dimanche 18 novembre 2012

Les enfants de mères fumeuses lisent moins bien

Les bébés dont les mères ont fumé pendant leur grossesse obtiennent de moins bons résultats aux tests de lecture, selon une nouvelle étude.

Dans leur étude, les chercheurs ont constaté que les enfants nés de mères qui fumaient plus d'un paquet par jour éprouvent de grandes difficultés lors de tests conçus pour mesurer à quel point les élèves lisent correctement à haute voix et s'ils comprennent ce qu'ils lisent.

En moyenne, les enfants exposés à de hauts niveaux élevés de nicotine in utero — établi à un minimum d'un paquet de cigarettes par jour — ont obtenu des notes de 21 pour cent inférieures dans ces domaines que leurs camarades de classe nés de mères non-fumeuses. Cette différence demeurait, même lorsque les chercheurs ont pris en compte d'autres facteurs à savoir si les parents lisent des livres à leurs enfants, sont mariés, célibataires, ont des emplois peu rémunérés.

En d'autres termes, parmi les étudiants qui partagent les mêmes antécédents, le même milieu socio-éducatif, un enfant d'une mère fumeuse sera en moyenne classé sept places plus bas dans une classe de 31 pour ce qui est de sa précision en lecture et sa capacité de compréhension, a déclaré le co-auteur Jan Frijters de l'Université Brock en Ontario.

Des études antérieures ont indiqué un lien entre, d'une part, le tabagisme durant la grossesse et, d'autre part, la baisse de QI, une moindre réussite scolaire ainsi qu'une augmentation des troubles du comportement. Pour les auteurs, aucune étude comparative précédente ne s'est penchée, pour une population aussi importante, sur des tâches aussi concrètes que la précision de lecture et la compréhension des textes lus.

L'équipe, qui a publié ses résultats dans le Journal of Pediatrics, s'est fondée sur les données portant sur plus de 5000 enfants qui ont participé à l'Étude longitudinale Avon sur les parents et les enfants (ALSPC). Cette étude a été lancée dans les années 1990 au Royaume-Uni. Seules les données des enfants avec un QI d'au moins 76 ont été utilisées. Un QI de 70 ou moins peut être le signe d'une déficience mentale.

« Pour moi, cette étude suggère que les effets attribués au tabagisme in utero peuvent en fait être attribués à l'environnement intra-utérin, et non en raison de différences socio-environnementales après la naissance de ces enfants » de déclarer à Reuters le professeur Sam Oh de l'Université de Californie à San Francisco.

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Nos autres billets sur la santé et la famille.





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Lexique du Plateau

Vous êtes confronté à des habitants du Plateau Mont-Royal, vous écoutez des journalistes des gros médias. Ils parlent bien français, mais leurs mots semblent emprunts de sens différents qui vous déroutent. Pas de panique ! Nous vous fournissons ci-dessous un lexique qui devrait vous aider à les comprendre.

ALTERNANCE — Remplacement d’une équipe gouvernementale par une autre ; donne aux électeurs, dans les démocraties occidentales, l’illusion qu’ils choisissent les équipes et les politiques conduites. En réalité, celles-ci sont strictement encadrées par le correctivisme politique.

ASSOCIATIONS (les) — ligues de vertus.

COLONISATION AFRICAINE — initiative de la gauche qu’elle reproche à la droite.

COMMUNISME — jamais mis en œuvre. N’a donc ni échoué ni causé de massacres. Moins à la mode malgré tout.

CONSENSUS — l'appel au consensus social (tel qu'interprété par le Plateau) permet d'ignorer l'avis de la majorité ou d'être intolérant envers une minorité. (Voir exemple d'application.)

CULTURE — secteur de l'art officiel organisé par les pouvoirs publics, surtout, et, un peu, par les mécènes privés. Les cultureux sont d'autant plus arrogants qu'ils sont en général subventionnés par le contribuable : ils ne supportent pas que l'on émette des doutes sur la valeur de leur « art », accusent leurs contradicteurs d'être des « obscurantistes ».

DÉBAT — consensus de gauche. À accompagner de l’adjectif « démocratique ».

DÉMOGRAPHIE — ne pas en parler sauf pour se féliciter, par exemple, que par là le Parti républicain, un parti de vieux blancs, pourrait perdre de plus en plus d'appuis dans une Amérique qui devient de plus en plus brune.

