mercredi 4 juillet 2018

Actrice noire joue Marguerite d'Anjou : nécessaire diversité, chants d'esclaves chantés par une blanche : horrible appropriation culturelle

Mise à jour du 4 juillet 2018

Dans un communiqué diffusé mercredi avant-midi, l’organisation du Festival affirme avoir été « ébranlée et fortement touchée par tous les témoignages reçus ». Elle tient à s’excuser auprès des personnes qui ont été blessées, et ajoute que cela n’était pas du tout son intention.

Le musicien afro-américain Moses Sumney s’était retiré du FIJM, mardi, en raison de la présence de SLĀV au sein de la programmation. M. Sumney reproche au spectacle d’être dirigé par un homme blanc (Robert Lepage) et qu’une chanteuse blanche (Betty Bonifassi) y interprète des chansons composées par des esclaves afro-américains.

Le Californien de 28 ans a indiqué sur Twitter qu’il ne pouvait présenter sa musique au Festival en bonne conscience après avoir appris que celui-ci continuait à défendre son événement publiquement.
Bien

Dans l’adaptation télévisée par la BBC des pièces Henry VI et Richard III de Shakespeare, intitulée The Hollow Crown (2e saison), Marguerite d’Anjou, jeune fille blonde, princesse de Lorraine et de Bar, est l’épouse du roi Henri VI d’Angleterre,



est jouée par une actrice de 47 ans — Sophie Okonedo — née à Londres d’un père nigérian et d’une mère juive :



Nécessaire, mais tardive ouverture à la « diversité », selon le correctivisme politique ambiant.

Voir aussi Angleterre — École apprendra que parmi « les premiers occupants de l’île se trouvaient des Africains » (quelques légionnaires romains berbères). Voir aussi la vidéo ci-dessous Why is the BBC blackwashing British history ? (Pourquoi la BBC rend-elle noire l’histoire britannique ?). Il en est de même avec les mythes homériques où des héros, notamment Achille décrit comme blond ou roux aux yeux bleus par les Anciens, sont désormais joués par des acteurs noirs (Troie : La chute d’une cité).

Achille (à gauche) et Zeus selon la BBC...


Robert de Beaumont dans la docufiction 1066: A Year to Conquer England (2017) de la BBC



Mal

Une chanteuse blanche ose interpréter des chants d’esclaves noirs lors d’un festival à Montréal.




Selon Radio-Canada qui veut comprendre :

Bien qu’elle travaille à partir du matériau brut des chants d’esclaves afro-américains depuis des années, ce n’est que cette semaine que la chanteuse Betty Bonifassi fait face à la tourmente, avec SLĀV. La communauté noire [non, la SRC : une partie de cette communauté... en fait les rares manifestants étaient de toutes les couleurs et plutôt anglophones] lui reproche d’utiliser son héritage culturel dans un spectacle conçu par des Blancs pour des Blancs. Un cas précis d’appropriation culturelle, disent les militants afrodescendants.



La célèbre journaliste québécoise, Marie-France Bazzo, décrit la scène :



Pour la Presse :

Pour la première représentation du spectacle SLĀV, près d’une centaine de personnes huaient les spectateurs qui entraient au Théâtre du Nouveau Monde. On pouvait entendre, parmi les slogans répétés par les manifestants, « Shame on you », « Cancel the show » et « Bye bye Betty ».

Tous des slogans en anglais.




L’appel bilingue et en écriture « inclusive » à la manifestation de Black Live Matters de Montréal organisme qui s’est constitué à l’origine pour dénoncer la violence policière contre les Noirs aux États-Unis :


Pour le Journal de Montréal, il s’agissait de « Quelques dizaines de militants “antifas” sont rassemblés devant le Théâtre du Nouveau-Monde »


Une trentaine de manifestants majoritairement blancs et anglos pour Marie-France Bazzo :






2 commentaires:

Raoul a dit…

Importation des problèmes de racisme américain par les étudiants anglophones de Montréal (souvent non Québécois).

Anonyme a dit…

Bock-Côté dit la même chose :

Un des signes les plus nets de l’américanisation mentale de la société québécoise se trouve dans l’importation chez nous d’un antiracisme débile et paranoïaque, qui n’a rien à voir avec notre réalité, et qui est pourtant en train de ravager la cervelle d’une partie significative de la jeune génération.

SLAV

On l’a vu encore une fois mardi au Théâtre du Nouveau Monde. On connaît le contexte de cette manifestation. Betty Bonifassi et Robert Lepage se sont associés pour un spectacle mettant en valeur des chants d’esclave depuis longtemps oubliés. Avec le spectacle SLĀV : une odyssée théâtrale à travers les chants d’esclaves, ils font ainsi entendre une voix oubliée de l’humanité.

Mais voilà, Lepage et Bonifassi sont coupables du crime qui ne se pardonne pas : ils sont blancs. Des militants se réclamant du mouvement Black Lives Matter, qui s’est constitué à l’origine pour dénoncer la violence policière contre les Noirs aux États-Unis, les ont accusés ainsi de faire usage de leur « privilège blanc » et de se rendre coupables « d’appropriation culturelle ».

Ces chants, disent les militants, n’ont pas été écrits pour les Blancs, qui devraient avoir la décence de ne pas les exploiter publiquement. Ils reprenaient le jargon de l’extrême gauche académique pour justifier leur haine des « Blancs ».

http://www.journaldemontreal.com/2018/06/28/le-racisme-des-antiracistes