jeudi 1 février 2018

Démographie — En 15 ans, les minorités visibles sont passées au Québec de 7 % à 13 % de la population

Quand y a-t-il eu un débat politique sur ce changement démographique rapide ?

Pour qui votent toutes ces nouvelles minorités ?


Quel impact cette immigration massive a-t-elle sur le français au Québec ? Rappelons cette nouvelle récente rapportée par Radio-Canada :
Les données du dernier recensement indiquent que les Lavallois sont deux fois plus nombreux à avoir l’anglais comme langue d’usage qu’il n’y a d’anglophones dans la ville. La Société Saint-Jean-Baptiste dénonce la situation et demande à la Ville et au gouvernement du Québec d’agir.

À Laval, 7 % de la population est anglophone, mais 13 % des résidents disent parler l’anglais à la maison. Les gens qui emploient l’anglais comme première langue officielle parlée sont encore plus nombreux : ils représentent 17 % de la population.

Lors de notre micro-trottoir, nous avons demandé à cinq jeunes s’ils trouvaient que Laval s’anglicise. Un seul a répondu non et quatre autres ont répondu oui. Deux d’entre eux trouvent même que c’est une bonne chose, dont Amid, un jeune de 16 ans d’origine algérienne.

« La majorité des personnes parlent plus en anglais que français. Ils préfèrent l’anglais parce que c’est une meilleure langue. C’est la langue numéro UN au monde. Alors les gens préfèrent parler en anglais, c’est sûr. Puis même moi, si j’avais eu la chance de parler en anglais à la place du français, j’aurais préféré », résume-t-il.

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