Nous sommes d'accord avec Georges Leroux, un des pères du cours d'éthique et de culture religieuse imposé par le Monopole de l'Éducation à tous les jeunes Québécois, quand il s'interroge dans l'extrait vidéo suivant sur ce programme « qui pourrait s’apparenter à de la folie ».
Nous sommes également d'accord quand il admet, au sujet de l'imposition du programme ECR, que « actuellement, personne au Québec ne mesure l’amplitude du changement et ses conséquences réelles ».
Et pourtant, au Québec, subitement, le principe de précaution et le libre choix devant l'incertitude sont exclus !
Nous sommes également d'accord quand il admet, au sujet de l'imposition du programme ECR, que « actuellement, personne au Québec ne mesure l’amplitude du changement et ses conséquences réelles ».
Et pourtant, au Québec, subitement, le principe de précaution et le libre choix devant l'incertitude sont exclus !
5 commentaires:
Pourquoi cet apprenti sorcier cligne-t-il toujours des yeux et puis se frotte le menton ?
M'a pas l'air net cet universitaire subventionné et bien gras.
Une génération d'enfants du Québec comme joujoux d'universitaires et de pédagogues payés et cooptés par l'État.
Les remarques de SIC TRANSIT sur Georges Leroux rabaissent le niveau de discussion. L’extrait video verse évidement dans la caricature, ce qui aide à réfléchir, mais il ne faut pas en rajouter en attaquant la personne elle-même. (Le pape peut lui aussi être pris en «défaut» sur une partie de discours citée hors contexte.) Le professeur a fait preuve d’excellence par ses écrits et par son enseignement universitaire, le problème réside dans sa perception des capacités effectives des élèves du primaire et du secondaire et dans sa vision de la société québécoise qui serait en déficit d’ouverture à la diversité religieuse et convictionnelle. En 2000, au lendemain de la loi 118, il s’était élevé contre l’imposition du cours Éthique et culture religieuse au 2e cycle du secondaire parce ce programme mettait en péril une considération appropriée de la question religieuse comme telle (cf. article signé avec Louis Rousseau : «Le détournement du rapport Proulx», Le Devoir, 1er juin 2000). Peu après, il s’est «converti» au nouveau programme pour son apport à l’éducation à la citoyenneté, susceptible de remplacer le fondement religieux de la formation morale et de compléter la dimension personnelle de cette matière. (On verra par la suite que le complément a occupé presque toute la place)... Je suis porté à penser que le choc émotif et sociopolitique créé par l’attaque du World Center en septembre 2001n’est pas étranger à l’engagement du philosophe à collaborer à l’élaboration et à la promotion de ce programme visant à protéger la société des ravages susceptibles de découler du manque d’ouverture à la diversité et au pluralisme. S’il a passé au premier plan dans le débat, c’est peut-être que le Ministère, faute de pouvoir défendre la valeur pédagogique et concrète du programme, s’est cantonné dans la mise en valeur des principes de philosophie sociale et des grandes finalités du programme. Le professeur Leroux, voulant défendre une cause éducative, s’apercevra peut-être un jour qu’il fut utilisé comme caution d’une démarche gouvernementale pas aussi transparente et pas aussi rigoureuse qu’elle ne le prétend. Une démarche gouvernementale semblant être guidée plutôt par des impératifs d’organisation scolaire et d’image juridico-politique… Il ne faut oublier que, particulièrement en philosophie, la science du doute demande sans cesse à être mise à profit… En attendant, n’oublions pas que, à tort ou à raison, une partie de ce que porte la société s’exprime dans les interventions du professeur Leroux. C’est à ce prix que le débat se poursuivra sur des bases plus constructives.
Merci Roger Girard de vos commentaires très constructifs et informatifs. Je vais essayer de lire son article cosigné de l'an 2000 dans le Devoir.
M. George Leroux parle bien pourtant dans cette vidéo du cours d'ECR et dit en introduction que celui-ci pourrait apparaître comme quelque chose qui pourrait s'apparenter à de la folie.
C'est uniquement le début de sa réflexion, il est vrai. Mais j'aime ce début sensé, il parle ailleurs de "courage" du gouvernement dans ce dossier (c'est ainsi que d'aucuns appellent les projets quelque peu téméraires qu'ils approuvent).
Il ajoute également que personne ne connaît les conséquences réelles, chiffrées, mesurables. Cette franchise l'honore et je ne pense pas qu'il revienne jamais sur cette déclaration par la suite.
En Synergologie (étude du language non verbal), le geste de se prendre le menton de la sorte signifie une attitude dubitative probablement face à son propre discours. Par surcroit, ce dernier semble difficile a livrer de façon sincère, ce qui renforce l'idée d'un doute. Toutefois, son épaule gauche semble indiquer qu'il désire réaliser quelque chose avec (ou à l'aide de) son auditoire.
Il faudrait un plus large extrait afin d'analyser avec cohérence le message non verbal que ce philosophe ne semble contrôler en rien.
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