jeudi 14 mai 2015

Étude — La marijuana médicale ne soulage pas plus les symptômes de la démence qu'un placebo

Selon des chercheurs aux Pays-Bas, des pilules de marijuana médicale ne soulagent pas plus les symptômes de la démence que des placebos. Ils se refusent toutefois de tirer des conclusions sur l’efficacité du médicament jusqu’à ce que des doses plus élevées soient testées.

L’étude publiée dans la revue Neurology mercredi par des chercheurs du centre médical de l’Université Radboud conclut qu’il y avait peu d’avantages à soulager les symptômes de démence comme l’agitation, l’agression ou de l’errance en suivant un protocole de pilules contenant du tétrahydrocannabinol (THC). Le THC possède des propriétés psychoactives qui modifient l’état de conscience du consommateur, mais aurait également des vertus anti-inflammatoires et anti-métastatiques.

Pendant trois semaines, 50 patients atteints de démence et exempts d’autres maladies ont reçu quotidiennement des pilules. Vingt-six personnes de ce groupe ont reçu un placebo alors que le reste (24) recevait 4,5 mg de THC. L’étude a été menée à double insu, ainsi ni les chercheurs ni les patients ne savaient quel groupe recevait quelles pilules. Les aidants naturels ont consigné les symptômes des patients comme l’agitation et l’agressivité. L’étude a été répétée après deux semaines, et puis après trois semaines.

Les chercheurs ont analysé les résultats de l’étude pour conclure que les patients utilisant le THC et le groupe placebo ne se distinguaient pas statistiquement.

« L’amélioration dans le groupe placebo a été remarquable, car la démence est une maladie progressive », a déclaré le Dr Marcel Olde Rikkert, directeur du service de gériatrie au Centre Radboud Alzheimer et auteur principal de l’étude. « L’amélioration pourrait due au fait que les patients ont reçu beaucoup de soutien lors de l’étude ou à l’effet placebo. »

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Singapour figure en tête du récent classement de l’OCDE, devant le Hong Kong et la Corée du Sud.

Cinq pays asiatiques sont de nouveau en tête en matière de performances scolaires selon une étude annuelle de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), a annoncé la chaîne de télévision britannique BBC.

Singapour se trouve en tête du classement, devant Hong Kong et la Corée du Sud. Le Canada se retrouve à la 10e place, la Suisse en 8e position, la Belgique à la 16e place, la France à la 23e place.

Les dix premières places comprennent également le Japon, Taïwan, la Finlande, l’Estonie, les Pays-Bas, la Pologne et le Vietnam.

Selon la BBC, l’étude a de nouveau démontré la qualité insuffisante de l’enseignement dispensé par les écoles américaines. Les états-uniennes figurent au 28e rang derrière les pays européens et le Vietnam.

Les cinq pays qui clôturent la liste sont Oman, le Maroc, le Honduras, l’Afrique du Sud et le Ghana.

Les experts de l’OCDE ont étudié les résultats des examens scolaires de mathématiques, biologie, chimie et physique obtenus par des écoliers de 15 ans dans 76 pays. Selon eux, l’étude est appelée à établir si la qualité de l’enseignement scolaire dépend du niveau de vie et de la croissance économique.

L'étude

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En Turquie et en Roumanie, les enfants seraient plus heureux

Écolières turques entre Van et Doğubeyazıt (Bazîd)
Le premier sondage mené à grande échelle auprès d’enfants révèlerait que les écoliers les plus heureux vivaient en Turquie et en Colombie — les plus malheureux étant en Corée du Sud et en Afrique du Sud. Les plus lettrés se trouvent en Estonie et les plus sportifs en Pologne.

Les enfants âgés de 10 à 12 ans seraient les plus heureux en Turquie et en Roumanie, tandis que ceux de Corée du Sud et d’Afrique du Sud seraient les moins satisfaits de leur sort, annonce une équipe de chercheurs qui a présenté le premier rapport du genre au Parlement européen. « Ce rapport est le résultat de plusieurs années d’un travail dans le cadre duquel nous avons tenté de comprendre comment les enfants voyaient leur vie et leur bien-être. Nous avons montré que de telles études pouvaient être menées et nous voudrions remercier 53.000 personnes de 16 pays du monde qui y ont participé. Les conclusions sont à prendre en compte par tous les politiciens préoccupés par l’avenir des futures générations », a déclaré Acher Ben-Arieh de l’université hébraïque de Jérusalem.

