samedi 19 janvier 2019

Appropriation culturelle ou racisme ? La BBC attribue le rôle du méchant Javert à un Noir

Javert par Gustave Brion, 1862.
La BBC produit une nouvelle version des Misérables, d’après l’œuvre de Victor Hugo, avec le rôle de l’Inspecteur Javert joué… par un acteur noir, en l’occurrence David Oyelowo. Il est un inspecteur de police sévère, cruel et injuste même. C’est l’ennemi juré de l’ex-forçat Jean Valjean en rupture de ban et que de ce fait il pourchasse sans trêve. Il se suicide quand il comprend que Jean Valjean est un homme bon qui a tout fait pour se racheter, regrettant de l’avoir traqué.

On se demande si l’on doit condamner la chose parce qu’il s’agit là de racisme (le rôle du méchant est tenu par un noir) ou pour appropriation culturelle (un rôle de blanc joué par un noir).

Après une actrice noire quadragénaire qui joue la blonde et jeune Marguerite d'Anjou, Petit jean (Robin des Bois) incarné par Jamie Fox, après Achille en acteur noir, après la mise en avant d’un acteur noir dans une resucée du Roi Arthur – voici donc l’Inspecteur Javert et Les Misérables passés à la moulinette du politiquement correct. Prochaine étape : un acteur noir pour incarner Adolf Hitler ?




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L'éducation sexuelle précoce pourrait être traumatisante

Un texte de Martin TAMPIER de Correct Maple

Ce mois de janvier 2019, le ministère de l’Éducation du Québec est en train d’introduire le nouveau curriculum à la sexualité dans toutes les écoles du Québec, avec l’appui de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) et – supposément – des parents. Pourtant, tous ne sont pas d’accord. Le curriculum québécois, créé sous le gouvernement libéral (PLQ) d’après le modèle de l’UNESCO, est similaire aux autres programmes d’éducation « complète » à la sexualité introduits dans les dernières années à travers le monde. Posons donc un regard à ce qui se passe au niveau mondial.

L’information précoce nuit aux enfants

Le professeur Raphael Bonelli, psychiatre autrichien, nous alerte au sujet de la sexualisation précoce, considérant que certaines notions sont introduites dès la maternelle. Or, la sexualisation précoce serait, selon lui, une stratégie typique des pédophiles. Ils commencent leur séduction à visée sexuelle en passant de l’information de type sexuel pour ainsi susciter un intérêt élevé, lequel ne correspond pas à l’âge de l’enfant. Ils essaieront d’inciter les enfants à des pratiques autoérotiques et les jeux sexuels avec leurs pairs, avant de lancer leur attaque. Plusieurs patients du Dr Bonelli qui luttent avec une dépendance à la pornographie ont en commun une exposition précoce à la sexualité, dans une forme qu’ils ne pouvaient pas encore digérer à leur âge. Le trauma s’installe lors des sessions d’éducation : « En groupe, les enfants de huit ou neuf ans qui sont victimes d’abus démontrent souvent un intérêt élevé. Pourtant, ce même intérêt frappant est malsain et un symptôme de leur traumatisme. » Et cette pathologie est donc forcée aux enfants encore innocents. On parle du pénis comme du nez, sans gêne (naturelle) ni restriction : la désensibilisation institutionnalisée. Des problèmes psychologiques à long terme jusqu’à l’âge adulte peuvent en résulter. Dr Bonelli recommande donc de laisser l’information et la prévention aux parents. Seuls les parents peuvent donner une réponse individualisée à l’enfant. En groupe, il y en aura toujours un qui aura plus de questions que ses camarades, et tous seront donc exposés à la même information sans le vouloir. Le Dr Johannes Huber, gynécologue autrichien, s’oppose également à une confrontation prématurée des enfants à la sexualité dans les écoles. Selon lui, cela nuirait aux enfants et démolirait les efforts de prévention d’abus. Ironiquement, le programme propagé par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, viserait à réduire les abus sexuels. Serait-on en train de chasser les démons au nom de Belzébuth ? Écoutons Dr Huber, qui élabore que ce sont les hormones qui déterminent le moment où un enfant commence à s’intéresser à la sexualité – soit au début de sa puberté. « Il y en a qui commencent à dix ans, d’autres à onze ou même plus tard. C’est ici qu’on devrait fournir de l’information, ni avant, ni après. Une discussion précoce de la sexualité crée un rejet parmi les enfants. » De plus, il a constaté que les femmes qui commencent à utiliser des moyens de contraception à un âge précoce, soit 15 ans ou plus tôt, se retrouvent plus tard, soit vers l’âge de 25-30 ans, dans sa salle d’attente et se font traiter pour des troubles hormonaux.

