lundi 2 mars 2020

Application de la Loi 101 au cégep : cri d'alarme du MQF

Le Mouvement Québec français (MQF) veut relancer le débat sur l’application de la loi 101 dans les cégeps. Il s’inquiète de l’augmentation de la fréquentation des collèges et des universités anglophones au Québec.

Le président du MQF, Maxime Laporte, y voit un danger d’anglicisation qui doit être freiné. Il souhaite forcer la fréquentation d’institutions collégiales francophones pour les élèves qui sont passés par l’école primaire et secondaire en français.

L’application de la loi 101 dans les établissements collégiaux est une mesure essentielle dont le Québec français ne peut se priver.

Maxime Laporte, président du Mouvement Québec français
Selon la Fédération des cégeps, autour de 17 % des étudiants fréquentent un collège anglophone. À l’université, un étudiant sur quatre (25 %) va dans un établissement anglophone (Bishop’s, Concordia ou McGill), selon le Bureau de coopération universitaire.

Cette situation représente un danger pour le MQF. Il craint qu’une majorité de ces étudiants choisissent d’abord l’anglais comme langue de travail et comme langue au quotidien ensuite.



Maxime Laporte veut profiter du débat à venir sur le renforcement de la protection de la langue française pour discuter des cégeps.

La seule approche viable est celle visant à enrayer les causes de l’anglicisation, sans négliger évidemment la plus dommageable d’entre elles, la non-application de la loi 101 au collégial, dit-il.

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