samedi 4 janvier 2025

Scandale des gangs sexuels pakistanais au Royaume-Uni

Voir également le texte de Mathieu Bock-Côté sur le même sujet paru dans le Figaro de samedi :
 
 C’est une histoire qui remonte à 2017 [note du carnet : bien plus tôt, nous en reparlerons]. On parlait alors des viols de Telford. À l’époque, l’Angleterre découvrait qu’au fil de nombreuses années jusqu’à 1 400 filles blanches [note du carnet : ainsi que des sikhes et hindoues, mais pas des musulmanes] de la classe ouvrière britannique avaient été mises en esclavage sexuel par des gangs pakistanais [et autres musulmans]. L’affaire vient de remonter à la surface, suite à différents rapports, dans une ampleur insoupçonnée, et domine de nouveau la vie politique et la presse britanniques. Les gangs pakistanais auraient en effet opéré dans la plupart des grandes villes britanniques. On parle même de plusieurs dizaines de milliers de jeunes filles, peut-être même davantage. La dimension « ethnique » de ces viols de masse ne peut être occultée, dans la mesure où elle était assumée, et rappelle que les femmes sont toujours les premières victimes d’une conquête, dans la mesure où la souveraineté nouvelle s’exerce d’abord sur leurs corps. Depuis les agressions sexuelles de Cologne, en 2016, chaque société occidentale aurait pu et dû le savoir, d’autant qu’elles ont chacune fait l’expérience à leur manière.

Pourtant, les autorités britanniques ont détourné le regard, quand elles n’ont pas cherché à enterrer l’affaire : elles craignaient, si ce phénomène était révélé, de susciter la haine raciale. Ce scandale à grande échelle fut au fil du temps présenté par la presse de gauche comme une théorie conspirationniste de droite. Ceux qui s’inquiétèrent de ces viols culturellement marqués furent accusés de racisme ou même envoyés subir des séances de rééducation diversitaire pour se guérir de leurs préjugés. Le gouvernement travailliste a récemment refusé d’ouvrir une enquête nationale sur la question, comme si ces viols organisés et publiquement dissimulés relevaient de la logique du fait divers ou n’avaient qu’une dimension locale. Ce refus compte pour beaucoup dans la réactivation politique de ce scandale. Plusieurs considèrent que cela donne raison à Enoch Powell, qui, dès avril 1968, avait annoncé dans un célèbre discours les ravages à venir de la société multiculturelle — il fut pour cela diabolisé et sa mémoire est encore aujourd’hui maudite, la simple évocation de son nom pouvant engendrer une polémique. Il est des hommes dont le crime fut d’avoir nommé la réalité trop tôt.

Ce n’est probablement pas sans raison non plus que l’histoire de Tommy Robinson remonte en même temps à la surface. L’activiste identitaire britannique, présenté comme un activiste d’« extrême droite », a été la cible de persécutions juridiques à répétition au fil des ans, sous de nombreux faux prétextes, qui font à bien des égards penser au sort des dissidents soviétiques. Robinson n’a rien d’un enfant de chœur, mais, derrière les reproches formels et valables qu’on peut lui adresser, on trouve surtout la volonté d’utiliser le droit pour mettre à l’écart un homme qui a voulu exposer le vrai visage du multiculturalisme britannique en dévoilant et visibilisant ces agressions. Elon Musk a d’ailleurs dénoncé récemment son emprisonnement, et plus encore, l’extrême sévérité des conditions de sa détention. Robinson incarne la situation de ceux qu’il faut bien appeler les nouveaux prisonniers politiques d’occident. Le slogan « Free Tommy Robinson » est désormais repris à l’extérieur du Royaume-Uni.

Son incarcération éclaire celle de certains manifestants de l’été 2024, condamnés pour avoir simplement partagé des « mèmes » polémiques remettant en question la viabilité de la société multiculturelle, au point où le gouvernement britannique a voulu libérer par anticipation certains criminels de droit commun pour faire de la place aux délinquants idéologiques, coupables de propos jugés haineux. Partout en Occident, les militants « identitaires », très souvent issus des milieux populaires subissant la diversité réelle, comme on parlait autrefois du socialisme réel, sont la cible d’une répression ciblée, qu’il est généralement mal venu de souligner, comme s’ils avaient en quelque sorte cherché leur mauvais sort. Qui rappelle que leurs droits élémentaires sont bafoués est accusé de complaisance pour l’extrême droite, cette catégorie servant encore une fois à marquer ceux qui doivent être mis au ban de la communauté politique.

Les sociétés occidentales se veulent aujourd’hui particulièrement sensibles aux violences sexuelles, mais elles ne le sont vraiment que lorsqu’elles peuvent mettre en cause leur supposé « patriarcat ». Les violences issues de la diversité sont plutôt passées sous silence, ou même carrément niées, d’autant qu’elles révèlent que la sécurité et la liberté des femmes sont le prix à payer pour la poursuite de l’aventure multiculturelle. Le jusqu’au-boutisme idéologique pousse même le régime diversitaire à se retourner contre les lanceurs d’alerte ou, plus encore, contre ceux qui la subissent directement et n’acceptent pas d’en être les victimes sacrificielles.

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Marcelo Gullo Omodeo : « Il n’y eut pas d’invasion espagnole de l’Amérique mais une libération »

La trilogie que le politologue Marcelo Gullo Omodeo consacre à la conquête de l’Amérique latine a ouvert en Espagne un immense débat sur l’historicité de la légende noire. Entretien paru dans Le Figaro Histoire de décembre 2024. Le point de départ de la colère de Marcelo Gullo est l’injonction d’Andres Lopez Obrador au roi d’Espagne, en 2019. Le président du Mexique demanda à Philippe VI d'Espagne de présenter les excuses de son pays pour la conquête du Mexique par Hernan Cortés en 1519.

Marcelo Gullo Omodeo n’a pas une goutte de sang espagnol dans les veines : ses quatre grands-parents étaient italiens, et ils ont émigré en Argentine à partir des années 1930. Consacré à la légende noire de la conquête de l’Amérique latine, son livre Ceux qui devraient demander pardon se présente pourtant comme un plaidoyer en faveur de l’Espagne comme il n’en existe aucun autre. « Dans le cadre du “tribunal de l’histoire”, l’Espagne a été jugée par des juges partiaux à l’aide de faux témoins », écrit-il dans son introduction.

Scène sacrificielle du Codex Laud, un manuscrit mazatèque conservé à Oxford (Royaume-Uni). Ce codex précolombien détaille l'initiation des prêtres. C'est le mieux conservé des manuscrits précolombiens, la plupart des peintures étant en parfait état.

vendredi 3 janvier 2025

Acquittement de Salvini : la fin du gouvernement des juges en Union européenne ?

L’acquittement de Matteo Salvini (ci-dessous) dans l’affaire Open Arms a suscité de nombreuses réactions en Italie, en Europe et même aux États-Unis grâce à Elon Musk, marquant un tournant important dans le débat sur la politique migratoire.

En août 2019, 147 migrants irréguliers à bord du navire Open Arms d’une ONG espagnole ont été secourus en Méditerranée, hors des eaux italiennes. Salvini, alors ministre de l’Intérieur, avec l’accord de son gouvernement dirigé par Conte (centre gauche), avait refusé l’accès au port, appliquant sa politique de ports fermés.

LA TEMPÊTE OPEN ARMS : SALVINI NAVIGUE-T-IL EN EAUX TROUBLES

L’ONG a persisté à rester dans la zone pendant 19 jours, refusant toutes les alternatives proposées, y compris des ports sûrs en Tunisie, en Espagne ou à Malte. Les autorités italiennes avaient vérifié l’état de santé des migrants et en avaient pris en charge plus de 80 nécessitant des soins médicaux.

Comme souvent en Italie, un juge s’est saisi de cette affaire concernant un homme politique. Le procureur avait demandé une peine de six ans de prison pour Salvini, l’accusant d’enlèvement de personnes et de refus d’actes officiels. Cette bataille juridique a été largement perçue comme une chasse aux sorcières politique délibérément provoquée, déclenchée par la magistrature de gauche en réponse à la position ferme de Salvini sur l’immigration illégale et la traite des êtres humains, dans lesquelles les ONG sont souvent considérées comme complices.

