jeudi 1 mai 2008

Marche le 3 mai à Sherbrooke

Vous croyez que l'école doit servir les parents et non l'État et ses experts qui désirent imposer leurs valeurs aux enfants des autres ?

Vous croyez que, en matière de morale et de foi, l'État devrait respecter le choix des parents ?

Une marche se tiendra à Sherbrooke le 3 mai pour dénoncer l'imposition du cours d'éthique et culture religieuse et réclamer la liberté de choix .

Le Québec est le seul endroit dans le monde où un cours à saveur multireligieuse est imposé à sa population. Pour la CLE, une coalition multiconfessionnelle pour la liberté en éducation, il s’agit d’une violation patente et gravissime de la liberté de conscience et de la Convention internationale des Droits de l’Homme.

À la suite du rejet récent (avril 2008) par le MLQ (Mouvement laïc du Québec) du cours imposé par le Monopole de l’Éducation, il appert que 95 % de la population du Québec, par la voix de ses institutions religieuses et philosophiques, rejettent maintenant ce cours forcé par l’État. Tous maintenant commencent à comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire de religion ou d’éthique, mais de la perte d’un droit fondamental de la liberté de conscience de toute personne humaine (athées ou croyantes).

LIBERTÉ DE CONSCIENCE

Marche à Sherbrooke

Samedi le 3 mai 2008 à 13 h 30

Rassemblement devant l’Hôtel Delta ; 2685, rue King Ouest

Départ : 13 h 45 sur la rue King

Retour : 14 h 10 à l’Hôtel Delta

Brefs discours, remise de demandes d’exemption du cours, pétitions

Fin du rassemblement vers 14 h 40

Vous avez le droit de choisir !

infos<arrobe>coalition-cle.org   Tél. : 1-888-839-6236   www.coalition-cle.org

Conformisme inculqué et tabous

Extrait de la chronique hebdomadaire de Me Julius Grey :
« Notre société continue de réprimer les paroles qui paraissent blessantes ou haineuses, sans comprendre la nature étouffante de ce type de législation et le danger que des choses importantes mais impopulaires deviennent difficiles à exprimer.

On vient de rendre public le contenu des cours d'éthique et de culture religieuse pour nos écoles. Hélas, ce cours est un autre exemple de rectitude politique et de répression de la pensée indépendante.

Notre peur d'offenser nous empêche de discuter des sectes. De plus, on ne parle qu'en bien de toutes les religions et on omet de mentionner l'athéisme ou la morale sans religion comme alternatives légitimes.

Pourtant, l'humanisme laïc et le rejet de toute religion sont des éléments très importants dans la tradition occidentale.

Chacun de ces accrocs à la liberté est plutôt mineur. Toutefois, ensemble, ils présagent une société qui garde les formes d'une démocratie mais impose un conformisme rigoureux.

Une société où le concept douteux de « droit collectif » non seulement remplace la solidarité entre individus, qui était à la base de grandes réformes sociales au 20e siècle, mais obtient une préséance sur les libertés individuelles.

Bref, une démocratie totalitaire. »
Qui est vraiment pour l'imposition de ce cours unique à tous les enfants &mdash même dans les écoles privées et confessionnelles — pendant toute leur scolarité obligatoire ?

Ni les catholiques, dont même les évêques mous ne sont que résignés à ce fait, ni les évangéliques, ni les coptes orthodoxes, ni les athées et agnostiques du MLQ, ni Me Julius Grey...

Il doit rester les zélateurs habituels du correctivisme politique le plus navrant, les adeptes de la tolérance institutionnelle pour le bien public et la fondation d'un « Québec multiculturel et métissé ». Tolérance sauf en cette matière, bien sûr, car il n'est pas question de choix chez eux pour les enfants des autres !