mardi 17 janvier 2012

L'opposition à l'anglais intensif imposé par le Monopole de l'Éducation s'amplifie

Une quarantaine d'enseignants et de professionnels d'écoles primaires de Québec joignent leur voix aux opposants au programme d'anglais intensif en sixième année, craignant que son implantation freine la réussite des élèves, sape l'apprentissage des autres matières et alourdisse la charge de travail à la maison.

Les 40 enseignants et professionnels de l'éducation, qui travaillent dans 18 écoles de la capitale, de la maternelle à la sixième année, ont signé une lettre envoyée jeudi passé à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp. Cette lettre critique la décision prise au début 2011 par le premier ministre Jean Charest d'obliger, d'ici 2015-2016, tous les élèves de sixième année des écoles francophones à consacrer la moitié de leur année scolaire à l'anglais.

Le programme d'anglais intensif imposera aux professeurs d'enseigner la matière de sixième année en cinq mois, alors que ceux-ci manquent déjà de temps pour passer la matière en 10 mois, déplorent les signataires.

Ces derniers ajoutent que « ce ne sont pas que les notions qui seront traitées avec moins de temps, mais aussi les comportements, les émotions des enfants et tous les problèmes de la maison qui rebondissent à l'école », écrit l'auteure de la lettre, Marie-Hélène Côté, une enseignante de sixième année à l'école Beausoleil, dans Beauport. « Le quotidien difficile de certains enfants ne deviendra pas moins difficile parce qu'on est en mode "intensif" à l'école. »

Jusqu'à maintenant, le débat sur l'anglais intensif a beaucoup tourné autour des élèves en difficulté, remarque Mme Côté, que Le Soleil a rencontrée vendredi. Mais la sixième année en accéléré aura aussi des conséquences sur les élèves « moyens », croit l'enseignante, ceux dont les notes stagnent habituellement dans les 60 % et ne sont pas soutenus par des orthopédagogues « parce qu'ils ne sont pas assez faibles ».

« C'est la majorité de nos élèves. Qu'est-ce qu'ils vont faire eux autres ? demande Marie-Hélène Côté. Est-ce qu'ils vont devenir les élèves faibles de demain ? »

Marie-Hélène Côté croit qu'avec l'anglais intensif, le ministère de l'Éducation n'aura pas le choix de couper dans les autres matières s'il ne veut pas compromettre la réussite des élèves.

« On n'est pas contre l'anglais et on veut que les élèves s'améliorent, dit-elle. Mais on ne veut pas que ça se fasse au détriment des autres matières », dit-elle.

Depuis un mois, les enseignants québécois sont de plus en plus nombreux à s'opposer publiquement au programme d'anglais intensif. En décembre, des enseignants de l'école primaire Marguerite-d'Youville, dans Cap-Rouge, ont aussi envoyé une lettre à la ministre Beauchamp, l'accusant d'improviser une implantation «brutale, rapide et unilatérale» de l'anglais intensif.

Trois jours plus tard, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), qui représente plus de 60 000 enseignantes et enseignants des commissions scolaires du Québec, annonçait son opposition au programme d'anglais intensif, qu'elle qualifiait d'« utopique ».

Selon la FSE, l'implantation de l'anglais intensif grugera 400 heu­res par année aux autres matières dans le programme de sixième année.

Voir aussi

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« Avoir un père et une mère, c’est absolument fondamental »

Dans son dernier livre, Belles-mères, beaux-pères, leurs brus et leurs gendres, publié chez Odile Jacob, Aldo Naouri, célèbre pédiatre, s’interroge sur les liens familiaux, mais aussi sur la place du père dans le couple, sur les jeunes et la société de consommation, avec un regard psychanalytique et historique.

Question — Pourquoi se méfie-t-on d’emblée de sa belle-mère ?

Aldo Naouri — C’est la question que je me suis posée, compte tenu du nombre très important de jeunes femmes et de jeunes mères qui sont venues me parler des difficultés qu’elles avaient avec leur bellemère. Une date m’a frappé : le mois de Janvier. En effet, après Noël, le jour de l’an et toutes ces fêtes de famille, j’ai constaté à quel point ces moments intenses, où des disputes peuvent éclater, étaient parfois suivis de destructions de couple. Et en grande partie, à cause d’une pression du côté des bellesmères. Je me suis demandé pourquoi ? La réponse la plus immédiate, c’est qu’une belle-fille et sa belle-mère [la marâtre] sont deux femmes qui aiment le même homme.