DÉRAPER — omettre de parler en langue de bois et d'alimenter les robinets d’eau tiède.

DEVOIR DE MÉMOIRE — exercice d’oubli sélectif.

DIALOGUE ÉDUCATIF — avec le Monopole de l'Éducation, le dialogue consiste à se voir expliquer pourquoi le Monopole a raison et comment s'y plier.

DIVERSITÉ — tout le monde sauf la majorité de la population.

DISCRIMINATION — positive si positive. Négative sinon. À discrimination positive, on préférera désormais « encadrement différencié ».

DISSIDENCE — fin de monopole, situation inquiétante. C'est ainsi qu'Hélène Buzzetti, la correspondante parlementaire du Devoir, qualifie l'émergence de la diversité politique dans les médias et l'apparition potentielle d'une chaîne d'informations qui se dit ouvertement à droite.

ÉCOLOGISTE — citadin herbivore amateur d’éoliennes. Milite sur Internet pour un retour à la nature.

ÉCONOMIE SOLIDAIRE — appauvrissement solidaire.

ÉDUCATION SEXUELLE — enseigner en cours de français, d'anglais, de mathématiques, d'histoire et d'éthique et de culture religieuse que l'homosexualité est une pratique tout à fait respectable (idem pour l'homoparentalité, le mariage entre homosexuelles).  À l'appui de ces notions d'éducation sexuelle, le visionnement obligatoire en classe du film C.R.A.Z.Y, la lecture de Pedro and Me (en classe d'anglais) qui remplace un classique, l'histoire des homosexuels dans l'Antiquité, etc.

ÉGALITÉ — le Québec la réclame, ce qui n'empêche pas ses habitants de jouer à tous les jeux de loterie dans l'espoir de gagner le gros lot.

ÉGLISE CATHOLIQUE — groupuscule réactionnaire. Ne doit pas se mêler du débat public, le mieux est qu'elle se taise.

ENFANTS — les autres doivent en avoir pour soutenir l'État-providence. Le Monopole de l'Éducation éduquera les enfants des autres conformément aux valeurs du Plateau.

ÉOLIEN — pollue proprement nos paysages avec de fortes subventions (voir ici et ).

ÉTAT — hors de lui, point de salut. Les manuels scolaires le vantent dès la prime enfance. Il est thérapeutique, il soigne ses citoyens encore rétrogrades.

EUTHANASIE — grand élan du cœur. Nécessite une réforme du serment d’Hippocrate.

FASCISME — à droite du milieu de la CAQ.

FISC — aux yeux du fisc et du Plateau, les gens qui gagnent de l'argent sont suspects. Les subventions sont bonnes par contre. (Voir culture et égalité.)

GESTE ANTIDÉMOCRATIQUE — choisir l'éducation de ses enfants. Pour le chroniqueur du Devoir Louis Cornellier, « scolariser son enfant à la maison est un geste antisocial, antidémocratique ».

GRANDE NOIRCEUR — l’après-guerre est la seule période de l’histoire du Canada où le revenu nominal par habitant du Québec a gagné sur le reste du pays. De 1951 à 1966, la population québécoise s’est maintenue à environ 29 % de la population canadienne, elle est depuis tombée à 23 %.

IMMIGRATION — toujours positive et heureuse. Il en faut plus.

INTIMIDATION — on lutte contre celle-ci à l'école quand elle est « homophobe » ou « hétérosexiste ».

INTOLÉRANCE — manque d’enthousiasme pour la société multiculturelle, la « diversité », l'immigration, l'adoption par des homosexuels, etc.

ISLAM — un enrichissement pour le Québec.

JEUNE — quand immigré, jusqu’à quarante ans. Héros anonyme des chroniques judiciaires.

MARIAGE — structure ringarde et rétrograde d'asservissement de la femme, mais droit absolu à la mode pour les homosexuels.

MÉTISSAGE — tue la diversité, mais pourtant merveilleux. Espoir des élites, crainte des masses.

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES — ministère de l'environnement et de l'écologie.

MODERNISER — enlever toute connotation religieuse. Pour Le Soleil, l'école St-Roch, pourtant sise à Saint-Roch, « modernise son nom » quand elle opte pour le nom d'« école des berges ».

