lundi 3 juin 2013

Québec — Étudiantes de cégep doivent se voiler pour visiter une mosquée sous peine de sanction

Les étudiants du programme Éducation à la petite enfance du cégep [fin du lycée en France] Marie-Victorin, une classe de 24 filles et 1 garçon devait visiter une mosquée dans le cadre d’un cours sur les religions. 14 filles ont refusé de porter le voile.






  • La direction du collège leur a dit « pas de voile, pas de visite à la mosquée et perte de 10 % des points de l'évaluation de l'année ». Elles se sont donc voilées alors que l'étudiant n'avait aucune contrainte. L'étudiante qui a dénoncé cette discrimination – Dutrizac n'a pas diffusé son témoignage – était en pleurs, se disait victime d'intimidation et affirmait que les enseignants sont venus en classe pour savoir qui avait alerté les médias.





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Violence conjugale projet ECR, secondaire 2 (14 ans) : tous les clichés et préjugés

Autre projet d'éthique et de culture religieuse (volet éthique) qui joue sur tous les stéréotypes concernant la violence conjugale. Nous nous demandons si (mal) parler de la violence conjugale à 14 ans est vraiment utile et s'il n'y aurait rien de plus urgent à apprendre au début du secondaire...


Dans toutes les photos où l'agresseur est identifiable, il s'agit d'un homme...

« 8 sur 10 des victimes [sic] sont des femmes » (1:25) C'EST très CONTESTABLE, voir ci-dessous.

« Après l'agression, l'homme essaie de justifier son comportement » (2:26). Jamais une femme ?

On notera que la rédemption, un vrai changement n'est pas possible après une violence conjugale : la rechute est inéluctable, machinale, les agresseurs passent par des phases mais « ça recommence de plus en plus rapidement ».

La vidéo reproduit tous les clichés et préjugés du prêt-à-penser. Elle a dû être bien accueillie par le gentil animateur du cours ECR.

Éléments factuels 

Comme nous l'apprennent de nombreuses études dont un rapport de l'Institut de la statistique du Québec en 2007, la violence conjugale est bien partagée et bidirectionnelle :
« Bidirectionnalité de la violence

Par ailleurs, la similarité des taux de prévalence de la violence rapportée par les hommes et les femmes reflète peut-être en grande partie le fait que la violence entre conjoints ou partenaires constitue un phénomène largement bidirectionnel ou mutuel, comme l’attestent plusieurs études

 (Capaldi, Kim et Shortt, 2007 : 107; Straus, 2006a : 8; Archer et Graham-Kevan, 2005 : 274; Fergusson, Horwood et Ridder, 2005a : 1110; Field et Caetano, 2005 : 504; Williams et Frieze, 2005 : 775; Linder et Collins, 2005 : 257; Arriaga et Foshee, 2004 : 179; Ehrensaft, Cohen, Brown, Smailes, Chen et Johnson, 2003 : 745, 749-750; Hines et Saudino, 2003 : 204-206; Kwong, Bartholomew, Henderson et Trinke, 2003 : 294-295; Anderson, 2002 : 851, 856; Harned, 2002 : 1189; Straus et Ramirez, 2002 : 6; Capaldi et Owen, 2001 : 431; Kessler, Molnar, Feurer et Appelbaum, 2001 : 492-493; Archer, 2000 : 660; Bradbury et Lawrence, 1999 : 188; Kwong, Bartholomew et Dutton, 1999 : 155; Magdol, Moffitt, Caspi, Newman, Fagan et Silva, 1997 : 73; Sorenson, Upchurch et Shen, 1996 : 37; Morse, 1995 : 263; O’Leary, Malone et Tyree, 1994 : 594; Straus, 1993 : 74; Brush, 1990 : 61).
 »
http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/violence_h-f04_pdf.htm 

Les campagnes gouvernementales partiales ne sont peut-être pas sans effet sur les clichés que régurgitent ces jeunes élèves.

Regardez les vidéos suivantes pour une analyse d'une de ces campagnes.





Et ces vidéos sur les statistiques faussées et tronquées sur la violence conjugale que l'on diffuse :


Statistiques erronées sur la violence conjugale (1re partie)


Statistiques erronées sur la violence conjugale (2nde partie)





Mario Dumont et 300.000 femmes battues, y avez-vous cru ?




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Projets vidéo ECR : Hip Hop, les groupes musicaux qui ont marqué l'histoire, la grève étudiante et Walt Disney....

Projets vidéo en éthique et culture religieuse... Toutes les vidéos sont signées par leurs auteurs et identifiées comme des projets en éthique et culture réalisés en 2011 et 2012. Attention, ça vole très haut...

