Parmi les personnes interrogées, seuls 35 % sont d’accord avec l’opinion — désormais inscrite dans un ensemble de lois fédérales et provinciales — selon laquelle « toute personne qui le souhaite peut s’identifier en tant que femme ».
Jusqu’au début des années 2010, les Canadiens avaient généralement besoin d’un certificat médical ou d’une preuve d’opération de changement de sexe pour être légalement reconnus comme membres d’un autre genre. Mais en 2017, une série de décisions militantes de la part de magistrats et de mises à jour de politiques ont fait de l’auto-identification la règle dans tous les domaines, de la demande de passeport à la participation à l’équipe canadienne.
Le sondage Angus Reid, publié le 19 septembre, a également révélé qu’une nette majorité de Canadiens s’opposait à l’adoption d’une terminologie « neutre », en particulier lorsqu’il s’agit de questions telles que les menstruations ou l’accouchement. Par exemple, les organismes de santé publique canadiens ont désormais pour norme d’utiliser l’expression « personnes enceintes » au lieu de « femmes enceintes ». Le gouvernement de la CAQ a changé la loi pour inscrire ces termes rejetés par la majorité dans les textes. Voir La « personne » enceinte — Loi sur les normes du travail du Québec, article 81.4.
« Pour ces questions qui se concentrent spécifiquement sur l’identité féminine, la maternité et la naissance, il y a peu d’appétit pour un langage non sexiste », concluent les sondeurs.
Une proportion similaire s’est également opposée à la nouvelle tendance qui consiste à adjoindre des pronoms (par exemple, il, elle, iel) au nom d’une personne dans les courriels, les messages sur les médias sociaux ou même lors d’une présentation en personne. Bien que cette pratique ne soit pas obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux, elle est encouragée et de plus en plus courante, le ministère de la Défense nationale observant même officiellement la « Journée internationale des pronoms » tous les 15 octobre.
Parmi les personnes interrogées par Angus Reid, 66 % n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle « tout le monde devrait indiquer ses pronoms dans son profil de médias sociaux ».
Les hommes (67 %) sont de loin le groupe le plus enclin à dire que les questions transgenres sont trop couvertes par les médias, bien qu’une majorité de femmes (52 %).
Un autre point de données contribue à illustrer le changement dans la conversation culturelle au cours des dernières années, par rapport à 2016, lorsque l’Institut Angus Reid a étudié pour la première fois les questions transgenres, le pourcentage de Canadiens affirmant que les médias d’information accordent trop d’attention à cette question a augmenté de 19 points, soit 50 %.
L’institut Angus Reid a interrogé 3 016 adultes canadiens par l’intermédiaire d’un forum en ligne entre le 26 et le 31 juillet. Il n’est pas possible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage en ligne, mais un échantillon probabiliste de la même taille comporterait une marge d’erreur de plus ou moins 1,5 point de pourcentage, 19 fois sur 20.
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1 commentaire:
Intéressant, si l'on admet que les parents ne sont pas massivement désinformés par les médias pro-LGBTQ2SAI+.
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