Avec plusieurs dizaines d’autres sociologues et assistants volontaires, il a participé à la collaboration internationale ISCWeB pour tenter de découvrir ce qui préoccupait les enfants et quels problèmes ils éprouvaient. Ce projet avait été commandé par la fondation Klaus Jacobs et le Parlement européen.

Les chercheurs ont interrogé des dizaines de milliers d’enfants et leurs parents en Europe, mais aussi en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et au Proche-Orient.

L’étude a révélé que dans l’ensemble les enfants avaient une vision positive de leur vie et ne voyaient pas de grands ou sérieux problèmes, cependant l’écart parmi les écoliers très heureux ou très malheureux s’est avéré très important.


Par exemple, plus de 70 % des enfants turcs, roumains et colombiens voient leur enfance très positive en lui donnant la note maximale – 10/10, tandis que seulement 40 % des écoliers sud-coréens ont donné cette note. La Corée du Sud et l’Afrique du Sud sont également « en tête » du classement négatif – plus de 7 % des enfants ont mis une note très basse à leur enfance, soit le double, voire le triple par rapport à d’autres pays.

Il est à noter que « l’angoisse » de l’adolescence touche uniquement les enfants des pays d’Europe – tous les autres écoliers des autres coins de la planète n’éprouvent pas de mécontentement croissant envers leur vie et l’avenir en grandissant. Autre particularité intéressante de l’Europe : un enfant sur dix, notamment dans les pays du Nord, vit dans une famille divorcée ou dans deux maisons à la fois. Environ 5-17 % d’entre eux sont nés en dehors de l’UE.

Hormis le bonheur des enfants, les auteurs du rapport ont cherché à savoir dans quels pays les enfants étaient les plus sportifs et les plus assidus à l’école. D’après les chercheurs, les écoliers polonais sont les plus nombreux à pratiquer le sport de rue et le sport professionnel, alors que les enfants estoniens sont ceux qui apprennent le plus, lisent le plus de livres et utilisent internet le plus activement.


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Suède : des résultats scolaires en baisse depuis dix ans

Il ressort d’un nouveau rapport de l’OCDE que la Suède ne parvient pas à améliorer son système scolaire malgré plusieurs réformes récentes.

Le rapport Améliorer les écoles en Suède indique que les résultats de la Suède à l’enquête PISA de l’OCDE, qui étaient dans la moyenne il y a dix ans, se situent désormais nettement en dessous. Aucun autre pays participant à l’enquête PISA n’enregistre un tel recul. Dans l’enquête la plus récente (2012), la Suède se classe 28e en mathématiques parmi les 34 pays membres de l’OCDE, 27e en compréhension de l’écrit et 27e en sciences.


La discipline à l’école s’est dégradée : les élèves suédois sont plus susceptibles d’arriver en retard en classe que dans n’importe quel autre pays membre, d’après le rapport. Et malgré un niveau de satisfaction professionnelle élevé, seuls 5 % des enseignants du premier cycle du secondaire estiment que le professorat jouit d’une bonne image auprès de la population, soit l’un des pourcentages les plus faibles de l’ensemble des pays ayant participé à l’enquête 2013 de l’OCDE sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS).

L’OCDE estime que la hausse de l’immigration n’a qu’une incidence limitée sur la baisse des résultats d’ensemble, mais l’écart entre les élèves issus de l’immigration et les autochtones reste problématique : près d’un élève issu de l’immigration sur deux (48 %) obtient des résultats inférieurs au niveau de référence en mathématiques, contre 22 % des élèves suédois de souche.

La Suède a augmenté de façon importante les dépenses en matière d'éducation au cours des dernières décennies, mais l'argent seul ne peut augmenter les résultats scolaires que jusqu'à un certain point. Parmi les pays de l'OCDE, il n'y a plus de relation entre les dépenses par étudiant et la qualité des résultats d'apprentissage. En d'autres termes, deux pays ayant des niveaux de dépenses égaux peuvent obtenir des résultats très différents. Pour la Suède, il ne s'agit donc plus de savoir combien il faut dépenser dans l'instruction de ses jeunes citoyens, mais comment dépenser cet argent.

