Patrick Moore est l’un des cofondateurs de Greenpeace. Il raconte son parcours d’écologiste militant précoce, marqué par des expériences réussies, mais aussi de gros échecs.
Il décrit, en termes sans équivoque et appuyés sur de nombreux documents, comment Greenpeace est passée de défis courageux et avant-gardistes (notamment la lutte contre la chasse à la baleine industrielle ou les essais nucléaires atmosphériques), à des engagements anti-scientifiques essentiellement construits autour des inégalités Nord-Sud, structurés de façon dogmatique par les questions climatiques.
Selon Moore, l’Humanité fait partie de la nature et nous devons tenir compte de notre présence et de nos besoins dans l’utilisation des ressources. Le but ne peut pas être de marginaliser l’homme par respect pour la nature. La bonne question est plutôt de savoir comment affiner et renforcer un « développement durable » respectueux de l’environnement tout en répondant aux besoins humains.
Moore se bat pour que les décisions politiques soient fondées sur la science et non sur des convictions absolutistes et utopistes, comme le souhaitent les écologistes radicaux. Il déconstruit en particulier les positions antichlore de Greenpeace ainsi que l’utilisation aveugle du terme « toxique » dans leurs campagnes. Pour lui, les dangers des produits chimiques sont avant tout liés à la durée d’exposition et au dosage. Bien utilisés, ils ont prouvé dans le monde entier leur utilité pour la santé et la nutrition de millions d’êtres humains.
Un récit personnel et un exposé rationnel sur les grands défis environnementaux qui nous attendent.
CONFESSIONS D’UN REPENTI DE GREENPEACEVoir aussi
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