Actuellement, les mineurs peuvent subir des traitements de « transition de genre » avec l’accord de leurs parents. Si ces derniers refusent, ils peuvent recourir à un juge. « Ces interventions auxquelles les enfants sont exposés constituent un risque sérieux pour leur santé, tant physique que mentale, car elles impliquent une interruption de leur processus de maturation », relève le porte-parole.
D’autre part, les autorités empêcheront les prisonniers d’être transférés « s’ils changent de sexe après avoir commis un crime », a en outre précisé Manuel Adorni. Ainsi, les détenus seront assignés aux quartiers pénitentiaires en fonction du sexe inscrit sur leur carte d’identité au moment où le crime pour lequel ils sont emprisonnés a été commis. Pour les délits sexuels, aucun transfert ne sera autorisé, même si les détenus se déclarant transgenres ont demandé un changement de sexe sur leurs papiers d’identité avant de commettre le délit.
Ces mesures qui constituent un « combat frontal contre l’extrémisme de genre » seront adoptées par décret, précise la présidence argentine. Toutefois, pour mettre en œuvre ces dispositions, la loi de 2012 relative à « l’identité de genre » devra être modifiée. Ce qui nécessitera l’approbation du Congrès selon les associations.
Le président argentin Javier Milei (ci-contre) a par ailleurs suivi « l’exemple de Donald Trump » en annonçant que l’Argentine quitterait également l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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