Les enfants montréalais qui fréquentent la maternelle sont plus vulnérables qu'ailleurs au Québec, révèle une étude.
Les enfants qui fréquentent la maternelle sont plus vulnérables à Montréal que dans le reste de la province, révèle l'Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) 2012, dont les résultats ont été dévoilés mardi.
En effet, 30,4% des enfants montréalais sont moins bien outillés pour leur entrée à l'école dans au moins un domaine de leur développement, contre 25% dans le reste du Québec.
«Nous n'étions pas surpris des résultats, c'est le cas dans la plupart des grandes villes, où l'on retrouve beaucoup de pauvreté, beaucoup d'immigration récente», souligne Francine Trickey, responsable du secteur des tout-petits et des jeunes au Directeur de santé publique de Montréal.
Les domaines du développement comprennent la santé, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier, ainsi que les habiletés de communication et connaissances générales. Ce dernier est le domaine où l'on retrouve le plus d'enfants montréalais vulnérables (14,6%).
Des disparités flagrantes demeurent entre les secteurs mieux nantis de la métropole, où 22% des enfants sont vulnérables dans au moins un domaine, contre 34% dans les milieux défavorisés.
La pauvreté a des répercussions sur la santé et le développement des jeunes (stress, présence parentale moins soutenue, alimentation inadéquate, etc.), indique l'enquête.
Les immigrants nouvellement arrivés à Montréal vivent aussi souvent dans des conditions économiques difficiles et peuvent avoir de la difficulté à s'intégrer à leur communauté, ajoute Mme Trickey.
Parmi les territoires les plus préoccupants, l'EQDEM 2012 cible notamment ceux des CSSS Sud-Ouest-Verdun, Dorval-Lachine-LaSalle, Ahuntsic et Montréal-Nord.
Les enfants qui fréquentent la maternelle sont plus vulnérables à Montréal que dans le reste de la province, révèle l'Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) 2012, dont les résultats ont été dévoilés mardi.
En effet, 30,4% des enfants montréalais sont moins bien outillés pour leur entrée à l'école dans au moins un domaine de leur développement, contre 25% dans le reste du Québec.
«Nous n'étions pas surpris des résultats, c'est le cas dans la plupart des grandes villes, où l'on retrouve beaucoup de pauvreté, beaucoup d'immigration récente», souligne Francine Trickey, responsable du secteur des tout-petits et des jeunes au Directeur de santé publique de Montréal.
Les domaines du développement comprennent la santé, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier, ainsi que les habiletés de communication et connaissances générales. Ce dernier est le domaine où l'on retrouve le plus d'enfants montréalais vulnérables (14,6%).
Des disparités flagrantes demeurent entre les secteurs mieux nantis de la métropole, où 22% des enfants sont vulnérables dans au moins un domaine, contre 34% dans les milieux défavorisés.
La pauvreté a des répercussions sur la santé et le développement des jeunes (stress, présence parentale moins soutenue, alimentation inadéquate, etc.), indique l'enquête.
Les immigrants nouvellement arrivés à Montréal vivent aussi souvent dans des conditions économiques difficiles et peuvent avoir de la difficulté à s'intégrer à leur communauté, ajoute Mme Trickey.
Parmi les territoires les plus préoccupants, l'EQDEM 2012 cible notamment ceux des CSSS Sud-Ouest-Verdun, Dorval-Lachine-LaSalle, Ahuntsic et Montréal-Nord.
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2 commentaires:
Je N'y crois PAS :
+ Montréal est riche de l'immigration.
+ Montréal est bilingue.
Montréal doit donc avoir des enfants plus intelligents, plus accomplis que la campagne rétrograde et blanche du Québec.
Moi, j'y crois et je pense aussi que la raison principale, ce n'est pas que de nombreux enfants sont issus de familles pauvres, c'est aussi où il y a une grande pénurie de médecins de famille. Or, de nombreuses difficultés pourraient être évitées ou prises en charge dès le plus jeune âge. Nous avons été justement des victimes de cette pénurie.
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