vendredi 27 janvier 2012

Jacques Brassard sur le PQ et son abandon de l'école et de la défense de l'identité québécoise

Chronique de l'ancien ministre péquiste Jacques Brassard sur le PQ et sa radicalisation à gauche :
« Comment les électeurs peuvent-ils faire confiance à un parti qui s'entredéchire brutalement sur la place publique ?

On comprend alors pourquoi Pauline Marois n'a pas voulu guerroyer sur deux fronts et qu'elle n'a pas résisté à l'autre aile radicale, l'écolo-gauchiste. Le programme est donc resté un programme social-démocrate orthodoxe, fondé sur l'interventionnisme étatique et de nouvelles dépenses massives. Par conséquent, un programme déconnecté de la réalité du Québec contemporain faite d'un endettement incontrôlé et d'une fiscalité excessive. On y a ajouté, pour faire tendance, le bric-à-brac de l'idéologie verdoyante.

Cet ancrage à gauche explique, par exemple, le recrutement de candidats écolos « pur jus ». Et aussi, chez certains députés paniqués, cette tentation délirante de s'allier avec Québec Solidaire, un parti résolument socialiste, pour ne pas dire communiste. Tant qu'à déraper, faisons-le plus grand-guignolesque possible, n'est-ce pas ?

Mission oubliée

Et pendant que le PQ se préoccupe de conserver la corpulence de l'État et s'engage à donner vie aux lubies écolos hostiles au développement, il oublie la mission d'origine du nationalisme québécois, soit la défense et le renforcement de l'identité nationale.

Notre langue est de nouveau en position de recul. L'école est devenue la proie d'une technocratie déracinée qui en a fait un laboratoire du multiculturalisme ou l'on inculque à nos enfants le relativisme moral, l'oubli de notre parcours historique et le rejet du patrimoine et des valeurs issus de notre appartenance à l'Occident judéo-chrétien. De plus, nous sommes incapables d'intégrer convenablement les nouveaux venus, ce qui accentue le processus de minorisation dans la région de Montréal.

Dans ces heures sombres que nous vivons comme nation, en plein désarroi identitaire, on aurait pu espérer que le PQ, plutôt que de s'engluer dans l'écolo-gauchisme, retrouve sa raison d'être et son âme et mette en branle une grande offensive contre le multiculturalisme d'État dans le but de renforcer l'identité nationale. Si l'on veut que la souveraineté demeure une option d'avenir, il est impérieux de stopper le dépérissement identitaire qui mine la nation. »




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Élève intimidé par la direction de son école après un article où il donne son avis sur l'adoption par des homos

Plus tôt ce mois, Brandon Wegner, 15 ans, un élève en secondaire IV (3e ou seconde système français) dans une école du Wisconsin a écrit, à la demande de la rédaction du journal étudiant de son école, un article où il s'opposait à l'adoption d'enfants par des homosexuels. Une autre élève, Maddie Marquardt, adoptait la position inverse dans un article placé en vis-à-vis de l'opinion du jeune Wegner. Mlle Marquadt adoptait le point de vue qu'on ne peut déterminer si quelqu'un est un parent convenable en considérant son  « orientation sexuelle ».


Le journal étudiant est paru comme encart dans le journal local de Shawano, le Shawano Leader (7 000 exemplaires quotidiens). Peu après, la direction de l'école décida de supprimer ces deux textes des derniers exemplaires du journal étudiant qui devaient être distribués à l'école. Cette décision faisait suite à la plainte d'un homosexuel de Shawano à qui l'article de Wegner avait déplu. Les administrateurs de l'école ont présenté leurs excuses pour ce texte et décidé de retirer la page au complet du journal de l'école.

Mais voilà qu'un avocat auprès du Conseil pour la liberté (Liberty Counsel), un cabinet d'avocats à but non lucratif spécialisé dans la protection des droits garantis par le premier amendement de la Constitution américaine (liberté d'expression, de religion), a décidé de défendre le jeune Wegner.  Me Harry Milhet a déclaré que la liberté d'expression de l'étudiant avait outrageusement été violée.

Selon Me Mihet, la rédaction du journal a demandé à Wegner de s'exprimer sur l'adoption par des homosexuels. Dans son article d'opinion, l'élève de 15 ans déclare qu'un enfant à droit à avoir un père et une mère. Il cite également la Bible et conclut que « permettre l'adoption par des couples homosexuels est une abomination dans une société chrétienne. »

Pour Me Mihet, peu importe si on est d'accord avec l'adoption d'enfants par des couples homosexuels  : «  Il n'a fait qu'exprimer son opinion sur un sujet particulier, une opinion que certains approuveront et d'autres désapprouveront, mais une opinion qui est protégée de façon absolue par le premier amendement de la Constitution. »

Todd Carlson, directeur de l'école, aurait également forcé Wegner à rater des cours pendant des heures, l'aurait retenu pendant ce temps dans son bureau en compagnie d'autres adultes et aurait tenté de l'humilier pour avoir écrit cet article. Le tout sans avoir prévenu les parents de Brandon. En ce faisant, Wegner aurait raté un examen.

« Le directeur  lui a dit qu'il avait violé la politique de non-intimidation de l'école » de déclarer Mihet. « Le directeur l'aurait qualifié d'une kyrielle de qualificatifs humiliants. » Todd Carlson a demandé à Brandon Wegner s'il « regrettait » ce qu'il avait écrit. Lorsque Brandon a déclaré qu'il ne regrettait rien et qu'il maintenait son point de vue, le directeur Carlson lui a dit qu'il « devait être l'un des enfants les plus ignorants avec qui il avait jamais eu à discuter de ce sujet » et que « nous avons le droit de te renvoyer si nous le voulons » et que sa colonne l'avait « personnellement offensé, je sais donc que tu as offensé d'autres personnes ! »

Le bureau d'avocats menace désormais de poursuivre le district scolaire de Shawano si celui-ci ne présente pas des excuses au jeune Wegner intimidé d'une manière inacceptable par le directeur de son école. Le Conseil pour la liberté exige également que le district garantisse clairement aux élèves et aux parents qu'il respectera à l'avenir la liberté d'expression  des élèves journalistes, liberté enchâssée dans le premier amendement.

Le directeur Carlson affirme que la seule mesure qu'ait prise l'école est de supprimer les points de vue en faveur et contre l'adoption par des homosexuels dans le journal de l'école.

Toutefois, Me Mihet affirme que l'école de Brandon Wegner l'a informé qu'il ne pouvait plus écrire dans le journal étudiant, ce qui est évidemment une très mauvaise nouvelle pour tous les élèves en journalisme : « les jeunes élèves en journaliste doivent tous craindre aujourd'hui d'être punis s'ils abordent un sujet controversé, car leur sort pourrait être le même que celui de Brandon » a-t-il conclu.



Reportage de Fox News sur le sujet (en anglais)







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