Les navires des ONG opérant en Méditerranée ont souvent été décrits comme l’un des plus importants facteurs d’attraction facilitant l’immigration illégale vers l’Europe. Ils ont été observés à de nombreuses reprises patrouillant juste en dehors des eaux territoriales africaines et collaborant avec des passeurs lors de leurs sauvetages avant de transporter directement les migrants vers les ports de l’UE, malgré la proximité de destinations non européennes. En 2016, Fabrice Leggeri, alors directeur général de Frontex (à présent député européen), l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, a fait une déclaration concernant les ONG impliquées dans les opérations de sauvetage en Méditerranée, en suggérant que leurs activités constituaient un travail de taxi pour les migrants, agissant comme un facteur d’attractions et encourageant potentiellement plus de personnes à tenter la dangereuse traversée.

JUSTICE À LA BARRE : LE CAPITAINE SALVINI ACQUITTÉ

Ce 20 décembre, le tribunal de Palerme a jugé que les faits n’existent pas, acquittant Salvini des accusations d’enlèvement de personnes et de refus d’actes officiels. Le juge a estimé que la conduite de Salvini était régulière, soulignant que le navire n’était pas séquestré et qu’il aurait pu se rendre dans un autre port proposé.

Cette décision a été saluée par les alliés politiques de Salvini. La présidente du Conseil Italien, Giorgia Meloni, a déclaré que la défense des frontières Italiennes ne pouvait jamais constituer un crime. Cependant, la gauche italienne et les défenseurs des droits des migrants continuent de considérer Salvini comme moralement coupable.

Cette décision représente un précédent juridique significatif pour le gouvernement Meloni, validant la politique de « ports fermés ». Elle soulève des questions sur l’utilisation des procès comme arme politique et sur le rôle des magistrats dans le débat sur la protection des frontières et la gestion de l’immigration irrégulière.

MUSK SUIT L’AFFAIRE : UN X-TRA DE SOUTIEN POUR SALVINI

Avant le verdict, Musk, l’homme le plus riche du monde, a qualifié de fou le fait que Salvini soit sur le banc des accusés pour avoir défendu les frontières de son pays. Il estimait absurde de poursuivre l’ancien ministre de l’Intérieur pour avoir simplement appliqué la loi et protégé les frontières Italiennes. Cette prise de position inattendue a attiré l’attention des médias internationaux sur l’affaire. Après l’annonce de la relaxe de Salvini, l’homme qui pèse 440 milliards de dollars a réagi de manière concise, mais enthousiaste en postant simplement le mot Bravo ! sur son compte X Cette réaction laconique, mais positive montre que le milliardaire américain approuvait la décision du tribunal de Palerme d’acquitter Salvini.

L’implication d’Elon Musk dans l’affaire Salvini soulève une question intrigante : pourquoi un homme aussi occupé, basé en Amérique, se préoccupe-t-il autant de la politique migratoire italienne ? Cette attention n’est pas isolée, comme en témoignent ses commentaires sur diverses questions politiques européennes, notamment en Allemagne. L’intérêt de Musk pour les affaires européennes s’explique par sa vision globale des enjeux politiques et sociétaux, en phase avec celle de Donald Trump. Son engagement dans ces débats reflète une volonté d’influencer les discussions internationales sur l’immigration, la souveraineté nationale et la liberté d’expression, des thèmes qui lui tiennent à cœur.

Récemment, on a vu plusieurs fois Musk aux côtés de Giorgia Meloni, lul apportant ainsi son soutien pour sa détermination. Malgré l’ostracisme des médias subventionnés, Meloni est devenue une figure de proue de la politique européenne, adoubée par deux des hommes les plus influents des États-Unis. Cette contestation s’est à nouveau manifestée de manière éclatante lorsque le MR [le parti libéral belge de centre droit] s’est abstenu lors du vote d’investiture de la nouvelle Commission européenne, en raison de la présence en son sein d’un vice- président, Raffaele Fitto, proposé comme commissaire par Meloni.