Selon une étude de deux économistes suédois Anders Böhlmark et Mikael Lindahl à paraître dans la revue érudite Economica de la London School of Economics : « l'augmentation de la part des élèves issus des écoles indépendantes améliore les performances moyennes de scolarité à la fois à la fin de l'école obligatoire et, dans le long terme, en termes de notes au secondaire, de fréquentation universitaire et du nombre d'années de scolarité. Nous montrons, en outre, que ces effets sont très robustes par rapport à un certain nombre de problèmes potentiels, tels que l'inflation des notes et des tendances observées avant la réforme. Selon nos constatations, nos résultats ne sont pas dus aux effets d'autres réformes telles que l'introduction du choix parmi les écoles publiques ou la décentralisation de l'administration de l'école pour passer de l'État aux collectivités locales. Fait intéressant, il semble que ces effets positifs sont principalement dus aux retombées ou aux effets liés à la concurrence et non pas parce que les étudiants des écoles indépendantes s'améliorent [“gain”] nettement plus que les élèves des écoles publiques. [...] Nos résultats positifs peuvent apparaître surprenants, étant donné le déclin relatif de la Suède dans les classements internationaux tels que PISA et TIMSS depuis le milieu des années 1990. Toutefois, en effectuant une analyse séparée en utilisant des données centrées sur les élèves dans les tests TIMSS pour 1995, 2003 et 2007 ventilées au niveau des municipalités, nous pouvons concilier ces conclusions. Nous constatons que les résultats moyens aux tests se sont en effet détériorés entre 1995 et 2007 pour les étudiants suédois, mais qu'ils l'ont fait dans une moindre mesure dans les municipalités avec une part plus élevée d'élèves dans des écoles indépendantes. Par conséquent, nous ne trouvons aucun indice étayant l'idée selon laquelle l'augmentation du nombre d'élèves dans les écoles indépendantes explique le déclin relatif de la Suède. »

En 2014, les autorités suédoises ont demandé à l’OCDE d’examiner le système scolaire national. Pour préparer ce rapport, l’équipe d’examinateurs a eu des réunions et des échanges avec de multiples parties prenantes (responsables de l’action publique, communes, établissements scolaires, parents, élèves, enseignants, syndicats, organisations patronales et acteurs institutionnels clés du secteur éducatif).

Des enfants rois ?

Alors que le pays était considéré comme étant l’un des meilleurs modèles d’éducation au monde, il a toujours misé sur les enfants en politique. Déjà en 1974, le pays était le premier à instaurer un congé parental. Il est d’ailleurs aujourd’hui l’un des plus avantageux tant en ce qui concerne le temps accordé que la rémunération.

Pourtant, cette politique centrée sur les bambins et le manque de sévérité des parents a, selon le psychiatre David Eberhard, fait d’eux des enfants-rois instables, prétentieux, aux tendances dépressives. Dans son essai « Comment les enfants ont pris le pouvoir » publié en 2012, il explique comment les enfants suédois ont pris le contrôle sur la vie de leur famille : heure du coucher, menu des repas, lieu de vacances... C’est également le point de vue de Judith Woods, journaliste au Telegraph, qui pense que la Suède est en train de former « une génération de petits cons ».

Les louanges accordées au système éducatif suédois n’ont rien arrangé, selon l’hebdomadaire belge Le Vif. Les écoles du pays ont commencé à entrer en compétition entre elles. Il ne s’agit pas d’une concurrence au bénéfice de l’éducation, mais plutôt une bataille livrée entre institutions afin de déterminer laquelle fournira les bâtiments les plus clinquants, munis de la technologie la plus développée.


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Un petit pas pour l'homo, un grand bond pour l’« homoïté » ?

Quelques jours avant le Concours eurovision de la chanson à Vienne, près de 120 passages piétons de la capitale viennoise ont été équipés de feux assez originaux.

Des feux piétons arborant des couples homosexuels et hétérosexuels au lieu de l’habituel petit bonhomme solitaire. Vienne se met à l’heure de l’Eurovision, remporté l’an passé par l’autrichien(ne) Conchita Wurst, le/la travesti(e) à barbe dont personne ne se souvient de la chanson. La capitale autrichienne, qui accueille cette année ce concours de chanson, a annoncé avoir commencé à équiper quelque 120 passages piétons parmi les plus fréquentés de la ville (ouf !) avec des feux mettant en scène aussi bien des couples homosexuels, masculins ou féminins, que hétérosexuels, à chaque fois réunis par un cœur.



Si la tendance récente se maintient (voir ci-dessous), d’ici trente-cinq ans, un tiers de la population de l’Autriche pourrait être musulmane et près de 50 % des moins de 14 ans. Y aura-t-il encore des feux « conviviaux pour les homos » alors ?

