Selon le Journal de Québec, le Séminaire Saint-François, une école privée confessionnelle de Québec voit d'un bon œil le jugement que vient de rendre la Cour supérieure.
Le père Jean-Marc Boulé, directeur général du Séminaire Saint-François, qui a admis au Journal n'avoir jamais vraiment compris pour quelle raison le MELS avait décidé d'imposer aux écoles privées ce cours d'éthique et de culture religieuse, assure que ce sujet sera à l'ordre du jour à l’occasion de la prochaine rencontre avec ses homologues des autres établissements d'enseignement privés. « Le gouvernement a été très dur avec les écoles privées », a-t-il dit.
Il ne cache pas non plus qu'il envisage d'évaluer si une demande d'exemption devra être faite par chaque école qui désire s'y soustraire ou si le précédent que constituera le jugement permettra aux écoles privées de revenir à leur programme de science religieuse.
Mais M. Boulé craint des sanctions vindicatives de la part du Monopole de l'Éducation.
« Ce qui nous pend au-dessus de la tête actuellement, c'est que si on ne donne pas ce cours, ils peuvent enlever les subventions », a-t-il signalé, avant de préciser que le gouvernement participe à hauteur de 50 %, mais que ce sont les parents qui payent le reste, et que certains d'entre eux font des sacrifices pour pouvoir envoyer leurs enfants dans une école privée.
Nous voulons cependant rassurer M. Boulé : Loyola donne bien le cours ECR, mais dans une perspective catholique, ce qui est désormais permis, il n'y a donc pas de raisons légitimes pour que le gouvernement suspende le financement uniquement aux écoles privées qui donneraient le cours ECR, mais dans une perspective religieuse plutôt que « pluraliste normative ».
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