Dans l’affaire Salvini comme dans son soutien à Meloni, Musk a osé clamer haut et fort ce que de nombreux Italiens pensaient tout bas, muselés par le carcan du politiquement correct qui paralyse l’UE, orchestré par des médias aux mains de la gauche bien-pensante et même des partis du centre droit. Cependant, l’absurdité dénoncée par Musk s’est retournée contre ces magistrats politisés, qui ont franchi la ligne rouge en évoquant un « enlèvement ». Non seulement ils ont perdu leur procès, mais ils ont surtout anéanti leur crédibilité. Cette déconvenue judiciaire semble annoncer le crépuscule de l’ère du gouvernement des juges en Europe, tout en présageant la fin de la diabolisation systématique dont a longtemps pâti la droite italienne. Ce dénouement pourrait bien marquer un tournant dans la perception de Giorgia Meloni et de son parti, les Frères d’Italie.

Source : Le Pan, Bruxelles

Remise de signatures à Québec le 9 décembre dernier contre le controversé volet sexualité du programme Culture et citoyenneté québécoises

Remise de signatures à Québec le 9 décembre dernier, au ministre de l'Éducation, contre le programme scolaire controversé Culture et citoyenneté québécoises, exposant des enfants dès l'âge de six ans à des contenus sexuels inappropriés et à des idéologies de genre déroutantes.

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Supprimez ce programme scolaire controversé, Monsieur Legault !

Protégez les droits des parents : Une marche d'un million de personnes

 

jeudi 2 janvier 2025

« Protection de la jeunesse » du Québec — 42 de ses employés pincés pour inconduites sexuelles


Publicité de la DPJ, avec ce qui serait des enfants québécois typiques...

Les cas se sont étalés sur six ans à travers différents centres jeunesse du Québec.

Au moment où la Direction de la protection de la jeunesse de Montréal est sous le feu des critiques, plus d’une quarantaine de cas d’inconduites sexuelles survenus dans des centres jeunesse à l’extérieur de la métropole se sont ajoutés.

C’est ce que révèlent des données obtenues par Le Journal du Québec.

« Ce n’est pas tant le nombre que le fait que nos pratiques de gestion en ressources humaines sont défaillantes depuis les dernières années. Il faut mettre en place ce qu’il faut pour assurer la sécurité des enfants », résume Lesley Hill, directrice nationale de la Direction de la protection de la jeunesse.

Un scandale a frappé cet automne le Centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation de la Cité-des-Prairies, à Montréal. Des gestes à caractère sexuel entre des usagers et plusieurs éducatrices ont été allégués.

Depuis, Le Journal du Québec a sondé l’ensemble des établissements de la province afin de savoir combien d’employés de centres jeunesse avaient été congédiés, suspendus ou encore sanctionnés pour diverses inconduites sexuelles depuis 2019.

Ironiquement, seul le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, qui chapeaute Cité-des-Prairies, a refusé de répondre à la requête du Journal.

DU TRAVAIL AILLEURS

Qu’importe ! Les réponses obtenues révèlent un portrait troublant : au cours des six dernières années, il y a eu au moins 42 cas d’inconduites sexuelles dans des centres jeunesse hors de Montréal. Une dizaine d’employés ont démissionné en cours d’enquête, laissant craindre qu’ils ne se trouvent du travail dans un autre centre.

« Ce modus operandi de démissionner au lieu de congédier, ça aussi, il faut qu’on mette fin à ça », insiste Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux. « Avec Santé Québec, maintenant, les dossiers vont suivre d’un établissement de santé à l’autre. »

À Laval, on recense quatre congédiements et trois démissions pour des comportements de nature sexuelle avec les usagers. Dans Lanaudière, six situations ont été répertoriées depuis 2021, dont quatre en 2024 seulement.

Cela s’explique par « une hausse de dénonciations provenant notamment du personnel en Centre jeunesse », selon le cabinet de Lionel Carmant.

« Est-ce qu’on est en train de faire toutes les vérifications avant d’embaucher quelqu’un ? » se demande Lesley Hill.

CRÉDIBILITÉ AFFECTÉE


« Ce sont des jeunes qui ont besoin d’être encadrés, structurés, dit Louis-Georges Cournoyer, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Quel est l’impact à long terme [sur eux] ? C’est très difficile de spéculer. C’est sûr que ça affecte la crédibilité des centres jeunesse. »

Le ministre Lionel Carmant déplore que le CIUSSS du Centre-Sud n’ait pas donné suite aux demandes du Journal.

« C’est dommage dans le contexte, parce que ce qu’on veut, c’est un changement de culture », a-t-il commenté.

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 Ce n’est pas aux législateurs de décider ce qui est bon pour les enfants, c’est aux parents  

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Mort d’une fillette à Granby : « Les institutions payées pour protéger la petite, elles n’ont pas fait leur devoir », affirme l’ex-juge Ruffo

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Ne pas trop parler des dysfonctionnements de la DPJ afin de garder la foi dans le système

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Euthanasie — le Québec et son culte du consensus froissés

Comment Québec a privé les parents et les élèves d’un choix de cours de morale ou de religion à l’unanimité, encore une fois...
 
 
Australie — un pédophile reconnu coupable de 307 délits sexuels commis dans les garderies où il travaillait
 
 
 
 
Les accusations d’attouchements sur de jeunes garçons mineurs se multiplient

Luc Ferry : la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédophilie

La gauche intellectuelle progressiste et la pédophilie, retour sur une histoire trouble

Canada — La pédophilie  : une orientation sexuelle comme l’hétérosexualité pour des experts

Juger la vie privée de Simone de Beauvoir  (Elle a eu une relation avec une élève de 15 ans qui lui aurait valu son congédiement du lycée Molière à la fin des années 30. On relate aussi ses relations amoureuses avec de jeunes femmes qui étaient aussi ses étudiantes, qu’elle « rabattait » ensuite vers son compagnon Jean-Paul Sartre. En 2008, la Britannique Carole Seymour-Jones, auteure du livre A Dangerous Liaison, décrivait le comportement de Beauvoir comme un « abus d’enfant » se rapprochant de la « pédophilie ». En 2015, dans Simone de Beauvoir et les femmes, Marie-Jo Bonnet qualifiait de « contrat pervers » le modus operandi entre Beauvoir et Sartre. Le blogueur du Journal de Montréal Normand Lester accuse quant à lui Beauvoir d’être une « prédatrice sexuelle ».)

La révolution sexuelle des années 60, la pédophilie et les prêtres modernes 

Allemagne — Garçons orphelins sous la tutelle de pédophiles

Grande-Bretagne — 83 suspects de pédophilie… dans le football 

La Russie sanctionne Twitter pour manque de filtrage des contenus pédopornographiques ou faisant l’apologie de drogues ou du suicide  

mercredi 1 janvier 2025

Il y a 300 ans, le 1er janvier : la cantate Jesu, nun sei gepreiset (Jésus, sois loué) est interprétée à Leipzig

Jesu, nun sei gepreiset (Jésus, sois loué) (BWV 41), est une cantate religieuse de Jean-Sébastien Bach composée à Leipzig en 1724. Elle est interprétée pour la première fois le 1er janvier 1725 pour la fête de la circoncision du Christ.

De quel « tube » joué pour la 1re fois le 1er janvier 2025 se souviendra-t-on dans trois siècles ?


mardi 31 décembre 2024

Meilleurs vœux pour 2025 !

Que la liberté de choix en éducation croisse en 2025, que les parents et leurs enfants soient protégés du monopole éducatif des bureaucrates de l'État si c'est leur choix !














 
 

« En ouignant ». Ouigner en langue populaire du Québec, c'est protester, chialer, pleurnicher, se lamenter... Ouigner est une altération populaire de la prononciation de hogner, qui est le cri du cheval en colère. Il ne hennit plus, il hogne.

