jeudi 29 mars 2012

« Les lycées mixtes ont d’abord été ouverts pour des raisons idéologiques et financières [...] sans étude scientifique »

Il est sans aucun doute le psychiatre français le plus médiatique. À 74 ans, Boris Cyrulnik, qui a grandi dans un milieu très modeste où l’aventure intellectuelle n’était pas valorisée, il revient sur son expérience d'écolier et de collégien.

Vous étiez dans un lycée de garçons. Quelles étaient vos relations avec les filles ?

Boris Cyrulnik — Nous leur parlions avec déférence. On les vénérait parce qu’il n’y avait pas de mixité à l’école. Et il y avait une sorte de barème dans les vêtements. D’abord la culotte courte, pour les petits, la culotte golf ensuite, puis le pantalon long pour les adolescents. Mettre un pantalon long impressionnait les filles ! Pour moi, la mixité est un leurre d’adulte. Les lycées mixtes ont d’abord été ouverts pour des raisons idéologiques et financières, sans que cela ne soit précédé, ni suivi, d’aucune étude scientifique. Donc, on ne sait pas ce que provoque la mixité.

J’habite aujourd’hui à Toulon et, lorsque je prends le bateau pour la rade, deux choses m’étonnent. Les filles sont plus grandes, plus matures, ont des seins, travaillent… Et les garçons sont d’une brutalité stupéfiante avec elles.

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