mercredi 22 février 2017

France — Un nouveau modèle d'école basé sur la tradition

Poignée de main, vouvoiement des élèves et regard dans les yeux, dans cette école élémentaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), la discipline s'applique avant même de pénétrer dans la cour. Quelques rituels bien ancrés puis les élèves les plus méritants vont hisser les drapeaux français et européens avant d'entonner une Marseillaise à pleins poumons.

Un financement issu du mécénat

Il faut afficher ses attachements aux symboles et c'est la même chose dans les classes. Les garçons portent un uniforme vert et les filles un uniforme bordeaux. Ouverte en septembre dernier, cette école élémentaire fait partie des huit établissements du réseau Espérance banlieues financées par du mécénat. Des écoles privées hors contrat qui visent à redonner confiance aux élèves en difficulté. Les détracteurs de ces nouvelles écoles y voient le retour d'un enseignement archaïque. Ces écoles ne sont pas tenues de suivre le programme gouvernemental ni les méthodes pédagogiques imposées par le gouvernement. Elles ont aussi une grande liberté de recrutement du personnel enseignant (d'où la présence de cette jeune institutrice l'année précédente encore dans la finance). Ces libertés en éducation n'existe pas au Québec.

Résultats équivalents à l'école publique

Le reportage de France 2 affirme que les écoles de ce réseau obtiennent des résultats similaires à ceux d'une école publique secondaire (« collège » en France) locale. Le reportage ne dit rien sur la progression de ces élèves et si ceux évalués au collège étaient, comme il le semble dans le reportage pour cette école primaire, des élèves difficiles ou peu studieux auparavant.



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