jeudi 7 avril 2016

Santé — Le dangereux mélange de la pilule et de la cigarette

Les maladies cardio-vasculaires guettent les femmes de moins de 45 ans.

Une étude épidémiologique d’une ampleur inédite, à laquelle ont répondu près de 5 500 femmes, montre que les jeunes femmes sont concernées au premier chef par les maladies cardiovasculaires. Paradoxalement, plus elles cumulent les facteurs de risques tels que le tabac et la pilule, moins elles en sont informées.

Sensibiliser, mais aussi et surtout vaincre les clichés. C’est l’ambition portée, en cette journée de mobilisation nationale du jeudi 7 avril, par l’opération « Sauvez le cœur des femmes ». Car décidément non, les maladies cardiovasculaires ne sont pas réservées aux hommes âgés et rattrapés par les excès passés. Une femme sur trois meurt aujourd’hui d’un infarctus du myocarde, d’une angine de poitrine (angor) ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il s’agit de la première cause de mortalité chez les femmes, bien avant les cancers – respectivement 42% des décès, contre 27% pour les cancers, relève la Fédération française de cardiologie.

Autre réalité inquiétante : 50% des décès dus aux maladies vasculaires touchent des femmes qui ont entre 20 et 45 ans. Et dans 60% des cas, le tabac est incriminé. Mais en marge de la réalité glaçante des chiffres, il ressort de la vaste étude épidémiologique commandée en 2015 aux professionnels de santé par l’association Ajila, que la perception des risques liés aux maladies cardiovasculaires chez la femme reste en grande partie biaisée. Les fumeuses, par exemple, sont ainsi les moins au fait des menaces sur leur santé. Première étude épidémiologique centrée sur la femme Dans la plupart des études épidémiologiques sur les maladies cardiovasculaires, le panel étudié réunit, pour ordre de grandeur, 80% d’hommes et 20% de femmes. Certes, davantage d’hommes meurent encore prématurément de ces pathologies, mais, insistons un peu, le nombre de femmes concernées a bondi ces dernières décennies.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le niveau grammatical de cette dame est lamentable.

« les femmes peuvent être sujets à des maladies ...»,c'est toujours « sujettes » quand ajdectif !!! (Ça se discute pour le substantif : sujets de la Reine britannique ou sujettes plus rarement).

Pro-Koto a dit…

http://madame.lefigaro.fr/societe/mypillstory-les-femmes-cassent-le-mythe-de-la-pilule-sur-twitter-060416-113743

Sur Twitter, les jeunes femmes parlent ouvertement des nombreux effets néfastes qu'a pu avoir leur pilule sur leur moral ou leur santé.

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Dépression, saignements continus, baisse de libido, caillot sanguin ... Les histoires se multiplient, se recoupent et ne se ressemblent pas toujours. Un seul dénominateur commun : la souffrance vécue par des femmes à la suite de la prise d'une pilule contraceptive qui ne leur correspondait pas. Lancé début avril, le Hashtag #MyPillStory fait parler les femmes au Royaume-Uni et au-delà.

Tout a commencé lorsqu'une jeune journaliste américaine, Holly Brockwell, qui est enfin parvenue à se faire stériliser après quatre années de lutte, a dû faire face aux reproches de ceux considérant qu'« elle n'avait qu'à prendre la pilule ». Sitôt, elle s'est fendue d'une réponse percutante sur Facebook : « Avez-vous déjà essayé de prendre la pilule ? Est-ce que vous savez ce que c'est de saigner pendant un mois ? Avez-vous raté des matinées au travail parce que vous vomissiez à cause des hormones que vous n'avez pas besoin d'injecter dans votre corps ? Avez-vous appelé le le service de santé public parce que vous sentiez vos jambes étranges et que vous craigniez que votre pilule risquée ait provoqué un caillot sanguin ? Non ? Alors cessez de me dire de quelle contraception j'ai besoin ».