jeudi 11 septembre 2008

Après l'ex-conseiller de Stephen Harper — Le président de l'Union paysanne se joint à la Coalition CLÉ

Dépêche reçue par le fil de presse CNW Telbec :
MONTRÉAL, le 11 sept. CNW Telbec — La Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) reçoit un autre appui de taille. Le porte-parole de l'Union paysanne, M. Benoit Girouard père de cinq enfants, se joint, à la Coalition Clé « pour dénoncer le caractère obligatoire du cours d'ÉCR et aider les parents du Québec à empêcher l'État de traiter nos enfants comme les cobayes d'une nouvelle lubie pédagogique » a-t-il déclaré. Cette déclaration rejoint celle de M. Jacques Parizeau qui dénonce l'échec des politiques de l'actuel gouvernement Charest et du gouvernement du Parti québécois, lorsque Mme Pauline Marois dirigeait le ministère de l'Éducation.

La CLÉ s'oppose au nouveau cours obligatoire d'éthique et culture religieuse (ÉCR) qui, depuis la rentrée scolaire, remplace l'enseignement moral et religieux dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec, allant ainsi à l'encontre même du caractère laïque de l'éducation que l'État prétend réaliser. « Comme parent, je suis le premier responsable de l'éducation éthique, morale et religieuse de mes enfants et l'État ne peut pas m'usurper ce droit » a précisé M. Girouard. Les parents, les enseignants et le public en général sont donc invités à la « résistance civique » et à s'informer d'urgence sur cet acte totalitaire de la ministre Michelle Courchesne contre leurs droits fondamentaux, avec la complicité coupable des syndicats, des commissions scolaires et des partis Libéral et Québécois.

On peut contacter la CLÉ au : Coalition-CLE.org

Renseignements : Brigitte Roy, (514) 772-9205

« L'enseignement public francophone en train de s'effondrer » selon Jacques Parizeau

Dans une entrevue au Journal de Montréal, Jacques Parizeau estime que le système de l'enseignement public francophone est carrément en train de s'effondrer et somme le ministère de l'Éducation du Québec d'expliquer comment il a pu en arriver à un tel gâchis.

Monsieur Parizeau a été frappé a plusieurs égards, mais surtout le sort des garçons francophones (et allophones) de Montréal qui l'a interpelé quand on le compare à celui de leurs homologues anglophones. C'est ainsi que cinq ans après leur arrivée au secondaire, seuls 36 % des francophones des écoles publiques relevant de la Commission scolaire de Montréal avaient obtenu leur diplôme, en juin dernier, alors que 67 % des anglophones du secteur public l'avaient obtenu. Après sept ans, moins de la moitié des francophones et allophones du secteur public francophone (49 %) l'avaient obtenu, contre 79 % du secteur public anglophone.