Le Hip hop (quel rapport avec l'éthique ou la culture religieuse ?) :



Les groupes musicaux qui ont marqué l'histoire (idem) :



La grève étudiante (une question d'éthique) avec une adulte qui, bien sûr, est impressionnée par la solidarité (l'esprit moutonnier ?) des jeunes si créatifs dans cette ère individualiste, etc. :




Et enfin sur Walt Disney... avec de larges extraits de Pocahontas (dessin animé à l'eau de rose sur les gentils Amérindiens et les Européens qui ont tant à apprendre dans la paix et le métissage) puis une identification avec Esmeralda la gitane :



(Critique du Guardian de Pocahontas, Pocahontas, la vraie de l'Express, il n'y a en fait aucune preuve historique que Smith et Pocahontas aient été amoureux, Pocahontas était d'ailleurs trop jeune).

Voir aussi Projet ECR -  Rite: Sacrification Judaisme [sic] ECR




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Les élèves francophones minoritaires dans les écoles de Montréal... Qui assimilera qui ?

Le nombre d'allophones dépasse maintenant le nombre de francophones dans les écoles de Montréal. Près de la moitié (42,6 %) des élèves montréalais sont allophones, c’est-à-dire que leur langue maternelle n’est ni le français, ni l’anglais, révèle une étude réalisée en 2012 par le Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal.

Ils sont plus nombreux que les élèves francophones qui représentent environ 36,7 % du réseau scolaire montréalais. La proportion d’élèves dont la langue parlée à la maison est autre que le français ou l’anglais continue également d’augmenter. En 2012, elle atteignait 27,7 % sur l’île de Montréal, ce qui surpasse la proportion d’élèves anglophones (25,6 %).

Pour le sociologue Mathieu Bock-Côté :
« La nouvelle ne surprend pas vraiment, mais elle crée quand même un choc : on devine la situation de plus en plus intenable pour les enseignants

[...]

la loi 101 devait produire des Québécois francophones. De manière générale, elle a plutôt produit des Canadiens bilingues. Il ne s’agit pas que d’une nuance. Souvent, chez les « enfants de la loi 101 », on s’identifie moins à la nation québécoise qu’à Montréal, considérée comme une métropole bilingue et multiculturelle spontanément accueillante envers les différentes manifestations de la diversité.

[...]

C’est l’idéal d’un « citoyen du monde » post-national [note du carnet: renforcé par le programme scolaire] qui s’impose peu à peu et qui donne à ceux qui s’en réclament un sentiment de supériorité morale. Je le redis, nous assistons déjà à la désaffiliation symbolique de Montréal par rapport au reste du Québec. »

« Les enseignants remarquent un changement dans les classes d’accueil depuis quelques années. On se retrouve avec de plus en plus d’élèves qui ne fréquentaient même pas l’école dans leur pays d’origine. Le défi est immense », lance Alain Marois, de l’Alliance des professeurs de Montréal.

« En ce moment, nous n’avons pas toutes les ressources nécessaires pour franciser correctement nos jeunes, alors que le nombre d’allophones ne cesse d’augmenter. »

Le maintien du français en classe pose des difficultés au personnel enseignant, selon M. Marois.

« Ce qui est épeurant, c’est qu’on a des élèves en classe d’accueil qui sont pourtant nés au Québec. Leurs parents ne parlent pas français et n’ont donc jamais transmis cette langue à leurs enfants. »

Pendant ce temps, la ministre de l’Immigration et de la Charte de la langue française  s'est dit prête à « accueillir un plus grand nombre d’immigrants, mais qu’il faut encore amenuiser les craintes [des francophones en voie de minorisation à Montréal] face à la différence, qui barrent [selon elle] parfois le chemin aux nouveaux arrivants. » Discours de la part d'une ministre d'un parti prétendument nationaliste que n'aurait pas renié ses prédécesseurs du PLQ, fédéralistes et de plus ouvertement partisans du bilinguisme du Québec.




Voir aussi

Ministre Courcy : « accueillir un plus grand nombre d’immigrants, mais amenuiser les craintes face à la différence »





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Étude sur l'instruction à domicile au Canada

Voici une série de tableaux tirés de l’étude Quinze ans plus tard : Les adultes canadiens diplômés de l’école-maison (synopsis en français | étude intégrale en anglais) produite par le Centre canadien pour l’école-maison. Ils démontrent que, dans pratiquement tous les domaines importants de la vie, les enfants instruits à la maison réussissent, à court et long terme, mieux que leurs homologues des écoles conventionnelles.

Synopsis1
Synopsis2
Synopsis3
Synopsis4
Synopsis5
Synopsis6

Source Monarchomaque

Voir aussi

A+ pour l’enseignement à la maison selon une étude des universités Concordia et Mount Allison

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Mouvement américain prône retrait massif de l'école publique pour éviter « dissonance cognitive » que la Cour suprême du Canada valorise





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