 

 

lundi 30 décembre 2024

S'envoyer des vœux de Nouvel An, une pratique antirépublicaine...sous la Révolution

On sait que les révolutionnaires de 1789 tentèrent d'interdire aux Français le vouvoiement et l'usage de Monsieur ou Madame. On sait moins que le parfum et le maquillage étaient suspects et qu'ils tentèrent aussi d'interdire socialement l'envoi de vœux de Nouvel An.

 Ainsi, le Secrétaire des républicains qui paraît sous la Révolution se donne comme mission non seulement d'imposer le tutoiement et de supprimer systématiquement les usages établis sous l'Ancien Régime. « Nous ne sommes plus au temps du cérémonial », explique son auteur, qui rappelle qu'il faut désormais cesser d'envoyer à ses parents des vœux de bonne année, « cette lettre ridicule et bizarre » dont la politesse ancienne faisait une obligation : « Je ne crois pas, écrit ainsi un fils à son père que tu sois fâché de ne plus [les] recevoir [...]. C'est un usage que le républicain doit annuler. Les bienfaits d'un père sont autrement [précieux]; il n'y a point de jour marqué pour lui témoigner la reconnaissance qui, dans un fils, doit être continuelle... » Et le père d'opiner, en réponse : « Combien d'hypocrisie ! Que de faux baisers ! Il faut que le vice n'ait plus de subterfuges, et la vertu n'a plus besoin d'époque ».

Ce qui, dans ce manuel de correspondance républicaine, semble n'être qu'une recommandation prend dans la vie quotidienne un tour parfois plus menaçant. Trois ans plus tard, la République proclamée, la célébration du Jour de l'an — qui correspondant au 12 nivôse dans le calendrier républicain — est interdite : « La mort à qui fera des visites ! » commentent les Goncourt, historiens aussi partiaux que perspicaces. « La mort à qui osera des compliments ! Et les gouvernants vont jusqu'à faire décacheter, ce jour-là, toutes les lettres à la poste, pour s'assurer si tous ont bien oublié le calendrier grégorien et les souhaits de bonne année ». Plus que des historiens, les frères Concourt sont des romanciers, et l'on sent qu'ils dramatisent à plaisir la situation. Pourtant, le fait est que ceux qui célèbrent le « Jour de l'an » sont désormais des suspects, comme le note un agent secret du ministre de l'Intérieur dans un rapport du 31 décembre 1793 : « L'Ancien Régime n'est pas encore supprimé dans les cœurs. On voir partout à Paris les trois quarts des citoyens s'apprêter pour souhaiter une bonne année. » Le lendemain, un autre mouchard, Rolin, confirme dans son rapport : « Les anciens préjugés ont bien de la peine à disparaître. On a remarqué que, quoique l'année [républicaine] soit déjà au quart, beaucoup de citoyens ne la considèrent encore que commençant en ce jour. Les visites ont existé presque comme de coutume dans les rues mêmes on a entendu des citoyens se souhaiter une bonne année » — ce qui est un comble, et une information qui mérite d'être rapportée au ministre. « Il faut du temps, conclut Rolin, pour oublier des préjugés, des habitudes que nous avons contractés en naissant ».

Source : Histoire de la politesse, de Frédéric Rouvillois, pp. 38-39.




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samedi 28 décembre 2024

Origine des cartes de vœux

Si l’usage des étrennes nous vient des Romains (les premiers qui aient sacrifié à la déesse Strena), celui des cartes de vœux agrémentées de quelques mots de politesse ou vierges de toute mention, et envoyées aux personnes avec qui l’on a eu commerce d’amitié ou d’affaires pendant l’année, est plus obscur.

Cette tradition d’envoyer ses vœux pour la nouvelle année serait, pour certains, venue du Moyen-Âge : les religieuses de certains ordres, séparées de leur famille, avaient le droit de leur écrire ce jour-là un petit mot. D’autres prétendent qu’il faut faire remonter cet usage à la Chine ancienne : les habitants du Céleste Empire envoyaient autrefois à leurs amis des feuilles de papier de riz dont la dimension devait être en rapport avec l’importance du destinataire. Ces feuilles pouvaient atteindre un à deux mètres de long.




