dimanche 28 août 2011

Grande Bretagne — les élèves aiguillés vers des sujets plus faciles

Les résultats du GCSE (le « Certi­ficat général de l'ensei­gnement secondaire ») viennent d'être publiés en Angleterre. Il s'agit du diplôme obtenu géné­ra­lement par les élèves de 14 à 16 ans en Angleterre. Il correspond, grosso modo, au diplôme d'études secon­daires au Québec et à un diplôme entre le brevet des col­lèges et le bac en France. Le GCSE couronne un examen dans une série de matières dont le nombre varie entre 10 et 14.

Les derniers chiffres officiels sont inquiétants : moins d'un quart des élèves passent des examens dans cinq disciplines clés l'été dernier, comparativement à 50 pour cent lorsque le Parti travailliste est arrivé au pouvoir en 1997.

Les dernières données publiées suggèrent qu'un nombre croissant d'adolescents se détournent des matières difficiles et préfèrent prendre des sujets plus faciles. Des critiques affirment que de nombreuses écoles font activement la promotion d'options plus « molles » comme l'art, la dance, le tourisme ou l'hospitalité pour accroître leurs positions dans les palmarès d'écoles au détriment d'une formation plus classique et plus rigoureuse.

Les palmarès sont, en effet, établis en prenant en compte le nombre d'élèves qui dans une école obtiennent cinq notes de A* (un A supérieur) à C. Ces cinq notes de A*-C représentent généralement le minimum requis pour poursuivre des études universitaires. Non seulement ce genre de classements a-t-il tendance à faire en sorte que les professeurs préparent leurs élèves aux examens plutôt que de viser une connaissance plus étendue des matières, il encourage également les écoles à proposer plus de sujets faciles afin d'obtenir plus de bonnes notes.

Près d'un quart des élèves obtiendront un A (mention « très bien ») à un examen et près d'un douzième un A* (une mention « excellent », une nouvelle mention crée récemment à la suite de l'augmentation des A). Près de 70 % des copies d'examens obtiendront un C ou une note supérieure ce qui est considéré comme une « bonne » note, une 24e augmentation annuelle consécutive.

Mais les chiffres publiés à la suite d'une question parlementaire posée par la députée conservatrice Charlotte Leslie indiquent que cette augmentation annuelle pourrait trouver son origine dans le fait que de plus en plus d'élèves évitent de choisir des sujets difficiles.

En 1997, 49,9 % des élèves anglais — 292 569 — passaient des examens en anglais, en mathématiques, dans deux sciences, une langue étrangère et soit l'histoire ou la géographie. En 2010, cette proportion était tombée à 22 %, c'est-à-dire 140 551 élèves.

Les élèves des écoles indépendantes sont 50 % plus susceptibles de choisir ces sujets clés pour le GCSE que ceux des écoles publiques.

Tous les quatre ans, l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) évalue la « culture mathématique » ou le « savoir lire » des élèves de 15 ans à travers le monde à l'aide du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). Les derniers résultats publiés en 2009 classaient les élèves anglais à 25e place en lecture, à la 28e position en mathématiques et à la 16e place en sciences, en baisse de plusieurs places par rapport à l'étude précédente (2006).


Source : The Daily Telegraph.



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Angleterre — mères nées à l'étranger responsables de 25 % des naissances

Selon le Bureau de la statistique nationale du Royaume-Uni, un quart des bébés nés en Angleterre et au Pays de Galles en 2010 sont nés de mères étrangères ; il s'agit du plus grand bouleversement démographique depuis les invasions anglo-saxonnes du cinquième siècle

Rien de tel n'est jamais arrivé auparavant en Angleterre : le nombre de Normands, de huguenots et de juifs orientaux était nettement moins important, même s'ils eurent une influence notable sur l'histoire anglaise. Jamais auparavant, le Royaume-Uni n'a-t-il été une nation d'immigrants.

Plus de la moitié des nouveau-nés nés à Londres en 2010 avaient une mère née à l'étranger, dans l'arrondissement de Newham plus des trois quarts des parturientes étaient nées à l'étranger. Pendant ce temps, les naissances de mères du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie s'élevaient en 2010 à 14,7 %, c'est-à-dire deux fois plus que la proportion pour les mères étrangères d'origine européenne. En outre, 14,7 % des enfants nés de mères britanniques sont non-blancs.


Pour le Daily Telegraph, d'ici quelques années, un quart des jeunes britanniques seront noirs, asiatiques ou métis. Dans la capitale londonienne, le total s'élèvera à bien plus que 50 %. 

Cette « expérience migratoire » réussira peut-être (bien que les pillages récents à Londres pourraient apparaître donner raison aux pessimistes). Mais pourquoi les habitants du pays n'ont-ils jamais été consultés sur ce pari migratoire ?




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)