samedi 22 novembre 2014

Moins les familles sont riches, moins elles utilisent les services de garde subventionnés


Selon une enquête de Institut de la statistique du Québec (ISQ) portant sur 2009, moins les familles sont riches, moins elles utilisent régulièrement les services de garde subventionnés. Un peu plus de 42 % des enfants de familles dont le revenu familial est inférieur à 20 000 $ ne sont pas confiés à ces services. La proportion baisse à 33,4 % pour des revenus entre 20 000 et 30 000 $, pour tomber à 13,5 % pour des revenus est supérieurs à 140 000 $. Dans la même logique, 51,2 % des enfants de parents sans diplôme secondaire ne sont pas confiés aux services de garde, une proportion qui tombe à 22,5 % s’ils ont un diplôme universitaire.

Cet écart tiendrait à une kyrielle de facteurs. Un besoin moindre de faire garder ses enfants quand on ne travaille pas, les valeurs familiales des nouveaux immigrants, aux valeurs des jeunes diplômés québécois. Mais aussi le fait qu’il y aurait moins de garderies dans les milieux défavorisés.




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Histoire — le 22 novembre


1806


À Québec, le 22 novembre 1806, le journal Le Canadien publie son premier numéro.

Il est fondé à Québec par le chef du Parti canadien, Pierre-Stanislas Bédard, avec l’appui de plusieurs chefs du mouvement réformiste naissant : François Blanchet, Jean-Thomas Taschereau, Louis Bourdages, Joseph-Bernard Planté et Joseph Levasseur Borgia.


Il se donne comme mission de dénoncer les abus commis par les autorités britanniques. Il prendra position pour le Parti canadien et contre son rival le Quebec Mercury. Sa devise sera « Fiat justitia ruat caelum », ce qui signifie « Que le ciel s’écroule, mais que justice soit faite ». Ce sera l’un des journaux les plus influents du XIXe siècle. Le journal s’est porté à la défense des Canadiens-français en dénonçant les abus commis par les autorités britanniques. En conséquence, il a eu nombre de problèmes avec les autorités de l’époque et plusieurs de ses directeurs ont été emprisonnés arbitrairement. Il cesse d’être publié en décembre 1909.

1919

Avant de se retrouver sur les flancs du Mont-Royal, l’Université de Montréal avait pignon sur rue au centre-ville, au coin des rues Ste-Catherine et St-Denis (où loge le pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM).



Le 22 novembre 1919, un incendie ravage l’immeuble principal de l’Université de Montréal sur la rue Saint-Denis. La reconstruction, entreprise l’année suivante, engloutit une partie des fonds de la première campagne de souscription, qui devaient servir à l’achat de matériel et à l’embauche de professeurs. Deux ans plus tard, deux autres incendies, l’un rue Saint-Denis et l’autre dans l’immeuble de l’École de médecine dentaire, rue Saint-Hubert, forcent l’Université à envisager sérieusement la possibilité de déménager dans un nouveau bâtiment, plus spacieux et plus conforme aux besoins de la communauté.







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