MOYEN-ÂGE — époque où aurait existé le libre choix en matière d'enseignement. Apprenant qu'une école catholique pourrait désormais enseigner le cours d'éthique et culture religieuse dans une perspective catholique, Pauline Marois, chef du PQ, s'est exclamée « Non mais, sur quelle planète on vit ! » pour conclure par un très étayé « On n'est pas au moyen âge ! » (Pour voir comment Pauline Marois a renié ses promesses en la matière, lire ici).

PARITÉ — imposer la présence de femmes, même quand les femmes sont majoritaires dans un secteur, comme l'éducation. (Voir aussi.) À ignorer dans le cas des mariages entre « gays » homosexuels.

POLÉMIQUE — débat de droite. Nauséabonde par définition.

POUVOIR ÊTRE LAÏC — empêcher autrui de ne pas être laïc (dans le sens areligieux ou antireligieux du terme). Voir Andrée Lajoie, professeure émérite au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal qui pense que, même si le gouvernement ne parvenait pas à renverser le jugement Loyola pour des raisons de liberté religieuse, il pourrait toujours utiliser la clause dérogatoire. « On verra si le Canada est un pays où l’on peut être laïc », avance-t-elle. Qu'est-ce qui empêche Madame Lajoie d'être laïque, d'envoyer ses enfants à une école laïque gratuite ? Il s'agit plutôt pour elle d'imposer à tous son point de vue laïciste.

PRINCIPE DE PRÉCAUTION — Principe appliqué à tout-va quand il s'agit de limiter l'exploitation de richesses minières, gazières ou pétrolières. Principe mis de côté par le Plateau quand il s'agit des mœurs, de l'expérimentation des drogues, des structures de la famille.

PRINTEMPS ARABE — hiver islamiste.

PROGRÈS SOCIAL — fuite en avant.

OFFRE — imposition d'un programme à des élèves captifs. « L'école québécoise offre un programme d'éthique et de culture religieuse ».

RÉFUGIÉ POLITIQUE — fuit les persécutions dans son pays, mais y retourne pour les vacances.

REPENTANCE — devoir de l'Occidental.

RÉVOLUTION TRANQUILLE — période qui commence en 1960 et qui marque une période de lent déclin économique, démographique, politique et moral. Pour les habitants du Plateau s'oppose à la Grande Noirceur.

RIDICULE — Il ne tue plus, et depuis longtemps, sinon le Québec serait un pays singulièrement dépeuplé.

SCHISTE (gaz de) — Mal. Cause d'un essor industriel dans certains États américains. Très mal donc.

SEXISME — manque d’effacement de l’identité masculine. La science prouvant d’ailleurs qu’elle n’existe pas.

STIGMATISER — aborder un sujet tabou.

TOLÉRANCE — est à la réflexion contemporaine ce que les maisons du même nom étaient à la vertu. Elle est surtout prêchée par ceux qui ne la pratiquent pas.

VERT — rouge.

VIVRE-ENSEMBLE — le Grand Soir idéalisé par ceux qui n’en ont pas encore fait l’expérience.


Voir aussi

Indépendance d'esprit et mutins de Panurge (Lexique)

Ne dites plus... parlez pédagogiste...(Lexique)





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samedi 17 novembre 2012

mercredi 14 novembre 2012

Virginie et Floride — Différentes notes de passage selon la race

Selon un article de la Northwest Public Radio (une radio affiliée à la radio progressiste NPR), le Conseil de l’éducation de la Virginie a décidé d’instituer, pour ses tests standardisés, des notes de passage différentes en fonction de l’origine raciale et culturelle de l’élève. Apparemment, l'État a choisi de diviser sa population étudiante en plusieurs grandes catégories : noir, blanc, hispanique et asiatique, catégorisation qui ne s’embarrasse pas d’un excès de nuances.

Extrait de l'article de la NWPR (écoutez la version audio):

« Dans le cadre de la dispense qui permet à la Virginie de se soustraire aux mandats énoncés par la loi [fédérale] No Child Left Behind (Aucun enfant délaissé), l'État a établi un ensemble controversé d’objectifs éducatifs qui sont plus élevés pour de jeunes Blancs et des enfants asiatiques que dans le cas d’élèves noirs, latinos et des élèves handicapés. ... Voici comment l’État de Virginie a procédé : il s’est penché sur les résultats des élèves en lecture et en mathématiques et a ensuite proposé de nouvelles notes de passage. 
En mathématiques il a fixé un taux de réussite acceptable à 82 pour cent pour les étudiants asiatiques, 68 pour cent pour les Blancs, 52 pour cent pour les latinos, 45 pour cent pour les Noirs et 33 pour cent pour les enfants handicapés. »




Si l’appartenance à un groupe donné suffit désormais à déterminer officiellement les notes de passage, pourquoi s’arrêter là ?

