L'école secondaire catholique montréalaise Loyola fait appel de la décision du Monopole de l'Éducation qui lui a refusé une demande d'exemption au cours d'ECR déposée il y a quelques mois.
Les enseignants de Loyola avaient demandé à être dispensés du programme d'ECR parce qu'ils désapprouvent de sa méthodologie et parce que, en tant qu'établissement privé, il offrait déjà un programme en religions du monde.
Le directeur, Paul Donovan, déclaré qu'il n'avait pas de difficulté avec le programme obligatoire en tant que tel, mais plutôt avec la structure de ce programme imposé par le MELS.
« Il n'y a rien de mal — et nous n'avons pas de réticences quant aux objectifs du cours, c'est-à-dire la promotion de la tolérance et d'un "vivre ensemble" » a-t-il déclaré à la CBC. « Nous en avons plutôt avec la méthode. »
Le volet éthique promeut le relativisme, ce qui est contraire à la philosophie éducative de Loyola, d'ajouter Donovan.
« Y a-t-il moyen de savoir ce qu'est le bien et le mal, ou faut-il que nous disions que personne ne peut jamais le savoir ? » a-t-il demandé.
« Ce n'est pas ainsi que les lois sont modifiées, ce n'est pas comme cela que la société change ou s'améliore. La morale doit prendre le pas sur la loi et la culture. »
Selon M. Donovan, il ne faut pas que le gouvernement puisse dicter à l'école secondaire Loyola comment elle doit enseigner la religion.
« Est-il normal que le gouvernement dise que tout le monde au Québec doive adopter son type particulier de philosophie, ce qui se passe pour l'instant ? C'est une philosophie relativiste. »
Les enseignants de Loyola ont déjà suivi les sessions de formation au nouveau cours d'ECR et pourraient l'enseigner a ajouté M. Donovan.
Mais en son âme et conscience, le directeur de Loyola se dit incapable de commencer à enseigner cette matière.
Source : aol.ca.
Les enseignants de Loyola avaient demandé à être dispensés du programme d'ECR parce qu'ils désapprouvent de sa méthodologie et parce que, en tant qu'établissement privé, il offrait déjà un programme en religions du monde.
Le directeur, Paul Donovan, déclaré qu'il n'avait pas de difficulté avec le programme obligatoire en tant que tel, mais plutôt avec la structure de ce programme imposé par le MELS.
« Il n'y a rien de mal — et nous n'avons pas de réticences quant aux objectifs du cours, c'est-à-dire la promotion de la tolérance et d'un "vivre ensemble" » a-t-il déclaré à la CBC. « Nous en avons plutôt avec la méthode. »
Le volet éthique promeut le relativisme, ce qui est contraire à la philosophie éducative de Loyola, d'ajouter Donovan.
« Y a-t-il moyen de savoir ce qu'est le bien et le mal, ou faut-il que nous disions que personne ne peut jamais le savoir ? » a-t-il demandé.
« Ce n'est pas ainsi que les lois sont modifiées, ce n'est pas comme cela que la société change ou s'améliore. La morale doit prendre le pas sur la loi et la culture. »
Selon M. Donovan, il ne faut pas que le gouvernement puisse dicter à l'école secondaire Loyola comment elle doit enseigner la religion.
« Est-il normal que le gouvernement dise que tout le monde au Québec doive adopter son type particulier de philosophie, ce qui se passe pour l'instant ? C'est une philosophie relativiste. »
Les enseignants de Loyola ont déjà suivi les sessions de formation au nouveau cours d'ECR et pourraient l'enseigner a ajouté M. Donovan.
Mais en son âme et conscience, le directeur de Loyola se dit incapable de commencer à enseigner cette matière.
Source : aol.ca.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire