Nous avions déjà parlé de cette dernière priorité du Monopole de l'Éducation : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État. Peu d'écoles se sont intéressées à ces formations de promotion de l'homoparentalité. Les lobbies en faveur de celle-ci se tournent vers les universités « afin d'informer » les futurs enseignants et lutter contre une prétendue « homophobie » alors qu'il s'agit d'offrir aux enfants la chance d'avoir un père et une mère.
Nous reprenons ici les extraits et commentaires de Carl Bergeron :
Gary Sutherland, Antonio Ortega et leur fils Raphaël. Photo fournie par la coalition des familles homoparentales.
Voir aussi le commentaire de Brigitte Bédard :
S. Galipeau. EN FINIR AVEC L’HOMOPHOBIE, La Presse, 30/10/2009.
Nous sommes un vendredi matin, dans un cours de sociologie, école et société, offert aux étudiants du bac en éducation, à l’UQAM. Au programme: une toute nouvelle formation, financée par le ministère de l’Éducation, développée et offerte par la Coalition des familles homoparentales : Regard sur les familles homoparentales.
[…]
D’après les chiffres du recensement de 2006 de Statistique Canada, plus de 4000 couples de même sexe vivent avec des enfants au pays. Au Québec, on estime que plusieurs milliers d’enfants vivent dans des familles homoparentales [4000 couples dans le Canada tout entier, mais des milliers d'enfants au Québec : l'incongruité statistique est quelque peu gênante — NDLR]. Un enfant par école, environ. Ce chiffre ne peut être appelé qu’à augmenter avec les années. Depuis 2002, la loi permet aux couples de même sexe d’adopter. D’où l’intérêt d’une telle formation, qui vise à briser une foule de tabous, visiblement persistants. [Quels « tabous » ? « L'homoparentalité » est abordée régulièrement dans les médias de masse, en plus de bénéficier d'un soutien financier, légal et institutionnel de l'État. — NDLR]
« L’idée, c’est d’ouvrir la réalité enseignante à toute cette diversité, explique Hélène Belley, l’enseignante, qui a eu l’idée d’inviter la Coalition dans le cadre de son cours. L’école n’est pas isolée. Elle est inscrite dans une société plurielle, dit-elle. Un enseignant qui laisserait passer des commentaires homophobes, par exemple, je pense que malheureusement, ce serait un enseignant qui raterait son coup. »
D’abord, la théorie : pendant toute la première moitié du cours, les formateurs se sont efforcés, études scientifiques à l’appui, de déboulonner une foule de mythes. Qu’on se le dise, ce n’est pas l’orientation sexuelle qui fait, ou non, un bon parent. [L'enjeu soulevé par « l'homoparentalité » n'est pas d'abord l'orientation sexuelle, mais la différence sexuelle. On est soit père, soit mère, et non seul « parent ». La différence sexuelle est précisément ce qui fonde la « famille », d'où le non-sens des « familles homoparentales ». — NDLR]
[...]
La formation a été développée par la Coalition des familles homoparentales, approuvée par des chercheurs des universités McGill et UQAM, et financée par le ministère de l’Éducation, à raison d’une subvention de 80 000 $. Elle comprend un cours, et surtout une trousse, avec témoignages vidéo, dépliants, et cahiers d’activités, à faire en classe avec les élèves. Offerte gratuitement à tous les intervenants qui travaillent de près ou de loin avec les enfants, à Montréal comme à Québec. Jusqu’à maintenant, ce sont surtout les universités, les cégeps et les syndicats qui se sont montrés intéressés. Seules trois écoles ont à ce jour reçu la formation.
De quoi j'me MELS?Vous connaissez la dernière trouvaille du MELS (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport) ? Si non, vos enfants ou vos petits-enfants, eux, l’apprendront cet automne. Dès la première année du primaire, on leur présentera la « Trousse homoparentale », concoctée spécialement pour eux. Ils sauront tout ! Du « mariage » jusqu’à la « conception ». [Note du carnet : nous pensons qu'ils sauront tout ce que ces lobbies veulent bien écrire dans ces trousses.]
Le MELS veut faire « tomber les tabous ». Les journaux l’ont répété béatement. Un tabou ? S’cusez mais… faudrait relire ce que le mot “ tabou ” veut dire. Un “ tabou ” est ce sur quoi on fait silence, par crainte ou par pudeur. En ce qui concerne “ l’homoparentalité ” et tout ce qui se rattache à l’homosexualité, on trouve de tout, sauf du silence, de la crainte ou de la pudeur !
Suite ici.
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)
Le
Mme Najat Boughaba est très fière de sa participation dans le programme d'éthique et de culture religieuse. Dans une de ses chroniques de L'Écho du Levant, un journal communautaire montréalais, le 6 novembre 2007, elle déclare avoir été invitée à présenter une conférence sur le programme d'éthique et culture religieuse (ECR). C'est le cas comme le relate 



Comme le rapportait le journaliste Brian Myles dans Le Devoir du samedi 17 octobre 2009, page a4, Mme Boughaba a également partagé une tribune médiatique avec Mohammed Elmasry (le même qui a attaqué et perdu contre Maclean's et Mark Steyn) au journal L'Écho de l'Orient, où elle a occupé le poste de rédactrice en chef jusqu'à la fin 2007. Sous le pseudonyme de Najat Mustapha, Mme Boughaba signait des chroniques sur les accommodements raisonnables, la montée en force du Hezbollah au Liban et l'ascendant exercé par son secrétaire général, Hassan Nasrallah.