mardi 17 janvier 2012

« Taire le sexe des foetus pour sauver des fillettes »

Pour sauver les fillettes asiatiques à naître, l'Association médicale canadienne lance un plaidoyer pour interdire la divulgation du sexe des foetus avant la 30e semaine de grossesse.

Trop de foetus féminins au pays sont tués simplement en raison de leur sexe, déplore l'Association dans un éditorial de sa publication, le Journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ).

« Le foeticide féminin survient par millions en Inde et en Chine, mais il est aussi commis en Amérique du Nord en nombre suffisamment important pour créer une distorsion du ratio garçons-fillettes dans certains groupes ethniques », déplore le rédacteur en chef du journal, le Dr Rajendra Kale.

Le président du Collège des médecins du Québec, Charles Bernard, est tout simplement éberlué par la suggestion. « Pour nous, à première vue, c'est farfelu d'interdire de divulguer de l'information avant 30 semaines ».

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexia Conradi, va dans le même sens, même si elle estime que « la sélection [l'avortement] selon le sexe est une pratique inacceptable ».

Comment et pourquoi ?

La femme n'est-elle pas maîtresse de son corps, pour ces féministes, que l'amas de cellules à naître soit un jour une fille ou un garçon ? Mme Alexia Conradi veut-elle remettre en cause le libre droit à l'avortement des femmes ?







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1 commentaire:

Réjean a dit…

C'est vrai que les féministes sont des hypocrites : l'enfant à naître n'est rien avant sa naissance, juste le corps de la femme, mais subitement c'est différent si le foetus est une fille ????