La situation démographique russe était catastrophique avec au moins trois avortements pour une naissance et une baisse de population de 760 000 habitants par an en 2005.
Sous l’impulsion de Dimitri Medvedev, le gouvernement russe a lancé un grand plan pour la santé et la famille : primes universelles à la naissance, avantages fiscaux et crédits ou aides pour payer les loyers.
Dans son discours au Conseil de la Fédération en mai 2006, l'ex-président Vladimir Poutine a confirmé la mise en place d'une politique nataliste. Cette politique permettrait notamment aux mères de bénéficier d'une « prime de maternité » conséquente (250 000 roubles, soit 10 000 $, pour la naissance d'un second enfant et 300 000 roubles (12 000 $) pour le troisième). De plus, depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d'un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité », et à la sage-femme de bénéficier d'une « prime d'assistance » de 10 000 roubles (450 $) pour chaque enfant né dans son service.
En 2007, le président de l'époque, Vladimir Poutine a déclaré dans un discours que 2008 serait l'« Année de la famille ». D'énormes affiches ornèrent les rues de Moscou en 2008.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Le taux de natalité a bondi de 8 % en 2007, la mortalité baissé de 5 % et, pour la première fois depuis la fin de l'URSS, la baisse de la population est enrayée.
La taux de natalité en 2009 pourrait être encore plus haut.
Par ailleurs le gouvernement russe a décidé de ne pas suivre les recommandations de l’ONU qui lui proposent d’importer un million de migrants par an.
Voir également :
Sous l’impulsion de Dimitri Medvedev, le gouvernement russe a lancé un grand plan pour la santé et la famille : primes universelles à la naissance, avantages fiscaux et crédits ou aides pour payer les loyers.
Dans son discours au Conseil de la Fédération en mai 2006, l'ex-président Vladimir Poutine a confirmé la mise en place d'une politique nataliste. Cette politique permettrait notamment aux mères de bénéficier d'une « prime de maternité » conséquente (250 000 roubles, soit 10 000 $, pour la naissance d'un second enfant et 300 000 roubles (12 000 $) pour le troisième). De plus, depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d'un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité », et à la sage-femme de bénéficier d'une « prime d'assistance » de 10 000 roubles (450 $) pour chaque enfant né dans son service.
En 2007, le président de l'époque, Vladimir Poutine a déclaré dans un discours que 2008 serait l'« Année de la famille ». D'énormes affiches ornèrent les rues de Moscou en 2008.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Le taux de natalité a bondi de 8 % en 2007, la mortalité baissé de 5 % et, pour la première fois depuis la fin de l'URSS, la baisse de la population est enrayée.
La taux de natalité en 2009 pourrait être encore plus haut.
Par ailleurs le gouvernement russe a décidé de ne pas suivre les recommandations de l’ONU qui lui proposent d’importer un million de migrants par an.
Voir également :
- Québec — Nouvelle campagne pour l'immigration... aucune pour la natalité...
- Sans garderies gouvernementales, sans congés parentaux généralisés, la natalité canadienne augmente plus vite que la québécoise
1 commentaire:
La Russie est sans nul doute la Grande Soeur, d'où viendra la renaissance européenne dans les prochaines années.
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