Les Célestiaux se servaient bien avant nous de ces cartes autrefois dénommées cartes de visite ; seulement, chez eux, les cartes étaient de grandes feuilles de papier de riz, dont la dimension augmentait ou baissait suivant l’importance du destinataire et au milieu desquelles, avec des encres de plusieurs nuances, on écrivait les nom, prénoms et qualités de l’envoyeur. Il paraît que, quand la carte était à l’adresse d’un mandarin de 1re classe, elle avait la dimension d’un de nos devants de cheminée !

 
Carte de vœux pour l’année 1906

La distribution des cartes de vœux à Stuttgart, dans le Wurtemberg, était autrefois le prétexte d’une scène piquante : pendant l’après-midi du Premier de l’an, sur une place publique, se tient une sorte de foire ou de bourse aux cartes de visite. Tous les domestiques de bonne maison et tous les commissionnaires de la ville s’y donnent rendez-vous, et là, grimpé sur un banc ou sur une table, un héraut improvisé fait la criée des adresses.

À chaque nom proclamé, une nuée de cartes tombe dans un panier disposé à cet effet, et le représentant de la personne à laquelle ces cartes sont destinées peut en quelques minutes emporter son plein contingent. Chacun agit de même, et, au bout de peu d’instants, des centaines, des milliers de cartes sont parvenues à leur destination, sans que personne se soit fatigué les jambes.

L’usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard chez nous. Jusqu’au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. On peut noter cependant, comme un acheminement vers les cartes, l’usage dont nous parle Lemierre dans son poème des Fastes et qui était courant vers le milieu du grand siècle. À cette époque, des industriels avaient monté diverses agences, qui, contre la modique somme de deux sols, mettaient à votre disposition un gentilhomme en sévère tenue noire, lequel, l’épée au côté, se chargeait d’aller présenter vos compliments à domicile ou d’inscrire votre nom à la porte du destinataire.

Mais un temps vint où le gentilhomme lui-même fut remplacé par la carte de visite. Cela se passa sous Louis XIV, dans les dernières années de son règne, comme l’atteste ce sonnet-logogriphe du bon La Monnoye :

Souvent, quoique léger, je lasse qui me porte ;
Un mot de ma façon vaut un ample discours ;
J’ai sous Louis-le-Grand commencé d’avoir cours,
Mince, long, plat, étroit, d’une étoffe peu forte.
Les doigts les moins savants me traitent de la sorte ;
Sous mille noms divers, je parais tous les jours ;
Aux valets étonnés je suis d’un grand secours ;
Le Louvre ne voit pas ma figure à sa porte.

Une grossière main vient la plupart du temps
Me prendre de la main des plus honnêtes gens.
Civil, officieux, je suis né pour la ville.
Dans le plus dur hiver, j’ai le dos toujours nu,
Et, quoique fort commode, à peine m’a-t-on vu
Qu’aussitôt négligé je deviens inutile.


Les Révolutionnaires abolirent en décembre 1791 la coutume du Jour de l’An. Elle ne fut rétablie que six ans après, en 1797. Nos pères conscrits, qui ne barguignaient pas avec les délinquants, avaient décrété la peine de mort contre quiconque ferait des visites, même de simples souhaits de jour de l’An. Le cabinet noir fonctionnait, ce jour-là, pour toutes les correspondances sans distinction. On ouvrait les lettres à la poste pour voir si elles ne contenaient pas des compliments.

Et pourquoi cette levée de boucliers contre la plus innocente des coutumes ? Le Moniteur va nous le dire. Il y avait séance à la Convention. Un député, nommé La Bletterie, escalada tout à coup la tribune. « Citoyens, s’écria-t-il, assez d’hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l’An est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes courbettes... »
Bonne année 1921

Il continua longtemps sur ce ton. Le lendemain, renchérissant sur ces déclarations ampoulées, le sapeur Audoin, rédacteur du Journal universel, répondit cette phrase mémorable : « Le Jour de l’An est supprimé : c’est fort bien. Qu’aucun citoyen, ce jour-là, ne s’avise de baiser la main d’une femme, parce qu’en se courbant, il perdrait l’attitude mâle et fière que doit avoir tout bon patriote ! » Le sapeur Audoin prêchait d’exemple. Cet homme, disent ses contemporains, était une vraie barre de fer. Il voulait que tous les bons patriotes fussent comme lui ; il ne les imaginait que verticaux et rectilignes.

