mercredi 13 juillet 2011

France — forte précarité des jeunes diplômés : surdiplômés, mal diplômés ?

De la Chronique Crottaz Finances

« Les jeunes français sont surdiplômés (où alors ces diplômes ne valent rien….tout le monde possède son bac d’où sa perte de valeur. Qu’on m’explique ! C’est l’école des fans: Tout le monde a gagné ? Trop de diplômes tuent les diplômes. Il semble qu’on ne trouve plus de plombier, ébéniste, menuisier, plâtrier etc.. compétents), à écouter sans modération bis : »



Coup de chapeau à Josick pour le lien





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Curieuse époque pro-choix, où l'on ne peut choisir vraiment l'école de ses enfants

Texte d'Anne Coffinier (ci-contre), directrice et cofondatrice de la Fondation pour l’école :

Curieuse époque que celle que nous vivons.

On peut tout choisir, tout et son contraire… parce que « c’est mon choix » et que « je le vaux bien » ! Mais on ne peut pas choisir son école. Cette responsabilité est trop sérieuse pour être laissée aux familles. Pensez donc ! Elles choisiraient une école qui leur ressemble.

À l’école publique, en revanche, on peut être tranquille, nos enfants ne courront pas le risque de rencontrer les mêmes valeurs qu’en famille ! Ce n’est pas à cause de la mixité supposée du public scolarisé (limitée vu le déterminisme géographique), mais en raison de l’idéologie antifamiliale qui a cours dans l’établissement : l’actualité avec le gender ou le pass-contraception est là pour nous le rappeler.

Le libre choix, meilleur allié de l’égalité des chances

Cela pose un vrai problème, car l’école ne sait pas éduquer et instruire contre la famille. Les totalitarismes s’y sont essayés sans succès. En attaquant la famille, c’est l’autorité elle-même qu’on détruit, sapant de ce fait les fondements de l’institution scolaire, qui devient alors incapable de transmettre des connaissances.

Ce n’est qu’en donnant le primat à l’instruction sur l’éducation et en respectant une prudente retenue pour tout ce qui touche à la conscience que l’école publique pourrait redevenir le creuset de la nation, un lieu où riches et pauvres, catholiques, musulmans et agnostiques pourraient s’instruire coude à coude. Mais ce retour à la raison semble, hélas ! peu probable. Les écoles privées ont certainement de beaux jours devant elles.

Plus l’école publique se sabordera ellemême en délaissant sa mission d’instruction, plus les écoles libres se développeront, avec ou sans financement public.

Mais que deviendront alors les familles à bas revenus ou moins attentives aux enjeux éducatifs ? Leurs enfants ne seront-ils pas les seuls à rester piégés dans des écoles publiques à la dérive ? Pour arracher ces enfants aux « trappes à ignorance » que sont devenues de trop nombreuses écoles publiques, il faut contraindre les familles à choisir l’école de leur enfant (en les aidant à s’orienter, si nécessaire), en supprimant tout choix par défaut. Le libre choix ne doit plus rester le privilège de ceux qui en ont les moyens ou qui consentent d’importants sacrifices financiers. Pour le rendre possible, il faudra que l’État accepte de financer l’accès au libre choix pour les moins favorisés.

C’est le seul moyen de faire passer l’égalité des chances du slogan à la réalité.





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