La Floride a adopté une mesure similaire le mois dernier.


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Cinéma — James Bond ou la chute de l'Europe

Par Joris Karl:

Je vous conseille vivement le dernier James Bond.

J’insiste, car derrière l’image trompeuse d’un film d’action grand public, « Skyfall » [Chute du ciel, le ciel s'effondre] donne à réfléchir, sur notre univers mental, occidental, qui vibre et s’effrite, sous les coups d’une modernité incontrôlée.

Dans cet opus de très belle facture, le rôle titre est tenu par Daniel Craig : virilité suprême, visage d’européen à l’ancienne, taillé à la serpe, dans lequel deux yeux — bleu profond — préfacent la force d’âme. D’emblée, on le voit mal jouer dans une de ces productions françaises où l’acteur malingre et efféminé vivote entre problèmes de couple et aide aux sans-papiers.

Bond, c’est tout le contraire. C’est l’Europe musclée qui, même minoritaire, sait frapper du poing sur la table. [Note du carnet : la chanson du film clame : Que le ciel s'écroule, On se tiendra droits, Ensemble on le confrontera, Au crépuscule. Un nouvel Götterdämmerung ?]

Après une attaque sur son quartier général, le MI-6 doit se terrer dans le sous-sol londonien


À plusieurs reprises, le film voit s’affronter deux conceptions du monde. Dans l’une, incarnée par le nouveau chef de la Sécurité intérieure, démocratie et transparence se confondent, et les vieilles méthodes sont à jeter aux oubliettes. Finie la Realpolitik, place aux Bisounours…



Dans l’autre, portée par Bond, notre présent est plus noir que jamais et le danger rôde : « Maintenant nous n’affrontons plus des nations. Nous ne savons plus qui nous affrontons. » explique M, sa supérieure directe. Dans cette opposition, le sombre pessimisme de l’européen et traditionaliste 007, son alcoolisme culturel, son jonglage de beautés sexy, font face à l’étrange totalitarisme mou, personnifié par Madame la ministre, froide « politichienne » rappelant ces commissaires européens à la Viviane Reding.

Ce dernier James Bond, c’est aussi ce qui se dresse au milieu du film, l’image inquiétante d’un monde nouveau, nébuleuse populeuse et capricieuse qui s’est levée en extrême-Orient, qui nous fait sentir que notre temps, à nous Occidentaux, s’achève peut-être : c’est Shanghaï, stressante, impressionnante et enivrante ; c’est Macao la sexuelle et ses tables de jeu offertes comme des jambes écartées. Ici où tout est vénéneux, notre héros européen est sublime de sang-froid, un vrai spartiate mâtiné de british.

L'hypermodernité de Chang-haï (Shanghai)

Le méchant, grand blond bizarre, total cynique, est l’ange maudit du nouveau désordre mondial, un ancien du MI 6 qui renie sa patrie. « L’amour de la patrie, c’est vieux jeu mais j’y crois encore », balance un provocant 007 !

Bond, tel un nouvel Antée,
se réfugie dans un vieux manoir,
sur sa terre, avec sa vieille Aston Martin.
Ce n’est pas un hasard si le film commence dans le chaos poussiéreux des rues stambouliotes. Deux heures 30 plus tard, le combat final se déroule sur les terres d’Écosse, au fond de l’Europe, où Bond retrouve l’antique manoir de son enfance. Pas un hasard non plus : une certaine géographie est dessinée, les contours d’une civilisation enfouie pour l’instant.


Quand Daniel Craig aura tourné les deux derniers Bond de son contrat, on parle de le remplacer par un acteur noir. Comme s’il fallait décidément tuer, jusqu’au dernier, les symboles d’une Europe puissance… [Note du carnet : Moneypenny, jouée auparavant par une Canadienne, a déjà été « modernisée » dans ce sens.]

Joris Karl, le 14 novembre 2012




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L'école doit-elle enseigner le bien et le mal ? La morale laïque ? Laquelle ? (vidéo)

Le nouveau ministre de l'Éducation nationale française, le socialiste Vincent Peillon, veut que l'école enseigne la morale laïque.

Quelle morale laïque, se demande le philosophe Ruwen Ogien ? La morale laïque utilitariste qui justifie la torture en temps de guerre, le clonage reproductif ? Une des morales kantiennes ? Une morale du plaisir, hédoniste, qui demande de jouir sans entrave ? La morale laïque qui recommande le droit à la paresse ? Pour Ruwen Ogien, le scientisme, l'anticléricalisme n'est qu'une des conceptions de la laïcité. La discussion libre ne mène pas à l'accord et à la morale bien pensante...

Le ministre français Vincent Peillon veut-il imposer son catéchisme « républicain » anticlérical et scientiste ?

Philippe Nemo est pour un cours de morale enseigné par l'enseignant, mais pas décidé dans son contenu par l'État. Il ajoute :
Le livre du nouveau ministre
de l'Éducation, V. Peillon
« Je n’enverrai certainement pas mes enfants, petits-enfants aux cours de morale laïque de M. Vincent Peillon… M. Vincent Peillon est un philosophe donc vous savez il appartient à la corporation et il a des idées, ce qui est tout à fait légitime, et il a écrit un livre qui s’appelle La Révolution française n’est pas terminée et alors si vous avez une minute je vais quand même vous dire ce qu’il dit hein, la Révolution française elle n’est pas terminée donc il faut la terminer, donc maintenant qu’il est ministre j’imagine qu’il va essayer de la terminer et il nous dit ce que c’est que la Révolution française :
« C’est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps c’est un commencement absolu c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français — et donc il a de cet évènement une vision religieuse et il le dit en toutes lettres — 1789 l’année sans pareille est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau et la Révolution est un évènement métahistorique, un évènement métapolitique c’est-à-dire un évènement religieux et la Révolution implique l’oubli total de ce qui précède la Révolution et donc l’école a un rôle fondamental puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines – c’est écrit en toutes lettres – pour l’élever jusqu’à devenir citoyen et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église, dit-il, — c’est la thèse de la Franc-Maçonnerie ! —, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Alors je dis M. Peillon est un ignorant, bien qu’il soit agrégé de philosophie, parce qu’il fait comme si il n’y avait pas de morale avant 1789 et comme s’il fallait dépouiller les enfants de France de tout ce qui a précédé 1789. »

Ruwen Ogien défend l'inceste au nom de l'éthique minimale


Invités de l'émission Ce soir ou jamais du 25 septembre 2012

- Michel Serres (Philosophe)
- François Taddéi (Généticien)
- Judith Bernard (Enseignante, Metteur en scène)
- Jean-Claude Brisseau (Cinéaste)
- Philippe Nemo (Philosophe)
- Claire Berest (Écrivain)
- Ruwen Ogien (Philosophe)

Le nouveau ministre français de l'Éducation ne cache d'ailleurs pas le fait que l’irréligion, la laïcité de la Révolution, peut très bien être conçue comme une sorte de nouvelle religion universelle. « Il faut que nous inventions pour instaurer la république, une spiritualité voire une religion », de déclarer l'élu socialiste.







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Des programmes scolaires au service de l’idéologie dominante, l'étatisme, l'anticatholicisme ? (vidéo)



Émission Ce Soir ou jamais du 25 septembre 2012.

Invités :
- Vincent Badré (Enseignant)
- François Taddéi (Généticien)
- Judith Bernard (Enseignante, metteur en scène)
- Philippe Nemo (Philosophe)
- Claire Berest (Écrivain)
- Ruwen Ogien (Philosophe)




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Tronc commun philosophique, religieux et citoyen pour tous en Belgique ?

La ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française de Belgique (fédération Wallonie-Bruxelles) désire organiser un tronc commun aux cours de religions et de morale au sein duquel il y aurait « le dialogue entre les religions » (pas la connaissance nécessairement...), une éducation « à la citoyenneté » et le questionnement philosophique

La ministre indique qu'elle ne peut supprimer les cours de religion parce la constitution belge prévoit des cours de religion obligatoires. Le changement de la constitution est dangereuse, selon elle, dans un contexte où les nationalistes en profiteraient pour remettre sur la table de nombreux autres aspects de la constitution.