Q. — La Bible parle des origines de la famille. Que nous raconte, par exemple, l’histoire d’Adam et Ève ?

A. N. — Elle nous raconte l’histoire de ce face-à-face qui montre que la vie est bien le résultat d’un équilibre entre deux forces opposées, un homme et une femme et que, pour un enfant en particulier, avoir un père et une mère, c’est absolument fondamental. Les sociétés ont œuvré dans le sens de cet équilibre en dressant un pouvoir paternel face à la puissance maternelle, cette puissance naturelle de donner la vie.

Il est bon que les deux parents soient présents et que, de la confrontation du masculin et du féminin, naisse un véritable équilibre pour l’enfant. Pourtant Ève, dans la Bible, en appelant son fils Caïn, qui signifie « je l’ai conçu avec Dieu », roule un peu dans la farine ce pauvre Adam qui ne devient plus que l’inséminateur. Symboliquement, Ève marque d’emblée son pouvoir sur l’univers infantile. Le vrai père étant Dieu, Ève sera bien la plus puissante du couple dans le destin de l’enfant.

Q. —  Et que dit la science ?

A. N. — La science va s’efforcer de corriger le symbolique. Anthropologiquement et historiquement, on constate en effet que l’avènement de la puissance du père naît avec l’avènement de la culture, c’est-à-dire la loi de l’interdit de l’inceste, première initiative humaine dans le déséquilibre naturel. On rompt alors avec la nature. Cette loi sera le premier mur de soutènement de toutes les autres lois qui organiseront les sociétés. Et pourquoi les humains ont-ils pris cette décision, il y a environ 500 000 ans ? Toutes les explications anthropologiques ou psychanalytiques nous disent, une fois de plus, que c’est pour mettre de l’ordre dans le chaos de la sexualité masculine.

Cette initiative va créer au cours du temps une disparité entre l’homme et la femme. On constate en effet que la domination masculine, dont les femmes seront au fil du temps les victimes, va entraîner à son tour chez elles un investissement majeur vis-à- vis de leur enfant, qu’elles vont considérer comme légitime et leur appartenant.

Q. — À propos de cet enfant trop investi, vous insistez sur l’égoïsme, l’individualisme du monde contemporain. Comment influe-t-il sur nos liens familiaux ?

A. N. — Aujourd’hui, nous avons évacué l’idée de dette symbolique : les jeunes sont extrêmement investis par leurs parents, tout leur est dû. Ces adolescents dont on fait un marché en les flattant sur tout, et qui, parfois, prétendent savoir comment diriger le monde ou le refaire, et bien, ces jeunes ne se sentent pas du tout en dette envers leurs parents. On a supprimé l’idée de différence générationnelle, effacé la verticalité de la relation pour mettre en place une horizontalité.

Et la société de consommation a pu s’engouffrer dans cette brèche, jusqu’à consommer du partenaire comme un produit. Simplement parce que notre environnement culturel (cinéma, musique, télévision) projette une idée de l’amour purement adolescente. L’amour ne pourrait être qu’amour passion ! Celui-ci est fort, intelligent et beau, mais il est spécifique à l’adolescence parce qu’il est si intense, que l’on ose alors abandonner le giron parental sécurisant pour prendre le risque de l’inconnu. Mais après, il faut tenir compte de la réalité.

Le mariage en particulier, qui demande de faire des concessions pour que l’autre existe, ce qui est le contraire de l’individualisme où il n’y a pas d’autre que moi.

Q. — Vous dites que dans le couple la mère doit rester une femme avant d’être mère et que seul le mari peut l’y aider ?

A. N. — Aujourd’hui, où la société tend à effacer le père dans un couple — nom de la mère juridiquement égal à celui du père, congé paternel prolongé… —, c’est d’abord à l’homme de faire l’effort de rester suffisamment séduisant pour que sa femme ait envie de redevenir une femme et ne sombre pas dans le gouffre de la maternité. La société a gommé le patriarcat pour faire triompher le matriarcat, mais celui-ci va s’écrouler s’il n’y a plus en face la force symbolique de la dimension paternelle, toujours au nom de cette loi de l’équilibre familial ! Pour répondre à votre question, si l’homme demande à une mère de redevenir une femme, alors l’autorité passe bien, les rôles sont plus harmonieusement répartis. L’homme, la femme, l’enfant, retrouvent leur juste place...


Source : Famille & Éducation n° 489


Voir aussi :

Changer la famille par la loi et la fiscalité : pères et mères pareils ou égaux ?

Comment créer une majorité en faveur de l'homoparentalité...dans les médias

Pourquoi le patriarcat a de l’avenir





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Évolution dans la répartition des cours de religion en Belgique

Le financement des cultes coûte quelque 140 millions d'euros par an au budget de l'État belge, rapporte mardi La Dernière Heure sur base d'une étude du Crisp, le Centre de recherche et d'information sociopolitique.

