mercredi 15 juillet 2009

Reportage en neuf langues sur l'affaire du collège Loyola contre le Monopole de l'Éducation du Québec



Le reportage de Télévision Sel + Lumière sur la cause opposant le collège Loyola au Gouvernement du Québec au sujet de l'imposition du cours d’Éthique et culture religieuse a été adapté par le service de nouvelles catholiques internationales H2ONews.

Il est disponible en ligne en 8 langues étrangères (en plus du français) dès aujourd’hui.

Italiano Español English Português Deutsch Magyar 中文 العربية

Les peuples sans histoire sont des peuples sans avenir, estime Mgr Bruguès


ROME, Lundi 13 Juillet 2009 (ZENIT.org) - Le secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique a exprimé son inquiétude devant la diminution, voire la disparition des « matières de mémoire » comme l'histoire ou les langues anciennes, dans certaines écoles, la vitalité de la mémoire étant « la condition de tout progrès humain ».

Le 11 juillet, L'Osservatore Romano a relayé certains passages d'une intervention de Mgr Jean-Louis Bruguès, secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique, publiés dans les Actes de la conférence internationale pour l'éducation catholique et par l'association internationale des instituts de sciences de l'éducation.

« Comment ne pas distinguer le danger qui menace les sociétés où les écoles voient diminuer, jusqu'à disparaître, les matières de mémoire, comme l'histoire, les langues anciennes, l'art, la philosophie et la culture générale ? », se demande ainsi Mgr Bruguès.

A ses yeux, « l'individu touché par l'amnésie ne sait plus qui il est ». « Il devient incapable de donner une direction à son existence », ajoute-t-il. « La même chose vaut pour les nations : les peuples sans histoire sont des peuples sans avenir ». « La vitalité de la mémoire est la condition de tout progrès humain ».

« Reconnaissons ici un des premiers défis que la modernité pose à nos civilisations », ajoute le haut prélat français. « S'il est vrai que le passé est moralement vide, s'il ne contient aucun message, aucune leçon recevable par un esprit moderne, aucun ‘programme' diraient les généticiens, alors nous sommes condamnés à revivre les mêmes expériences et les mêmes erreurs ».

« Nous nous obligeons nous-mêmes à accomplir de continuels retours... en arrière », explique-t-il enfin, soulignant que « toutes les générations ne possèdent pas le génie suffisant pour redécouvrir la roue tous les 25 ans ».

Suite ici.