samedi 28 juin 2025

Omerta scolaire ou la relégation des parents par le réseau scolaire québécois


Libre Média, en collaboration avec le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles, annonce la sortie d’Omerta scolaire, un documentaire réalisé par Francis Denis révélant une réalité troublante du réseau scolaire québécois. 

Des directives scolaires dites «inclusives» imposeraient-elles aux enseignants de dissimuler aux parents des informations cruciales, notamment liées à l'identité de genre de leur propre enfant? 

À travers des témoignages d’enseignants, de parents, de juristes, de psychothérapeutes et d’intellectuels, le film soulève cette question de fond.

La pointe de l’iceberg 

Tout part du témoignage d’un enseignant: une élève, biologiquement de sexe féminin, demande à être appelée par un prénom masculin. 

L’école acquiesce immédiatement et impose à tout le personnel d’utiliser ce prénom, tout en interdisant formellement d’en informer les parents. L’enseignante refuse de participer à ce qu’elle considère comme un mensonge. Elle risque alors des sanctions disciplinaires, voire la perte de son emploi.

Ce cas, aujourd’hui porté devant les tribunaux par Me Olivier Séguin, avocat au Centre juridique pour les libertés constitutionnelles et représentant de cette enseignante, est loin d’être un incident isolé.

Selon Me Séguin, il s’agit seulement de la pointe de l’iceberg: une dérive systémique où, sous couvert d’inclusion, l’école agit à l’encontre des droits fondamentaux des parents — et de la liberté de conscience des enseignants.

Au nom de la Charte des droits et libertés de la personne et d’interprétations juridiques discutables, les écoles québécoises appliquent une politique selon laquelle, dès l’âge de 14 ans, un enfant peut amorcer une transition sociale (changement de prénom, de pronom, etc.) sans que ses parents ne soient informés, et parfois même dès le primaire.

Des voix courageuses au premier plan

Le documentaire met en scène des voix courageuses qui brisent l’omerta: la psychothérapeute Stella O’Malley, fondatrice de Genspect; l’avocate Erin Friday, cofondatrice du réseau Our Duty; la docteure en droit Titine Kouendze, spécialiste de la parentalité et des droits de l’enfant; l’avocat Olivier Séguin ainsi que la militante féministe française Marguerite Stern. 


Le film n’entend pas du tout stigmatiser les personnes transgenres, mais alerter sur un climat d’intimidation où remettre en question certains courants devient pratiquement impossible.

Le lien de confiance entre l’école et les familles est brisé. Les enseignants agissent sous la menace de sanctions s’ils refusent d’obéir. 

Les parents, souvent écartés, n’osent plus questionner ce qui se passe entre les murs des établissements. Et les enfants, eux, sont laissés à eux-mêmes face à des décisions irréversibles. C’est, pour plusieurs, un détournement profond de la mission éducative.

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