Entretemps, le Daily Telegraph de Londres nous apprend que les étudiants de l’Université d’Oxford sont seulement autorisés à concourir dans les plus grands tournois de rugby de la saison s’ils acceptent de participer à des ateliers d’anti-misogynie, en vertu d’un nouveau règlement.

Les militants qui soutiennent cette obligation disent espérer que des conditions similaires seront imposées dans d’autres sports, comme le football (soccer), l’aviron, le hockey et le cricket. Les organisateurs sont en pourparlers avec d’autres universités dans le but d’introduire ces mêmes classes obligatoires à l’échelle nationale.

L’équipe de rugby de chaque collège de l’université d’Oxford a dû promettre d’assister aux ateliers d’une heure pour pouvoir participer au tournoi Cupper de cette année.

Les cours de « bon gars » participent d’un effort pour lutter contre la « culture de gars/de mecs » répandue sur le campus. L’atelier comprendra des discussions sur le harcèlement sexuel, le consentement, les « plaisanteries de gars » et les cérémonies d’initiation dans l’équipe. Reason.com pense qu’il s’agit là d’une volonté de rééducation, alors que Laura Rosen Cohen pense qu’il s’agit d’une étape de plus dans le processus de castration des jeunes mâles qui commence par le gavage de Ritalin dès le primaire.

Au Canada et au Québec, nous sommes cependant coutumiers de ces campagnes de lutte contre les stéréotypes masculins et virils. Depuis quelques années, les écoles et universités s’ornent d’affiches provocantes où l’ont voit deux joueurs de hockey (des « vrais gars ») qui s’embrassent et qui demandent pour qui cela est choquant. Apparemment, cela n’a pas été du goût de tous à l’Université de Saint-Boniface au Manitoba où une vingtaine d’affiches « contre l’homophobie » ont été déchirées en 2012 sur le campus à Winnipeg. (Ne pas aimer voir cela serait de l’homophobie donc.) Les vidéos de surveillance n’avaient pas permis d’identifier le ou les malfaiteurs. « On a eu de fortes réactions dès que l’on a placardé les affiches. On voyait des gens qui s’arrêtaient et qui faisaient des commentaires », explique Ornella Atangana, une étudiante qui croyait bon organiser, avec quatre collègues, une campagne « contre la discrimination envers les homosexuels ». Rappelons que la lutte à l’hétérosexisme dans les écoles et collèges québécois a coûté près de 5,7 millions de dollars aux contribuables québécois pour l’année scolaire 2012-2013 dans le cadre d’un plan intitulé Agir contre l’homophobie et l’intimidation. Voir la page d’accueil du site sur l’« intimidation » du Monopole de l'Éducation du Québec qui ne parle que de (homo)sexualité. Ces généreux budgets financent les activités des associations LGBT en milieu scolaire lors desquels « on discute de la sodomie, des stéréotypes reliés à l’homosexualité ».





Le tableau ci-dessous présente les différences de fécondité entre la Suisse et l‘Autriche. Dans les deux pays, les musulmans ont la plus forte fécondité avec un indice synthétique de fécondité (ISF) de 2,4 enfants par femme alors que les sans-religions ont elles la plus faible fécondité avec seulement 0,9 enfant en Autriche et 1,1 enfant/femme en Suisse. Les ISF des catholiques et des protestants sont également très bas et se situent entre 1,2 et 1,4 enfant/femme.



Depuis 2001, les recensements autrichiens ne peuvent plus se pencher sur l’appartenance religieuse des personnes recensées (voir page 10). Toutefois, certains chercheurs dont ceux de l’Institut des études islamiques de l’Université de Vienne ont calculé que la population musulmane en Autriche avait crû de 69,3 % en 11 ans pour atteindre 6,8 % de la population autrichienne. En 1961, il n’y avait presque aucun musulman en Autriche. À Vienne, la proportion de musulmans est passée de 0,4 % en 1981 à 12 % en 2011. Si ce taux de croissance devait se maintenir, il y aurait près de 2,8  millions de musulmans en Autriche en 2050 sur une population totale projetée de 9½ millions. Cette population musulmane dans 35 ans sera, toutefois, probablement jeune alors que plus de 34 % de la population totale devrait avoir plus de 60 ans.



Selon certains scénarios en 2051, une majorité des jeunes de moins de 15 ans (51,3 % pour être exact) pourraient être des musulmans. Ce n’est qu’un scénario qui présuppose que les différences de fécondité persisteront, que la sécularisation sera forte et que l’immigration autrichienne sera musulmane.


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RitalinMC — nouveaux records de consommation et de vente en 2013 au Québec