects, désormais accusés, sont :
  1. François Vivier-Gagnon, 22 ans, étudiant à l'UQAM en sociologie.
  2. Vanessa L'Écuyer, étudiante à l'UQAM en sociologie.
  3. Roxanne Belisle, étudiante de l'UQAM.
  4. Geneviève Vaillancourt, étudiante de l'UQAM.

Vanessa L'Écuyer est membre du groupe radical Force étudiante critique, fondé en 2010, qui reproche à la CLASSE et aux fédérations d'être trop modérées.

Une autre étudiante de l'UQAM qui avait été soupçonnée par les policiers après la diffusion des photos, Émilie Cloutier Morin, ne fait finalement pas partie des quatre personnes qui se sont livrées après s'être reconnues. La Presse de Montréal avait d'abord identifié la mauvaise Vanessa L'Écuyer, la prenant pour une étudiante en sexologie.

Quatre étudiants de l'UQAM dont trois femmes, en sciences « molles » mais de la gauche dure.




Pour les gens de la CLASSE, la lutte contre la hausse des frais de scolarité est mal nommée, ce n'est pas une lutte des étudiants, mais « une lutte populaire, une lutte des classes ». Sur le fond, la CLASSE est-il si éloignée de Force étudiante critique ?




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

5 commentaires:

Jonathan a dit…

Ce qui est frappant aussi c'est la grande présence des femmes dans ces manifestations et, avec Émilie et Vanessa, dans les actes de violences.

Napostriouf a dit…

La Vanessa L’Écuyer de la photo n’est pas celle en Sexologie mais bien en SOCIOLOGIE… Vous êtes entrain d’harceler la mauvaise Vanessa L’Écuyer, même la police s’est trompé…

Napostriouf a dit…

La Vanessa L’Écuyer de la photo n’est pas celle en Sexologie mais bien en SOCIOLOGIE… Vous êtes entrain d’harceler la mauvaise Vanessa L’Écuyer, même la police s’est trompé…

Buteau a dit…

Oui, Jonathan, étrange cette radicalité de ces jeunes femmes.

Ils s'y croient vraiment a dit…

À la toute fin de la vidéo, on entend l'air du « El pueblo unido, jamas sera vencido »...