La France se mobilise

Toujours en Europe, le Réseau des professionnels pour la protection de l’enfance et l’adolescence (RPPEA) en France a lancé une pétition contre l’introduction de l’éducation complète à la sexualité. Ses préoccupations se résument comme suit : « Nous rappelons que les conséquences pour les enfants d’une entrée précoce dans la sexualité des adultes, qu’elle soit actée dans des abus réels (attouchements, viols) ou vécue à cause d’un climat transgressif (qui par des suggestions, des allusions, des informations données trop précocement, font baigner l’enfant dans une ambiance sexualisée), sont bien connues […] Or quand un adulte, qui plus est en situation d’autorité, parle à un enfant de sexualité en dehors de toute demande de sa part, l’intrusion qu’il réalise dans la vie psychique a une tonalité incestueuse : l’adulte mêle l’enfant à ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de la séduction et non de l’information. »

« Maman, c’était tellement horrible ! Tellement horrible ! Je me sentais tellement mal, je voulais sortir mais je sentais qu’ils ne m’auraient pas laissée. Je me suis bouchée les oreilles, je parlais avec mes collègues autours de moi, tout pour ne pas entendre le sujet, j’ai refusé d’entendre ou de voir. » – Fille de 5e primaire en France, tiré du livre Dangers de l’éducation à la sexualité pour les enfants et les adolescents, de Maurice Berger et Eugénie Izard.

Le Dr Maurice Berger pédopsychiatre athée (il insiste dès le début) et les dangers de l'éducation à la sexualité (moderne) des enfants

Cette pétition fut signée par 36 000 personnes, dont 20 % des professionnels de l’enfance, de la psychologie ou de la santé, y inclus 92 psychiatres et pédopsychiatres, 90 médecins ou pédiatres, 900 psychologues/psychothérapeutes et 1 200 enseignants. En raison de la discussion publique, la ministre de l’Éducation française a au moins enlevé le cours de la maternelle, alors qu’ici au Québec, il s’agit maintenant de parler de sexualité aux enfants dans les garderies. En France, on a observé dans une classe de formation par une information sur la sexualité avec nomination et description des organes génitaux que certains enfants se bouchaient les oreilles et baissaient la tête pour ne pas voir – signe fort qu’ils étaient choqués et que, pour eux, cette information n’était pas adéquate à leur âge (8 ans). Le curriculum du Québec commence avec ce type d’information en première année de primaire (5-6 ans). Comme en France, on s’attend donc à la même situation décrite par le pédopsychiatre Maurice Berger : « nous recevons de nombreux témoignages d’enfants choqués, traumatisés, présentant des insomnies, des cauchemars, des refus de retourner en classe, etc. » Donc, on se demande pourquoi ici, nos experts en psychologie de l’enfance n’ont toujours rien dit sur le curriculum ou ne mettent pas leur poids derrière la pétition québécoise, laquelle compte aussi plus de 30 000 signatures à Pétition pour amender le nouveau programme québécois d’éducation à la sexualité

Les origines de l’éducation « complète »

Le portrait s’assombrit encore lorsqu’on réalise les origines de la sexualité dite « complète ». En Allemagne, c’était Helmut Kentler, professeur en pédagogie sociale à l’Université d’Hanovre qui, dans les années soixante, plaçait des orphelins avec des pédophiles notoires, tout en sachant qu’est-ce qui se passerait. À la suite de son décès en 2008, sa cause a été reprise par M. Uwe Sielert, de la Gesellschaft für Sexualpädagogik (Société de la pédagogie sexuelle), lequel considère M. Kentler comme son « ami paternel ». Sielert ne s’est jamais distancé des tendances pédophiles de son patron. De plus, il y a de la pression politique en Allemagne en faveur de la pédophilie, soutenue par des lobbys importants des coalitions des partis rouges-verts. Le professeur derrière le curriculum en Croatie, M. Stulhofer, lui aussi travaillait avec plusieurs pédophiles. Aux États-Unis, l’évolution a été très similaire. L’équivalent de Kentler est Alfred Kinsey, lequel conduisait, dans les années quarante et cinquante, des « expériences » pour montrer au monde que des petits enfants pouvaient avoir ce qu’il appelait des « orgasmes ». Le documentaire de la BBC Secret History – Kinsey’s Paedophiles (YouTube video 51:02 min.) raconte ses actes détestables et parle des troubles sexuels qu’avait le « Dr. Sex ». En 1947, Kinsey créa l’Institut Kinsey, lequel s’est joint avec le prestataire privé d’avortements Planned Parenthood (Planning familial) pour commencer SIECUS, le Conseil de l’information et éducation sexuelle, source des guides pour une éducation sexuelle « complète ». L’Institut s’est également fait accréditer auprès des Nations Unies (ECOSOC) et a travaillé au sein de l’UNESCO par le biais d’ETR Associates, le bras éducatif de Planned Parenthood. Basé sur ses essais abusifs [de pédophilie explicite], Kinsey a créé la fausse idée que l’enfant est « sexuel dès sa naissance ». Ce dogme, tellement convenable pour les pédophiles, se retrouve aussi dans le curriculum du Québec : « La sexualité débute avec la naissance » lit-on en position proéminente (p.5) dans la brochure Grand public du ministère de l’Éducation. Et d’ailleurs, la fausse idée que l’anus est un organe sexuel, partie de l’enseignement prévu en primaire, se trouve aussi dans le matériel de Planned Parenthood. Ce seront donc eux, une compagnie américaine, qui dirigeront désormais l’éducation de nos enfants ? La philosophie de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF, l’identité internationale de Planned Parenthood) est exprimée dans leur Déclaration des droits sexuels de 2008 (Article 6) : « Toute personne [cela inclut donc les enfants, d’âge indéterminé] a le droit d’explorer sa sexualité, de rêver et fantasmer sans peur, ni honte [c’est désormais mauvais de ressentir de la honte], ni culpabilité, ni fausses croyances [comme celles des parents ?] ou autre empêchement à la libre expression de ses désirs, ce dans le respect total des droits d’autrui. » L’article 5 de la Déclaration reflète exactement la demande d’une organisation pédophile, la North American Man Boy Love Association (NAMBLA) : « Toute personne a le droit […] de décider librement de ce qui touche à sa sexualité, de choisir ses partenaires sexuels » (donc y inclus des enfants qui « choisissent » des adultes comme partenaires). L’IPPF est encore plus franche dans son Guide des jeunes sur les droits sexuels (2011) : « Il existe une supposition commune que les jeunes sont incapables de décider par eux-mêmes, donnant donc aux parents ou aux autres adultes une autorité complète sur les décisions liées à leur sexualité. »