Ce montant comprend les traitements, mais également les pensions des ministres des Cultes, ainsi que des délégués laïques. À cela, il faut encore ajouter 160 millions d'euros de financement par diverses entités, essentiellement consacrés aux édifices.

Ces interventions financières en faveur des cultes et de la laïcité sont distribuées entre le culte catholique (85,8 %), la laïcité organisée (8 %), le culte protestant-évangélique (2,5 %), le culte islamique (2,1 %), ainsi que les cultes orthodoxe, israélite et anglican.

Au niveau de l'enseignement officiel, la religion islamique est désormais nettement majoritaire à Bruxelles, et ce en primaire comme en secondaire (43 % et 41,4 %), loin devant la religion catholique (23,3 % et 15,2 %), devancée par le cours de morale (27,9 % et 37,2 %). Bruxelles connaît une forte évolution démographique liée à l'immigration.

En Wallonie, les tendances s'inversent. En primaire, 52,8% des élèves de l'enseignement officiel suivent un cours de religion catholique, contre 37,3% un cours de morale et 8% celui de religion islamique. En secondaire, le cours de morale domine (64,2%) le cours de religion catholique (26,4%) et de religion islamique (7,8%).

En Flandre, dans l'enseignement primaire, 81,9 % des élèves (et 81,8 % en secondaire) suivent le cours de religion catholique, contre 10 % (13,1 %) pour le cours de morale et 6% (3,8 %) celui de religion islamique.




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Écoliers montagnais s'initient à la drogue à un âge moyen de 9,6 ans

Les écoliers montagnais s'initient à l'alcool et au cannabis à l'âge moyen de 9,6 ans, selon une enquête dirigée par Myriam Laventure, professeur au département de psychoéducation de l'Université de Sherbrooke.

Dans le cas du cannabis (ou marijuana), « l'écart type » est de 2,7 ans, ce qui signifie que quelques enfants ont commencé à en fumer à l'âge de 7 ans, a indiqué Mme Laventure au cours d'un entretien.

Les membres de son équipe de recherche ont interrogés 161 enfants de 9 à 12 ans qui fréquentent les écoles primaires de huit communautés montagnaises de la Côte-Nord, de la Basse-Côte-Nord et du Labrador québécois.

Les chercheurs ont demandé aux écoliers de la troisième à la sixième année primaire quel âge ils avaient lorsqu'ils ont consommé pour la première fois des « psychotropes », soit des cigarettes, de l'alcool, du cannabis, des solvants ou des drogues dures. « Plus de la moitié des enfants questionnés rapportent s'être initiés à la cigarette, près de la moitié a déjà bu de l'alcool et plus du tiers de l'échantillon a déjà consommé du cannabis », dit le rapport. De plus, bien que les enfants soient moins nombreux à s'être initiés aux solvants et aux autres drogues, 10,6 % rapportent tout de même avoir déjà essayé ces autres drogues illicites.

« Un pourcentage plus important de filles que de garçons s'est initié à la consommation, et ce, peu importe la nature du psychotrope. »

« Or, plus la consommation débute tôt, plus il y a risque de dépendance. C'est désespérant de voir un taux de consommation de psychotropes aussi élevé chez des enfants aussi jeunes. »

Même s'ils sont peu nombreux, le simple fait que des enfants du primaire aient déjà pris des drogues dures est inquiétant, selon elle. Il s'agit surtout de petites filles.

« On se serait attendu à trouver du solvant, mais c'est très rare. Les autres drogues qui remportent la palme sont les hallucinogènes, les speeds et la cocaïne. Dans ce cas, l'âge d'initiation est de 9,5 ans. Quelques enfants ont fait leur première expérience à 8 ans. »

Les enfants ont été interviewés dans les écoles de Bersimis (entre Forestville et Baie-Comeau), Grande Baie et Maliotenam (près de Sept-Îles), Mingan, Natashquan, La Romaine, Saint-Augustin et Matimekosh (à Schefferville).




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« Taire le sexe des foetus pour sauver des fillettes »

Pour sauver les fillettes asiatiques à naître, l'Association médicale canadienne lance un plaidoyer pour interdire la divulgation du sexe des foetus avant la 30e semaine de grossesse.

Trop de foetus féminins au pays sont tués simplement en raison de leur sexe, déplore l'Association dans un éditorial de sa publication, le Journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ).

« Le foeticide féminin survient par millions en Inde et en Chine, mais il est aussi commis en Amérique du Nord en nombre suffisamment important pour créer une distorsion du ratio garçons-fillettes dans certains groupes ethniques », déplore le rédacteur en chef du journal, le Dr Rajendra Kale.