Mais enfin le sapeur Audoin et son compère La Bletterie n’obtinrent sur la tradition qu’une victoire éphémère. Ni le calendrier républicain ni les fêtes instituées par la Convention pour symboliser l’ère nouvelle ne réussirent à prévaloir contre des habitudes plusieurs fois séculaires. Les institutions révolutionnaires tombèrent avec les temps héroïques qui les avaient enfantées. Le Premier de l’an fut rétabli. Il dure encore.


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S’envoyer des vœux de Nouvel An, une pratique antirépublicaine...


vendredi 27 décembre 2024

États-Unis : un couple homosexuel condamné à 100 ans de prison pour avoir violé leurs enfants adoptifs

Selon le New York Post, le couple, issu d'une banlieue aisée d'Atlanta, forçait les jeunes garçons à avoir des relations sexuelles avec eux.

En Géorgie, un couple d'hommes homosexuels a été reconnu coupable d'abus sexuels sur leurs deux fils adoptifs. Ils ont écopé de 100 ans de prison.

Prénommés William et Zachary Zulock et âgés de 34 et 36 ans, les deux hommes ont chacun été condamnés l'équivalent d'un siècle de prison sans possibilité de libération conditionnelle, a annoncé le bureau du procureur du comté de Walton. Les Zulocks avaient adopté les garçons auprès d'un organisme chrétien (!) spécialisé dans les besoins spéciaux.

La « famille » Zulock
 

«Des désirs extrêmement sombres»

Et le procureur Randy McGinley d'ajouter : «Ces deux accusés ont véritablement créé une maison des horreurs et ont placé leurs désirs extrêmement sombres au-dessus de tout et de tout le monde.» Ce même procureur qui s'est empressé de relever que «la détermination constatée chez [les] deux jeunes victimes au cours des deux dernières années est vraiment inspirante».

Et pour cause, les sévices subis par les deux enfants dépassent l'entendement. Selon le New York Post, le couple, issu d'une banlieue aisée d'Atlanta, forçait les jeunes garçons à avoir des relations sexuelles avec eux. Le tout en filmant leurs ébats à des fins pédopornographiques.

Et comble de l'horreur, les deux hommes se vantaient de leurs abus auprès de connaissances. L'une d'entre elles avouait à la police avoir reçu le message immonde «je vais baiser mon fils ce soir», suivi d'images du mineur maltraité. Mais ce n'est pas tout. Les bourreaux auraient aussi utilisé les réseaux sociaux pour proposer leurs enfants à des hommes issus d'un réseau pédophile local.
Dénoncés par un pédophile

Nouvel abus qui conduira la police jusqu'au couple. Un membre du réseau avouant aux enquêteurs que William et Zachary Zulock produisaient des vidéos pédopornographiques avec de jeunes garçons.

Durant leur procès, les deux hommes ont plaidé coupables aux accusations de pédophilie aggravée, de sodomie aggravée et d'exploitation sexuelle d'enfants.

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Juger la vie privée de Simone de Beauvoir  (Elle a eu une relation avec une élève de 15 ans qui lui aurait valu son congédiement du lycée Molière à la fin des années 30. On relate aussi ses relations amoureuses avec de jeunes femmes qui étaient aussi ses étudiantes, qu’elle « rabattait » ensuite vers son compagnon Jean-Paul Sartre. En 2008, la Britannique Carole Seymour-Jones, auteure du livre A Dangerous Liaison, décrivait le comportement de Beauvoir comme un « abus d’enfant » se rapprochant de la « pédophilie ». En 2015, dans Simone de Beauvoir et les femmes, Marie-Jo Bonnet qualifiait de « contrat pervers » le modus operandi entre Beauvoir et Sartre. Le blogueur du Journal de Montréal Normand Lester accuse quant à lui Beauvoir d’être une « prédatrice sexuelle ».)

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