Le contenu du curriculum québécois est largement basé sur celui de l’UNESCO, lequel est inspiré par les idées de Kinsey et l’IPPF.

Il s’agit ici non seulement d’un encouragement ouvert à une vie sexuellement active chez nos jeunes, mais également d’une tentative d’enlever nos enfants de la protection et de la supervision des parents, ainsi que des valeurs liées à la sexualité qu’ils considèrent importantes. Lorsque les enfants sont inclus dans ces « droits sexuels », et qu'on considère que les enfants sont aptes à prendre des décisions d'ordre sexuel (très pertinent, vu que le curriculum québécois mise sur le consentement des mineurs vis-à-vis la sexualité), on peut deviner une normalisation rampante de la pédocriminalité sous le couvert de ces droits sexuels. Et encore… La sexualité, dans les approches d’éducation « complète », n’est pas vue comme faisant partie d’une relation stable comme un mariage, mais se discute plutôt comme un « droit », une expression d’identité, et dans le contexte de poursuivre ses désirs – tout en suggérant que le sexe entre adolescents devrait faire partie des apprentissages (p. 9 de la brochure Grand public) et que l’expérience limitée de ceux et celles qui ne veulent pas « explorer » aurait plutôt un impact négatif sur l’individu. La maîtrise de soi et le choix d’attendre jusqu’à un âge où la personne a achevé la maturité nécessaire ne sont pas au centre de la discussion, laquelle ne traite que des limites que chacun peut auto-définir et de l’utilisation du condom. L’éducation « complète » se base donc sur les « études » abusives d’un groupe pédophile aux États-Unis et d’autres pays, comme l’Allemagne. Elle compromet la prévention par une sexualisation précoce – en utilisant des stratégies de désensibilisation en ligne avec celles des pédophiles, et est aussi promue par des pédophiles. Meilleur exemple : le sous-ministre Benjamin Levin du gouvernement libéral de Kathleen Wynne en Ontario, lequel était co-auteur du curriculum extrême en Ontario (maintenant enlevé par le premier ministre Doug Ford) qui fut condamné pour possession de pornographie juvénile. Enfin, est-ce qu’il y a un fil rouge ici ? Pour être clair, malgré le fait que la pédophilie est un grand problème parmi les haut-placés dans plusieurs pays, on n’accuse pas ici notre gouvernement d’avoir de telles tendances. Pourtant, on constate auprès de nos dirigeants élus soit une naïveté par rapport à ce qui vient de l’UNESCO ou bien un manque de compréhension des côtés négatifs liés à l’éducation complète à la sexualité. Son efficacité préventive étant loin d’être reconnue, elle pose des risques importants pour nos enfants. On se demande pourquoi elle est introduite sans avoir un débat public sur le thème, sans consulter ni les parents ni les psychologues et autres experts, et sans prendre en compte les expériences d’autres pays, lesquelles suggèrent fortement une approche plus respectueuse qui commence à la puberté, stade naturel où l’intérêt s’éveille.