Dans un rapport très attendu la semaine prochaine, l'économiste Don Drummond proposera que l'Ontario abandonne son programme de maternelle à temps plein pour épargner des centaines de millions de dollars, selon différentes sources médiatiques.
Citant une source gouvernementale, le Toronto Sun a rapporté que Drummond propose d'éliminer ce programme pour tous les enfants de quatre et cinq ans de la province.
Le gouvernement libéral actuel a dépensé 200 millions de dollars depuis le début de mise en œuvre progressive du programme à temps plein en septembre 2010.
Cette année, elle prévoit de dépenser 300 millions de dollars supplémentaires sur le programme mis en place dans 800 écoles de la province.
Drummond, un ancien économiste de la Banque TD, a été chargé ces derniers mois de se pencher sur les finances de l'Ontario afin de juguler son déficit de 16 milliards de dollars.
Son long rapport qui sera publié mercredi est censé mettre en avant des dizaines de mesures de réduction de coûts.
La Fédération des enseignants du primaire de l'Ontario (ETFO), le plus important regroupement d'instituteurs et institutrices de la province, a déclaré que cette mesure serait « contre-productive et myopique ».
La Fédération déclare que l'Ontario devrait plutôt se pencher sur d'autres façons de réduire les dépenses en éliminant par exemple les tests obligatoires dans la province mis en place par l'Office de qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) qui évaluent les écoliers en lecture, en écriture et en mathématiques. La province pourrait également tenter de récupérer des revenus en éliminant les réductions d'impôt des sociétés et en éliminant les niches fiscales.
« La maternelle à temps plein ainsi que d'autres initiatives gouvernementales, comme la réduction de la taille des classes au primaire, fournissent aux enfants un avantage certain et une longueur d'avance quand il s'agit contrer l'analphabétisme, l'innumérisme et d'augmenter leurs compétences sociales » de déclarer le président de la ETFO, Sam Hammond dans un communiqué malgré de nombreuses études allant dans un sens contraire à ces déclarations péremptoires.
Nous ne pensons pas que le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, très étatiste et très interventionniste dans le domaine de l'éducation, aura le courage d'admettre que sa province ne peut plus se permettre un tel programme déjà dispendieux alors qu'il n'est pas complètement mis en œuvre.
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1 commentaire:
Merveilleux ce syndicaliste : cassons le thermomètre (plus de tests) pour dire ensuite que son gagne-pain donne d'excellents résultats.
Mais comment le savoir puisqu'il veut casser tout moyen de le savoir ?
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