mardi 6 août 2013

La fonte des glaciers de l’Himalaya ne menace pas le sous-continent indien

Malgré un recul possible des glaciers de l'Himalaya au cours des prochaines décennies, l'approvisionnement en eau du sous-continent indien ne devrait pas être menacé, tout au moins d'ici la fin du siècle, selon une étude publiée dimanche dans Nature Geoscience.
 
Les auteurs, chercheurs à l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas, ont simulé ce qui pourrait se passer dans deux des principaux bassins hydrographiques de la région - l'un alimenté par l'Indus, l'autre par le Gange - à partir de deux scénarios différents de hausse des températures.

La mousson en Inde
Au cours du XXIe siècle, il ne devrait pas y avoir de pénurie d'eau, car la fonte additionnelle des glaces devrait notamment permettre de faire face à une hausse de la demande en eau dans une région du monde à forte croissance démographique qui connaît également une hausse du niveau de vie.

« Dans les deux cas, les glaciers vont reculer, mais le volume des eaux de ruissellement issues de la fonte des glaces est sur une tendance à la hausse au moins jusqu'à 2050", selon les auteurs de l'étude.

« Combinée à un changement favorable en terme de précipitations [autrement dit : plus de pluie due au réchauffement climatique], la disponibilité de la ressource en eau ne devrait pas décroître au cours du siècle », estiment les chercheurs. Pour eux, « les bassins qui dépendent de la mousson et de la fonte des glaciers continueront à pouvoir faire face à une demande croissante en eau ».

Cette nouvelle étude est basée sur des données hydrologiques régionales plus fines que celles utilisées lors de précédents travaux sur l'impact de la fonte des glaciers de l'Himalaya, précisent les scientifiques.

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Québec — Le gouvernement aurait minutieusement orchestré la forte hausse des taxes scolaires

 La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’enseignement primaire et secondaire et députée de Montarville, Nathalie Roy, a réagi lundi aux propos de la ministre péquiste de l’Éducation, qui a affirmé que les hausses des taxes scolaires n’étaient pas excessives et qui a refusé de critiquer les commissions scolaires d’avoir pigé à nouveau dans les poches des contribuables.

« Il fallait s’attendre à cette réaction de la ministre de l’Éducation, qui minimise l’importance des hausses de taxes scolaires, elle qui fait partie de ce gouvernement qui a ouvertement encouragé les commissions scolaires à hausser leurs taxes dans son dernier budget. Autant le PQ que les libéraux de Philippe Couillard savaient dès le mois de novembre dernier ce qui allait se produire. La seule façon pour les commissions scolaires de "hausser leurs revenus", tel que le gouvernement l’a textuellement écrit dans son budget, c’est de hausser les taxes. En donnant cette orientation dans son budget, le PQ a donc minutieusement orchestré ces hausses des taxes scolaires qui affectent entre autres des milliers de familles de la Montérégie, qui ont déjà commencé à recevoir leur facture », a rappelé la députée. Ainsi, à Saint-Amable le compte de taxe augmente-t-il en moyenne de plus de 19%, de près de 9% à Carignan, de plus de 15% à Longueuil et de 22% à St-Jean-sur-Richelieu, pour ne nommer que quelques villes.



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