Le président du Collège des médecins du Québec, Charles Bernard, est tout simplement éberlué par la suggestion. « Pour nous, à première vue, c'est farfelu d'interdire de divulguer de l'information avant 30 semaines ».

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexia Conradi, va dans le même sens, même si elle estime que « la sélection [l'avortement] selon le sexe est une pratique inacceptable ».

Comment et pourquoi ?

La femme n'est-elle pas maîtresse de son corps, pour ces féministes, que l'amas de cellules à naître soit un jour une fille ou un garçon ? Mme Alexia Conradi veut-elle remettre en cause le libre droit à l'avortement des femmes ?







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France — Liberté des éditeurs de manuels scolaires, entretien avec un petit éditeur

En France, plus de 20 % des professeurs du primaire n’utilisent aucun manuel scolaire et préfèrent, malgré la surcharge de travail, préparer leurs fiches et les photocopier. Or, un cartable sans livres, cela n’aide guère les élèves à structurer leurs apprentissages. Voici une interview de Jean Nemo, fondateur en 2007 des éditions de La Librairie des écoles pour renouveler l’offre de manuels scolaires et en s’inspirant de méthodes éprouvées par des générations d’enseignants. Rappelons qu'au Québec, les manuels scolaires doivent être approuvés par une Bureau d'approbation du matériel didactique (BAMD) qui veille notamment au correctivisme politique desdits manuels (voir Parmi les fonctions essentielles du BAMD, la chasse aux écarts par rapport au politiquement correct).

Qu’est-ce qu’un manuel ?

Jean Nemo : Du b.a.-ba à e=mc2, le « manuel » est le document qui contient le cours. Il permet aux élèves d’avoir une vision d’ensemble du programme, de s’avancer ou de revenir librement sur des notions mal comprises. De plus, il sert de pont entre l’école et la famille. Le plus souvent, le manuel est aussi une « méthode », c’est-à-dire une mise en forme structurée et progressive des connaissances. C’est pourquoi il peut contenir exercices, illustrations et révisions.

Quid du livre du maître ?

J.N. : Quand le manuel n’est pas seulement un cours illustré, mais une méthode, celle-ci repose sur des principes pédagogiques explicités dans un livre du maître. Cet ouvrage ne se limite pas à donner les réponses aux exercices. Il aide le maître, séance après séance, à organiser concrètement le « pilotage   » de la classe.

De quelles libertés les éditeurs disposent-ils ?

J.N. : Les éditeurs sont libres, à condition de tenir les objectifs fixés par les programmes officiels. Ce sont les professeurs qui, par le jeu de la libre concurrence, sont en situation de rejeter les mauvais manuels : chaque professeur choisit son manuel, selon le principe de la liberté pédagogique. Il peut même décider de ne pas en utiliser. En pratique, les écoles s’efforcent de faire des choix cohérents entre les classes et entre les niveaux, afin que les élèves ne changent pas de méthode en passant du CP (1re année du primaire) au CE1 (2e année du primaire), par exemple.

En 2011, huit grands éditeurs concentrent 80% du marché scolaire. Quelle est la place des petits éditeurs   ?

J.N. : Aujourd’hui, 20 % – et sans doute plus encore – des professeurs de primaire n’utilisent aucun manuel. Sans doute ne sont-ils pas satisfaits par l’offre actuelle des grands éditeurs. En proposant une offre alternative, la Librairie des écoles espère les réconcilier avec l’usage de manuels simples, efficaces et classiques.

Quel avenir ont les manuels en ligne   ?

J.N. : Peu importe le contenant, c’est le contenu qui prime. Ce qui fait la qualité d’une méthode pédagogique, c’est sa cohérence, sa progression, la qualité de sa vulgarisation. Le fait de multiplier les sources, les supports, les gadgets ne peut que nuire à la clarté et à l’ordre dont les élèves ont tant besoin. Cela dit, rien n’empêche de concevoir des contenus rassemblant ces qualités essentielles sur un support numérique. À ma connaissance, ce n’est pas encore le cas.

Pensez-vous que l’unité des programmes est une condition sine qua non de l’unité et de la cohésion politique de la nation?

J. N. : Que l’État fixe des objectifs me semble être cohérent avec l’existence d’une Éducation nationale. Mais les méthodes pour y parvenir, elles, sont le fruit d’une pratique complexe, dont l’efficacité est quotidiennement éprouvée par les professeurs. La liberté pédagogique est donc essentielle pour mettre en concurrence les différentes méthodes. Et, si certaines d’entre elles permettent aux élèves d’aller plus loin que ne l’exigent les programmes, je ne vois pas ce que la France peut y perdre.

Via liberté scolaire




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