« Remplacer les cours de religion, ce n'est pas possible »


« Les cours de religion islamique ne sont pas bien définis »





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mardi 13 novembre 2012

Québec — Scolarisés mais analphabètes


1,3 million de Québécois de 16 ans et plus éprouvent de graves difficultés à lire et écrire.

36 % des jeunes de 16 à 25 ans sont analphabètes.

Le taux de décrochage au Québec oscille entre 20 et 30 % depuis 20 ans.

Source Le Devoir avec article sur le sujet





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L'Histoire du Québec pour les nuls


L'historien et professeur montréalais Éric Bédard raconte la grande aventure du Québec dans L’Histoire du Québec pour les nuls, nouveau tome de cette collection à succès, à couverture jaune, reconnue pour le caractère à la fois intelligent et ludique de ses ouvrages.

Dans cet ouvrage préfacé par Jacques Lacoursière, Éric Bédard a vulgarisé toute l’histoire du Québec, des origines à nos jours, faisant redécouvrir les événements et les personnages marquants de la Belle Province. Chapitre après chapitre, il raconte, en termes clairs, les débuts de la colonie, la conquête, la répression des Patriotes, la Confédération, la Crise, la Deuxième Guerre mondiale, la Révolution tranquille, l’accord du lac Meech, les années Bouchard... terminant avec l’arrivée au pouvoir de Pauline Marois.

Ce travail colossal, très fouillé, ponctué d’anecdotes vraiment intéressantes, représente l’ouvrage parfait pour rafraîchir ses connaissances et en acquérir d’autres.

Éric Bédard a pensé aux nouveaux arrivants, mais aussi aux Québécois qui trouvent que les notions de leurs cours d’histoire du Québec sont bien loin... « Ils vont voir avec ce livre les grandes lignes, les grandes dates, les grands repères. L’index à la fin est bien pratique... », dit-il en entrevue.

« Je m’adresse à la fois aux Québécois qui veulent avoir une synthèse digeste, simple, compréhensible, abordable. Écrire des chroniques dans le Journal m’oblige à être le plus clair possible, en 600 mots, tandis qu’à l’université, parfois, on se parle entre nous... on a notre langage, nos concepts. L’exercice du Journal m’a amené à cette clarté, j’espère. J’ai voulu faire un récit clair, simple, factuel, collé sur la chronologie, qui va du début jusqu’à aujourd’hui. »

Être à jour

Son défi ? Faire le trait d’union entre le grand public, qui veut aller à l’essentiel, et les recherches les plus à jour en histoire, sans que cela paraisse et que ce soit fastidieux. « C’est mon métier. Je suis au courant des dernières parutions. J’ai essayé d’avoir un livre le plus à jour possible sur ce que les chercheurs savent de l’histoire du Québec, en 2012, et rendre ça digeste pour le grand public. L’état actuel du Québec est aussi dans ce livre. C’est pour cela que les éditions First voulaient un historien. J’ai été très honoré que Jacques Lacoursière accepte de préfacer le livre. »

Il a adoré prendre part à l’aventure. « Je sors de cette expérience en ayant enfin l’impression que j’ai parcouru toute l’histoire de mon pays. Quand on fait un doctorat, on nous demande de se spécialiser. Le livre m’a obligé à ramasser, en 400 pages, toute l’histoire du Québec. Ça a été pour moi un exercice de synthèse extraordinaire. Une grande chance. »

Miracle

Éric Bédard a réalisé que rien n’était acquis pour le Québec. « C’est quasiment un miracle qu’on soit encore là. Quand vous regardez les débuts... mon dieu que ça a été chaotique, compliqué... », observe-t-il en faisant référence à l’arrivée des Français, à la fondation de la colonie, à la menace iroquoise, à la Conquête, à la Rébellion. [Note du carnet : recette de la survie : une natalité très importante pendant près de trois siècles ainsi qu'une cohésion culturelle et géographique]

« Je pense que l’histoire devrait nous rassembler. Ça ne devrait pas être une chicane partisane. Qu’on soit libéral ou péquiste ou autre, on est tous des Québécois. On a tous cette histoire commune, qui est à bien des égards impressionnante, admirable. On devrait travailler à mieux la transmettre – dans la famille, à l’école, dans les livres. Ça devrait nous rassembler, pas nous diviser. »

Source




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