vendredi 27 janvier 2012

Élève intimidé par la direction de son école après un article où il donne son avis sur l'adoption par des homos

Plus tôt ce mois, Brandon Wegner, 15 ans, un élève en secondaire IV (3e ou seconde système français) dans une école du Wisconsin a écrit, à la demande de la rédaction du journal étudiant de son école, un article où il s'opposait à l'adoption d'enfants par des homosexuels. Une autre élève, Maddie Marquardt, adoptait la position inverse dans un article placé en vis-à-vis de l'opinion du jeune Wegner. Mlle Marquadt adoptait le point de vue qu'on ne peut déterminer si quelqu'un est un parent convenable en considérant son  « orientation sexuelle ».


Le journal étudiant est paru comme encart dans le journal local de Shawano, le Shawano Leader (7 000 exemplaires quotidiens). Peu après, la direction de l'école décida de supprimer ces deux textes des derniers exemplaires du journal étudiant qui devaient être distribués à l'école. Cette décision faisait suite à la plainte d'un homosexuel de Shawano à qui l'article de Wegner avait déplu. Les administrateurs de l'école ont présenté leurs excuses pour ce texte et décidé de retirer la page au complet du journal de l'école.

Mais voilà qu'un avocat auprès du Conseil pour la liberté (Liberty Counsel), un cabinet d'avocats à but non lucratif spécialisé dans la protection des droits garantis par le premier amendement de la Constitution américaine (liberté d'expression, de religion), a décidé de défendre le jeune Wegner.  Me Harry Milhet a déclaré que la liberté d'expression de l'étudiant avait outrageusement été violée.

Selon Me Mihet, la rédaction du journal a demandé à Wegner de s'exprimer sur l'adoption par des homosexuels. Dans son article d'opinion, l'élève de 15 ans déclare qu'un enfant à droit à avoir un père et une mère. Il cite également la Bible et conclut que « permettre l'adoption par des couples homosexuels est une abomination dans une société chrétienne. »

Pour Me Mihet, peu importe si on est d'accord avec l'adoption d'enfants par des couples homosexuels  : «  Il n'a fait qu'exprimer son opinion sur un sujet particulier, une opinion que certains approuveront et d'autres désapprouveront, mais une opinion qui est protégée de façon absolue par le premier amendement de la Constitution. »

Todd Carlson, directeur de l'école, aurait également forcé Wegner à rater des cours pendant des heures, l'aurait retenu pendant ce temps dans son bureau en compagnie d'autres adultes et aurait tenté de l'humilier pour avoir écrit cet article. Le tout sans avoir prévenu les parents de Brandon. En ce faisant, Wegner aurait raté un examen.

« Le directeur  lui a dit qu'il avait violé la politique de non-intimidation de l'école » de déclarer Mihet. « Le directeur l'aurait qualifié d'une kyrielle de qualificatifs humiliants. » Todd Carlson a demandé à Brandon Wegner s'il « regrettait » ce qu'il avait écrit. Lorsque Brandon a déclaré qu'il ne regrettait rien et qu'il maintenait son point de vue, le directeur Carlson lui a dit qu'il « devait être l'un des enfants les plus ignorants avec qui il avait jamais eu à discuter de ce sujet » et que « nous avons le droit de te renvoyer si nous le voulons » et que sa colonne l'avait « personnellement offensé, je sais donc que tu as offensé d'autres personnes ! »

Le bureau d'avocats menace désormais de poursuivre le district scolaire de Shawano si celui-ci ne présente pas des excuses au jeune Wegner intimidé d'une manière inacceptable par le directeur de son école. Le Conseil pour la liberté exige également que le district garantisse clairement aux élèves et aux parents qu'il respectera à l'avenir la liberté d'expression  des élèves journalistes, liberté enchâssée dans le premier amendement.

Le directeur Carlson affirme que la seule mesure qu'ait prise l'école est de supprimer les points de vue en faveur et contre l'adoption par des homosexuels dans le journal de l'école.

Toutefois, Me Mihet affirme que l'école de Brandon Wegner l'a informé qu'il ne pouvait plus écrire dans le journal étudiant, ce qui est évidemment une très mauvaise nouvelle pour tous les élèves en journalisme : « les jeunes élèves en journaliste doivent tous craindre aujourd'hui d'être punis s'ils abordent un sujet controversé, car leur sort pourrait être le même que celui de Brandon » a-t-il conclu.



Reportage de Fox News sur le sujet (en anglais)







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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ça ne m'étonne pas.

On demande aux enfants de s'exprimer, d'avoir l'esprit « ouvert » (plutôt que vraiment critique) et puis si on sort des clous du politiquement correct on se fait taper sur les doigts.

Jean-Louis Pierre a dit…

Croyez-vous que ce type de travail aurait été accepté à l'intérieur du cours ÉCR actuel?

Pour une école libre a dit…

Jean-Louis Pierre,

Il est difficile de généraliser car le professeur/l'animateur pourrait réagir de manière différente d'une école à l'autre.

Mais, je ne le pense pas, pour deux raisons :

1) il se ferait rabrouer parce qu'il ne « respecte » pas les autres et ce respect de l’autre ou à la facilitation de la vie en commun sont les seules balises. Bref, pour beaucoup de profs cela signifiera qu'il faut ne pas critiquer les modes de vie, sauf ceux traditionnels, rétrogrades qui sont trop corsetés.

2) l'école québécoise impose de plus en plus le travail par petits groupes, donc le petit chrétien (disons) isolé dans un groupe devra se plier (pardon «dialoguer») pour arriver à une position consensuelle au sein du groupe.

Voir

http://www.pouruneécolelibre.com/2009/08/le-cours-ecr-ecole-de-lunanimisme.html