« Avec cette étude sur les musulmans de France, nous sommes attaqués, car nous avons touché à un sujet tabou dans l’intelligentsia de gauche », analyse François Kraus de l’IFOP Opinion dans « Le Club Le Figaro Idées ».
« Avec cette étude sur les musulmans de France, nous sommes attaqués, car nous avons touché à un sujet tabou dans l’intelligentsia de gauche », analyse @francois_kraus de @IfopOpinion dans « Le Club Le Figaro Idées », présenté par @Feertchak ce soir à 22 h 30 sur @LeFigaroTV. pic.twitter.com/cnQOCbJ4tX
— Le Figaro (@Le_Figaro) November 27, 2025
Une étude de l’IFOP publiée le 18 novembre 2025, examinant les pratiques religieuses et les attitudes des musulmans en France, a révélé une augmentation significative des pratiques religieuses, avec 62 % des musulmans déclarant prier quotidiennement, contre 41 % en 1989, et 31 % des femmes musulmanes portant le voile.
Ces résultats, interprétés comme indiquant un rigorisme croissant, notamment chez les jeunes, ont suscité des réactions virulentes de la part de l’extrême gauche. Pour François Kraus, directeur du pôle politique et actualités de l’IFOP, l’étude touche à un sujet tabou dans certains milieux intellectuels, notamment à l’extrême gauche, contrairement aux sondages sur d’autres religions qui passent inaperçus.
Kraus a mentionné des menaces directes contre lui-même, le commanditaire de l’étude et même le directeur de l’IFOP, Frédéric Dabi. Ces menaces, incluant des plaintes déposées contre X, illustrent un climat d’intimidation qui entoure l’étude. La controverse s’est intensifiée avec des actions concrètes de la part de députés du parti extrémiste La France Insoumise (LFI), qui ont déposé des plaintes contre l’étude, la qualifiant de biaisée et potentiellement islamophobe.
Des associations musulmanes, comme le conseil départemental du culte musulman de plusieurs régions, ont également contesté la méthodologie, arguant que l’enquête pourrait contribuer à produire de la peur.
Les menaces contre les acteurs de l’étude soulignent un climat d’intimidation qui risque d’entraver les discussions nécessaires sur la place de l’islam en France, tout en révélant les fractures profondes de la société française autour de la laïcité, de l’intégration et de la sécurité.
Émission en entier :
On notera que François Kraus, qui semble un progressiste de bon ton, explique que le 7 % de musulmans en France exclut toutes les personnes âgées de moins de 15 ans. Il se félicite de ce bas chiffre qui infirmerait la théorie du grand remplacement. Or, le nombre d’enfants nés de parents musulmans est proportionnellement plus important que ceux nés de parents d’autres religions et ce remplacement se fait en grande partie par les jeunes… Un tiers des naissances en France seraient extraeuropéennes. L’INSEE affirmait pour 2019-2020 : « Si le catholicisme reste la première religion (29 % de la population se déclare catholique), l’islam est déclaré par un nombre croissant de fidèles (10 %) et confirme sa place de deuxième religion de France. »
Voir aussi
France — 59 % des jeunes musulmans souhaitent l’application de la charia, selon un sondage
>Enquête Kantar (2023) : Parmi les 18-30 ans en France, 12 % se déclarent musulmans
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire