vendredi 19 juin 2009

Ministre des Finances de l'Alberta : importance de la présence d'un parent à la maison

Des paroles sensées de la part du ministre des Finances de l'Alberta, Mme Iris Evans, deviennent des « propos controversés » pour Radio-Canada qui se fait la caisse de résonance du Parti libéral de l'Alberta (très minoritaire) et du correctivisme politique.

Rappelons les faits.

Le ministre des Finances de l'Alberta, Iris Evans, membre du Parti progressiste conservateur de l'Alberta a déclaré mercredi matin devant l'Economic Club du Canada à Toronto que la présence d'un parent à la maison est important pour assurer que les enfants soient bien éduqués.

Parlant de ses propres enfants, Mme Evans a déclaré : « Ils ont parfaitement compris que lorsqu'on éduque des enfants, on ne peut aller travailler et laisser leur éducation à d'autres. »

« Il ne s'agit pas d'une déclaration au sujet des garderies, a-elle ajouté. Il s'agit de préciser ce qui est important pour élever correctement ses enfants. »

« [On] doit valoriser l'extrême importance des [mères au foyer], a affirmé Gwen Landolt de REAL Women Canada dans un entretien avec LifeSiteNews.com, et notre société n'a pas assez fait cela. Elle dit qu'une femme, plus particulièrement une femme éduquée, gaspille son temps. Et, pourtant, cette mère rend un formidable service à la société... Il est temps que la société reconnaisse cette valeur et cette contribution. »

Landolt a concédé, toutefois, qu'étant donné notre contexte économique en récession et l'État qui défavorise fiscalement les parents au foyer alors qu'il subventionne le retour des femmes au bureau, il existe des raisons pratiques pour lesquelles une mère ne peut arrêter de travailler.

Ce que le ministre a déclaré « est tout à fait exact dans un monde parfait », a-t-elle ajouté, mais « les difficultés économiques nous forcent à travailler, pas uniquement pour se payer du luxe, mais simplement pour mettre du pain sur la table. »

À la suite des remarques de l'opposition libérale et de la controverse attisée par les médias, le ministre Evans a clarifié ses remarques hier, sans revenir sur le fond, ce que Radio-Canada ne dit pas dans sa dépêche. Il suffisait à la société d’État pour conclure sa dépêche édifiante que la ministre paraisse venir à résipiscence, seule issue possible pour la pécheresse en ces temps de correctivisme idéologique. La dépêche de la SRC se conclut donc par « Mme Evans s'est dite désolée. Elle a expliqué qu'elle ne voulait pas suggérer que deux parents qui travaillent accordent moins d'importance à l'éducation de leurs enfants. »

Complétons encore une fois pour donner plus de contexte et mieux comprendre ces paroles.

« Je comprends que certains aient pu être offensés par mes paroles, a déclaré Mme Evans, je ne voulais pas dire qu'il n'y avait qu'une manière d'éduquer ses enfants. »

« Comme j'ai travaillé la majorité de ma vie adulte alors que j'élevais mes enfants, je comprends qu'il est difficile de comparer les situations et que les parents doivent faire des choix difficiles dans l'intérêt de leurs enfants et je les félicite de faire ces choix. »

Félicitations donc aux parents qui font le sacrifice d'un salaire et veillent à l'éducation de leurs enfants à la maison.

Brian Rushfeldt, directeur général de la Canada Family Action Coalition, a déclaré qu'il existe de nombreuses études qui soutiennent le point de vue de la ministre Evans. « Il existe des preuves étayées par des recherches sérieuses qui démontrent que, lorsqu'un parent reste à la maison pour éduquer un enfant, cet enfant a plus de chances d'être plus équilibré et ne pas être mêlé à des difficultés liées au crime, aux drogues et à la sexualité... »

M. Rushfeldt s'est dit inquiet des remarques du chef du parti libéral Swann qui avait demandé des excuses ou la démission de Mme Evans. Demande répercutée et amplifiée par les médias. « J'ai été très troublé par les libéraux qui subitement demandaient des excuses immédiates. Mme Evans, même en tant que ministre du gouvernement, a encore... le droit au Canada d'exprimer son opinion. »

La demande d'excuse par les libéraux a amusé Dave Quist, directeur de l'Institut du mariage et de la famille Canada : « Il existe des millions de pères et de mères au Canada qui sont prêts à la féliciter et qui ne lui demandent certainement pas de s'excuser. Notre recherche nous montre que 82 % des familles au Canada, qu'il s'agisse des pères ou des mères, qu'elles habitent en ville ou à la campagne, peu importe la province, préfèreraient rester à la maison pour élever leurs enfants en bas âge. »





Étude « Les Canadiens font des choix en ce qui concerne la garde d’enfants » par l'Institut du mariage et de la famille Canada.

Les garderies ruineuses et non universelles (elles avantagent les femmes qui retournent travailler, pas les autres) du Québec augmentent-elles la natalité, font-elles des enfants mieux préparés ?

2 commentaires:

Romanus a dit…

... il va être trainé au tribunal de l'inquisition de l'orthodoxie ambiante et du fasco-féminisme...

Julie de la rivière a dit…

J'espere qu'elle ne s'excusera pas et que sera mis a jour la folie de cette société garderie et l'importance de l'amour dans l'éducation d'un enfant. Il est clair que les parents sont a tout age les meilleurs educateurs pour leurs enfants. Ce sont eux qui devraient etre soutenus, pas les institutions monopolisantes, ruinantes, déracinantes et deshumanisantes. Je ne comprends pas du tout cette mentalité de croire que la garderie et l'école, c'est aussi bon ou meme meilleur que la famille et la communauté immédiate.